Salles-Lavalette — Wikipédia
Salles-Lavalette | |||||
Maison ancienne au bourg. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Angoulême | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Lavalette Tude Dronne | ||||
Maire Mandat | Carine Daulon 2020-2026 | ||||
Code postal | 16190 | ||||
Code commune | 16362 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sallesiens | ||||
Population municipale | 318 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 23′ 03″ nord, 0° 14′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 65 m Max. 191 m | ||||
Superficie | 20,15 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Tude-et-Lavalette | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Charente Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine | |||||
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Salles-Lavalette est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont les Sallesiens et les Sallesiennes[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation et accès
[modifier | modifier le code]Salles-Lavalette est une commune du Pays de Lavalette, située dans le Sud Charente et limitrophe du département de la Dordogne, à 8 km à l'est de Montmoreau et 30 km au sud d'Angoulême, sur la rive droite de la Lizonne.
Salles-Lavalette est aussi à 8 km au nord de Saint-Séverin, 11 km à l'ouest de Verteillac, 12 km au sud de Villebois-Lavalette, chef-lieu de son canton, 14 km au nord d'Aubeterre et 17 km au nord-ouest de Ribérac[2].
À l'écart des routes importantes, la commune est traversée par la D 17, route d'Aubeterre et Saint-Séverin à Villebois, qui longe la Lizonne à l'est de la commune et qui passe à 1 km du bourg. La D 24, route de Montmoreau à Verteillac (D 1 en Dordogne) qui lui est transversale dessert le bourg. Enfin, la D 19, route de crête de Saint-Séverin à Juillaguet en direction d'Angoulême, borde la commune à l'ouest[3].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Salles-Lavalette est limitrophe de sept autres communes, dont deux dans le département de la Dordogne.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Géologiquement, la commune est située dans les coteaux calcaires du Bassin aquitain datant du Crétacé supérieur.
On trouve le Campanien, calcaire crayeux, sur toute la surface communale. La crête à l'extrême nord-ouest de la commune est recouverte de dépôts du Tertiaire (Lutétien et Cuisien) composés de galets, sables et argiles, propice aux bois de châtaigniers.
La vallée de la Lizonne, à l'est, est occupée par des alluvions récentes du Quaternaire composées de sable et tourbe[4],[5],[6].
Le relief de la commune est celui du versant occidental de la vallée de la Lizonne, compris entre une crête élevée à l'ouest et le cours d'eau à l'est, tous deux parallèles de direction nord-sud. De nombreux épaulements et vallons secondaires descendent vers l'est et rendent le terrain communal très vallonné.
Le point culminant est à une altitude de 191 m, situé à l'extrémité sud-ouest, près du château d'eau de Bel-Air. Le point le plus bas est à 65 m, situé le long de la Lizonne en limite sud-est. Le bourg s'étage entre 80 et 100 m d'altitude[3].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Lizonne, un bras de la Lizonne, l'Auzonne, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La Lizonne, affluent de la Dronne et donc dans le bassin de la Dordogne, limite la commune à l'est. Le canal des Moulins, parallèle au cours principal, alimente trois moulins. D'anciennes tourbières occupent aussi le nord de la commune.
Quelques ruisseaux affluents occupent les vallons, comme la Font Saint-Martin et le ruisseau de Nogerède, qui se rejoignent au pied du bourg. Au nord de la commune, un autre ruisseau passe près de Barillaud. Il y a aussi quelques ruisseaux temporaires. On trouve aussi dans ces vallons de petites retenues d'eau[3].
- Réseaux hydrographique et routier de Salles-Lavalette.
- La Lizonne au pont des RD 1 et 24, en limite du département de la Dordogne.
- Le bras oriental du canal des Moulins au lieu-dit Moulin Neuf.
- Le canal des Moulins à l'est du lieu-dit Maine Barillaud.
Gestion des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].
Climat
[modifier | modifier le code]Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]ZNIZFF
[modifier | modifier le code]Selon l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), le site « Marais alcalins de la vallée de la Nizonne »[11] concerne la commune de Salles-Lavalette. Dans les faits, les communes du département de la Charente mentionnées par la fiche ne font que tangenter cette zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), intégralement comprise dans le département de la Dordogne, comme le montre la carte du site[12]. Ces communes de Charente, dont Salles-Lavalette, sont traitées dans une autre ZNIEFF décrite ci-dessous.
À Salles-Lavalette, la vallée de la Nizonne fait partie de la ZNIEFF de type II nommée « Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »[13],[14].
Vingt-deux espèces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées[13] :
- un amphibien : la Rainette verte (Hyla arborea) ;
- un crustacé, l'Écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) ;
- cinq insectes dont trois lépidoptères : l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), le Cuivré des marais (Lycaena dispar) et le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus) et deux odonates : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) et la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) ;
- sept mammifères : la Loutre d'Europe (Lutra lutra) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que cinq chauves-souris : le Murin à moustaches (Myotis mystacinus), l'Oreillard roux (Plecotus auritus), la Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii), le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) et la Sérotine commune (Eptesicus serotinus) ;
- quatre oiseaux : l'Alouette lulu (Lullula arborea), le Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis), le Milan noir (Milvus migrans) et le Tarier des prés (Saxicola rubetra) ;
- trois poissons : le Chabot commun (Cottus gobio), la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) et le Toxostome (Parachondrostoma toxostoma) ;
- un reptile : la Cistude (Emys orbicularis).
