Saint-Amandin — Wikipédia

Saint-Amandin
Saint-Amandin
La place du 19 mars 1962.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Gentiane
Maire
Mandat
Alexandre Favory
2020-2026
Code postal 15190
Code commune 15170
Démographie
Gentilé Amandinois, Amandinoise
Population
municipale
230 hab. (2021 en évolution de +3,6 % par rapport à 2015)
Densité 7,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 20′ 38″ nord, 2° 41′ 44″ est
Altitude Min. 577 m
Max. 1 072 m
Superficie 31,89 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Riom-ès-Montagnes
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Amandin

Saint-Amandin est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Localisation

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Saint-Amandin, commune du parc des Volcans d'Auvergne, s'étend sur 3 188 ha partagés entre le bourg et vingt-sept hameaux ou lieux-dits. Son territoire est délimité par la Rhue au nord, et par deux de ses affluents : à l'ouest la Petite Rhue et à l'est la Santoire.

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 351 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Riom-Montagnes »sur la commune de Riom-ès-Montagnes à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 9,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 221,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Saint-Amandin est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,9 %), forêts (43,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), zones humides intérieures (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 277, alors qu'il était de 265 en 2013 et de 302 en 2008[I 5].

Parmi ces logements, 41,5 % étaient des résidences principales, 41,5 % des résidences secondaires et 17 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,3 % des appartements[I 6].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Amandin en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (41,5 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 7].

Le logement à Saint-Amandin en 2018.
Typologie Saint-Amandin[I 5] Cantal[I 8] France entière[I 9]
Résidences principales (en %) 41,5 67,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 41,5 20,4 9,7
Logements vacants (en %) 17 11,9 8,2

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1826 1831 Antoine CROUZY Inconnu  
1832 1834 Gabriel ARMAND    
1834 1839 Antoine CROUZY    
1839 1848 Barthèlemie FAYET    
1848 1871 Antoine CHAUMEIL    
1871 1888 Antoine DALMAS    
1888 1904 François PAPON    
1904 1919 Louis VEYSSIERE    
1919 1925 Auguste LEMMET    
1925 1935 Marcelin MARCOMBE    
1935 1938 Barthélemy GAUMINARD    
1938 1941 Michel DECHAMBRE    
1944 1947 Arthur ATHENES    
1947 1977 Pierre SERRE    
1977 1979 Raymond GIBELIN    
1979 1981 Edmond SALESSE PS  
1981 2001 Roger DESMARIE    
Mars 2001 Gaston MOURGUES DVD Retraité
En cours
(au )
Alexandre FAVORY[8]    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

En 2021, la commune comptait 230 habitants[Note 1], en évolution de +3,6 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2291 1021 1861 1831 3081 2621 3451 3431 300
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3081 2401 2451 2001 1461 1541 1401 046909
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8891 1121 0417781 319796844746690
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
621603422337284245242241222
2017 2021 - - - - - - -
231230-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Étienne, sans colonne intérieure, construite au XIIe siècle et remaniée au XVe, possède un porche, et un calvaire remarquables. Le chœur possède une abside, circulaire à l'intérieur, et une absidiole. Le bénitier dit « des Lépreux » est décoré de têtes. C'est un spécimen unique dans le Cantal. Sur le tympan figurent les écus des familles d'Estaing et de Murol.
  • Cette commune possède de nombreux fours (Bagil, Chapsal, Jointy, Laquairie, Montagnac). Ces fours ont été restaurés et sont entretenus par l'association de sauvegarde du petit patrimoine. Deux moulins privés se trouvent à Chapsal et à Vezol.
    Cette même association a restauré la fontaine de la place du village, deux abreuvoirs à Bagil, la fontaine de Chassagny, les trois abreuvoirs de Chapsal, la fontaine, le bac et l'abreuvoir de Jointy, les bacs de Loucheyre et de Laquairie, le bac et la fontaine de Montagnac et de Tège, les deux bacs en enfilade et le lavoir de Vezol, le bac de Loucheyre. Ces témoins du patrimoine sont fleuris et entretenus avec grand soin.
  • À Bagil, la croix en fer forgé a été restaurée ainsi que celles de Montagnac et de Chassagny.
  • À Chapsal, la première maison est une ancienne demeure de bailli ; il reste des vestiges, dont une fenêtre à meneau.
  • À partir de Chassagny, on peut apercevoir le château d'Apchon, le Puy Mary et la chaîne des Puys, la vallée de Cheylade. Le Suc de Vezol est d'une ascension facile. Il possède une table d'orientation et offre un magnifique panorama sur les Monts Dore et les Monts d'Auvergne.
  • Le barrage de Journiac, exploité par la SHEM (Société Hydro-Electrique du Midi), groupe GDF SUEZ, se trouve en partie sur la commune, sur la Petite Rhue à la limite avec Riom-ès-Montagnes, et le barrage des Essarts, exploité par la SHEM (Société Hydro-Electrique du Midi), groupe GDF SUEZ, sur la Grande Rhue à la limite avec Montboudif. Ils servent à alimenter l'usine hydroélectrique située au hameau de Coindre.
  • Le viaduc de Barajol sur la Rhue. Il est le second plus haut viaduc maçonné d'Europe. On y accède par le chemin dit « des Wagonnets », en cours de réhabilitation pour être ouvert au public. Le viaduc de Chassagny, sur la même ligne de Bort-les-Orgues à Neussargues, est sur le territoire communal.
  • La gare, devant laquelle passe mais ne peut plus s'arrêter le Gentiane express. Autour de la gare, des maisons anciennes ont été restaurées dans le respect de leur architecture d'origine.
  • Les tranchades de Laquairie, étroite et profonde faille située dans une ancienne coulée de lave.

Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Amandin » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Amandin - Section LOG T2 » (consulté le ).
  7. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Amandin - Section LOG T7 » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
  9. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-Amandin et Riom-ès-Montagnes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Riom-Montagnes », sur la commune de Riom-ès-Montagnes - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Riom-Montagnes », sur la commune de Riom-ès-Montagnes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  8. Alexandre Favory proclamé maire., La Montagne (consulté le 18 juillet 2020).
  9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.