Saint-Georges-Nigremont — Wikipédia

Saint-Georges-Nigremont
Saint-Georges-Nigremont
Saint-Georges-Nigremont#Héraldique
Blason de Saint-Georges-Nigremont
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Aubusson
Intercommunalité Communauté de communes Marche et Combraille en Aquitaine
Maire
Mandat
René Roulland
2020-2026
Code postal 23500
Code commune 23198
Démographie
Population
municipale
144 hab. (2021 en évolution de +14,29 % par rapport à 2015)
Densité 7,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 50′ 16″ nord, 2° 15′ 51″ est
Altitude Min. 589 m
Max. 801 m
Superficie 18,59 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Auzances
Législatives Circonscription unique
Localisation
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Saint-Georges-Nigremont

Saint-Georges-Nigremont est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 061 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Felletin à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 969,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Saint-Georges-Nigremont est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,2 %), prairies (33 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Georges-Nigremont est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Georges-Nigremont.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 31,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 148 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 66 sont en aléa moyen ou fort, soit 45 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[13].

Risques technologiques

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La commune est en outre située en aval du barrage de Confolent, un ouvrage sur la Creuse de classe A[Note 1] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 4,7 millions de mètres cubes[18]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[19].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Georges-Nigremont est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].

Le nom de Saint-Georges-Nigremont provient du culte du saint Georges. C'était un martyr chrétien, officier de Dioclétien. Il terrassa un dragon qui désolait la Libye et à qui on allait sacrifier une princesse. Il mourut décapité en 303 à Lydda après selon la légende avoir subi un martyre de 7 ans entrecoupé de 3 résurrections[21]. Son culte, très répandu dans la chrétienté, fut célébré dès le IVe siècle. Il est le saint patron de la chevalerie, des armes, des scouts et de l'Angleterre. On l'invoque pour guérir les dartres. Georges est composé du grec (terre) et ergon (travail), Georgius est donc le laboureur qui travaille la terre. Le saint était très populaire au Moyen Âge, il a laissé son nom à 84 communes françaises.

La seconde partie du toponyme vient du latin niger mons qui signifie « montagne noire » ou « colline noire »[22].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 en cours René Roulland DVG Retraité de l'enseignement, ancien conseiller général
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].

En 2021, la commune comptait 144 habitants[Note 2], en évolution de +14,29 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4411 4631 5721 6061 7071 8191 8001 7651 722
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6731 5341 4981 4701 4241 288809748716
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
704650601547528504509460346
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
282246200183156168154155168
2014 2019 2021 - - - - - -
131143144------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Lunette et table d'orientation.

Personnalités liées à la commune

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  • François Victor Judet, né le à Lavaufranche, mort le à Saint-Georges-Nigremont, est un avocat et un homme politique français. Fils de Jean Judet, il fait des études à l'École centrale et obtient les diplômes d'ingénieur des Arts et Manufactures, avant de devenir avocat à la cour d'appel de Paris. Le , son père meurt. Les sièges de maire de Lavaufranche et de député de Boussac étant laissés vacants par sa disparition, Victor Judet lui succède.
  • Georges Nigremont, pseudonyme de l'auteure régionaliste et pour la jeunesse Léa Védrine (1885-1971). Elle est l'auteure de Jeantou, le maçon creusois publié en 1936.
  • Jean Judet, auteur de Chirurgien de Père en Fils (1982)
  • René Eucher, "Notice pour servir au renom de Saint Georges Nigremont. 1994. Au Roseau nigremontain pensant

Héraldique

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Blason de Saint-Georges-Nigremont Blason
De sinople à saint Georges à cheval d'or au bouclier d'argent à la croix de gueules tuant un dragon d'or ; au chef tiercé en pal, au 1) d'azur au lion d'or, au 2) de gueules au léopard d'argent et au 3) d'azur à trois poissons d'argent rangés en pal[28].
Détails
Le chef est aux armes des trois seigneuries qui se sont succédé à Saint-Georges-Nigremont : les Montvert, les Lestrange, les Ruyneau.
Création Jean-François Binon.

Photothèque

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[17].
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Georges-Nigremont et Felletin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Felletin » (commune de Felletin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Felletin » (commune de Felletin) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Georges-Nigremont », sur Géorisques (consulté le ).
  14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  15. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  16. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Georges-Nigremont », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  17. Article R214-112 du code de l’environnement
  18. « barrage de Confolent », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Creuse », sur creuse.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  20. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  21. Jacques de Voragine, La Légende dorée, édition sous la direction d'Alain Boureau, Paris, éd. Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », février 2004, 1664 p. (ISBN 2 07 011417 1) [accompagnée de notes historiques explicatives et illustrée de gravures sur bois ; traduction établie à partir de l'édition critique du texte latin].
  22. Cassagne, Jean-Marie. et Impr. J.-M. Bordessoules), Origine des noms de villes et villages de la Creuse, Saint-Jean-d'Angély, J.-M. Bordessoules, , 303 p. (ISBN 2-913471-57-9 et 9782913471573, OCLC 470197850, lire en ligne).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. « Eglise paroissiale Saint-Georges », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  28. Saint-Georges-Nigremont sur armorialdefrance.fr

Articles connexes

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Liens externes

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