Vingt-neuf autres espèces animales (quatre mammifères et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées[13].
Inclus dans la ZNIEFF ci-dessus, le site « Tourbières de Vendoire » est une ZNIEFF de type I[15],[16] qui s'étend sur 148,62 hectares, dont un peu plus de la moitié sur le territoire de Salles-Lavalette, le long du cours de la Lizonne et du canal des Moulins. Les communes de Gurat et Vaux-Lavalette sont également concernées.
Onze espèces déterminantes d'animaux ont été répertoriées sur cette ZNIEFF[15] :
- cinq insectes dont trois lépidoptères en 2000 : l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), le Cuivré des marais (Lycaena dispar) et le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus) et deux odonates: l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) et la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) ;
- quatre mammifères : le Campagnol amphibie (Arvicola sapidus), le Crossope aquatique (Neomys fodiens), la Loutre d'Europe (Lutra lutra) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola) ;
- un oiseau, le Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis) ;
- un reptile : la Cistude (Emys orbicularis).
Cinquante-trois autres espèces animales y ont été recensées[15] : dix-huit mammifères et trente-cinq oiseaux.
Six espèces déterminantes de plantes ont été recensées sur la ZNIEFF[15] : la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), la Léersie faux-riz (Leersia oryzoides), l'Orchis des marais (Anacamptis palustris), le Potamot coloré (Potamogeton coloratus), le Souchet jaunâtre (Cyperus flavescens) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis), ainsi que 102 autres espèces végétales.
Natura 2000
[modifier | modifier le code]Dans leur traversée de la commune, la Lizonne et sa vallée[17] font partie d'une zone du réseau Natura 2000 « Vallée de la Nizonne » avec vingt espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[18] :
- sept insectes : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Damier de la succise (Euphydryas aurinia), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus) et le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii) ;
- dix mammifères : la Loutre d'Europe (Lutra lutra), le Vison d'Europe (Mustela lutreola), et huit chauves-souris : la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), le Grand murin (Myotis myotis), le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii), le Petit murin (Myotis blythii) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) ;
- deux poissons : le Chabot fluviatile (Cottus perifretum) et la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) ;
- un reptile : la Cistude (Emys orbicularis).
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Salles-Lavalette est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle est située hors unité urbaine[20] et hors attraction des villes[21],[22].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (77,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,1 %), forêts (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (15,2 %), prairies (6,7 %), cultures permanentes (1,7 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]L'habitat est très dispersé, et en dehors du bourg, la commune compte de nombreux hameaux et fermes : Nougerède, Chez Buguet, Vésignole, Chez Rigaud, le Breuil, Loches, Puyraud pour n'en citer que quelques-uns[3].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Salles-Lavalette est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 264 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 264 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune est attestée par la forme ancienne latinisée de Salis en 1329[29].
Le mot Salles qui a donné son nom à de nombreuses communes du sud de la France (La Salle, Les Salles, Lasalle, Lassalles, Salles, etc.) dériverait du germanique seli, en allemand saal, désignant « chambre, château »[30].
La commune a été créée Salles en 1793 du nom de la paroisse, puis nommée Salles-la-Valette en 1801 pour la distinguer des autres communes du même nom dans le département. Elle s'est orthographiée Salles-Lavalette vers la fin du XIXe siècle[31],[Note 1].
Le nom Lavalette provient du duché de La Valette érigé à Villebois en 1622 par Louis XIII au profit de Jean-Louis Nogaret de La Valette, duc d'Épernon, gouverneur de l'Angoumois, Saintonge et Guyenne, et seigneur de ce fief.
Limite linguistique
[modifier | modifier le code]La commune est dans le domaine occitan (dialecte proche du limousin), et marque la limite avec la langue d'oïl (domaine du saintongeais) à l'ouest[32].
Histoire
[modifier | modifier le code]L'Antiquité a laissé quelques vestiges. Deux bassins bétonnés de l'époque romaine ont été trouvés à Nougerède et aux Grands Champs. Un sarcophage mérovingien avec ossements et scramasaxe a été découvert près de Toutifaut[33].
Au Moyen Âge, vers l'an mil, la terre de Salles appartenait à l'abbaye de Saint-Cybard. La paroisse faisait partie de l'ancien diocèse de Périgueux, et, en 1117, l'évêque de Périgueux, Guillaume d'Auberoche, donna raison à l'abbaye de Saint-Cybard contre le chapitre de Saint-Martin de Périgueux, qui prétendait avoir des droits sur le prieuré de Salles. Cette sentence fut confirmée en 1119 par Arnaud Géraud de Cabanac, archevêque de Bordeaux.
Le prieuré de Salles fut très éprouvé pendant les XIIIe et XIVe siècles. Il perdit la conventualité vers 1400 et le prieur cessa d'y résider en 1444. À cette époque les maisons prieurales, pourtant cossues, furent déclarées inhabitables.
Au tout début du XXe siècle, plusieurs moulins fonctionnaient encore sur la Lizonne. Après la crise du phylloxéra, le vignoble avait été reconstitué plus rapidement que dans d'autres communes, et produisait un bon vin. Des foires avaient lieu au bourg le 4e lundi du mois[34].
Administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[37].
La commune est labellisée « Territoire Bio Engagé » depuis 2019[38].
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].
En 2021, la commune comptait 318 habitants[Note 3], en évolution de −12,88 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,6 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 171 hommes pour 168 femmes, soit un taux de 50,44 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]L'activité agricole rythme la commune de Salles-Lavalette. La commune compte près de 20 fermes avec des productions diversifiées : élevages bovins (laitier et allaitant), élevage avicole (poulets de chair), élevage porcin, grandes cultures (céréales, oléagineux, légumineuses et protéagineux), prairies, maraîchage, vigne, production de noix et houblon. En 2010, trois fermes sont certifiées en Agriculture biologique, et une en Label rouge[44].
La commune fait partie de l'aire d'origine contrôlée du Cognac « Bons Bois »[45] et de l'AOC/AOP Noix du Périgord[46].
Industries et activités artisanales
[modifier | modifier le code]Plusieurs commerces et activités artisanales dynamisent Salles-Lavalette.
La commune compte une entreprise de fournitures et matériel agricole, les établissements Simmonet. Cette entreprise familiale, renommée dans les alentours, compte cinq emplois[47].
Salles-Lavalette compte aussi une entreprise de maçonnerie.
Une microbrasserie paysanne a vu le jour en 2019, la Nouge, qui produit bières blondes, ambrées et stouts. Les ingrédients sont produits à la ferme (orge et houblon).
Commerces
[modifier | modifier le code]Une boulangerie, la boulangerie du moulin Sartier, a ouvert fin 2010 au cœur du bourg. Le pain est fabriqué avec la farine moulue au moulin, patrimoine communal, et avec le blé produit sur la commune. On peut également y déguster viennoiseries et pâtisseries.
Le bourg accueille aussi un bar-restaurant sur la place du village face à la mairie et l'école.
Équipements, services et vie locale
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]L'école est un RPI entre Montignac-le-Coq, Palluaud et Salles-Lavalette. Salles accueille l'école maternelle, et Montignac et Palluaud les écoles élémentaires, avec une classe unique chacune.
Le secteur du collège est Montmoreau[48].
Marchés
[modifier | modifier le code]Un marché réunit tous les vendredis matin de 9 h à 12 h 30 des producteurs locaux dont les maraîchers biologiques installés sur les terres communales.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]- L'église.
- Le portail.
L'église paroissiale Saint-Martin est au centre du bourg et surplombe la vallée.
Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]La commune comptait de nombreux moulins sur la Lizonne. Le moulin Sartier était un moulin à papier au XVIIe siècle avant d'être un moulin à blé à partir du XVIIIe siècle et même à huile de noix. La minoterie et ses machines datent de 1907[49].
- La roue à aubes.
- La meule pour broyer les noix.
- La salle des broyeurs.
- Le plansichter, servant de tamis.
- Le blutoir, à section hexagonale.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Voir aussi Salles-d'Angles,Salles-de-Barbezieux et Salles-de-Villefagnan dans le même département.
- Décédé en fonctions.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Salles-Lavalette » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- Carte du BRGM sous Géoportail
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Montmoreau », sur Infoterre, (consulté le ).
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Salles-Lavalette », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
- « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF] 720020064 - Marais alcalins de la vallée de la Nizonne, GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte de la ZNIEFF 720008181, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- [PDF] - Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes, Jean Terrisse (LPO), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte de la ZNIEFF 540120099, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- [PDF] 540003487 - Tourbières de Vendoire, Jean Terrisse, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte de la ZNIEFF 540003487, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- Carte du site FR7200663, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- [PDF] FR7200663 - Vallée de la Nizonne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
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- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 580.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 373
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- Carine Daulon, nouvelle maire de Salles-Lavalette. Charente libre, 13 octobre 2017.
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Salles-Lavalette (16362) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
- Site communal, « Salles-Lavalette, découvrir », (consulté le ).
- « AOC Grande Champagne, Grande Fine Champagne, Petite Champagne, Fine Champagne, Borderies, Fins Bois et Bons Bois », sur inao.gouv.fr, (consulté le ).
- Bulletin officiel du Ministère de l'Agriculture, « Cahier des charges de l'appellation d'origine « Noix du Périgord » » [PDF], (consulté le )
- « Ets Simmonnet et fils », (consulté le ).
- Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le ).
- « Moulin Sartier », notice no IA00066399, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- « Salles-Lavalette », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Salles-Lavalette », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- Catillus Carol, « Salles-Lavalette », (consulté le )