Sarmapa — Wikipédia

Statue tibétaine, présente dans une Sarmapa

Sarmapa (Du tibétain : གསར་མ, Wylie : gsar ma, « nouvelles écoles »[1], est le nom des écoles du bouddhisme tibétain apparues à partir du XIe siècle, lors de la deuxième diffusion du bouddhisme au Tibet. Il s'agit des écoles Kagyüpa, Sakyapa et Kadampa, cette dernière donnant plus tard naissance à l’école Gelugpa[2].

L'école Jonang également issue de cette mouvance a disparu au XVIIe siècle, lors de sa fusion forcée avec le Gelugpa par Lobsang Gyatso, 5e dalaï-lama, qui prit le pouvoir religieux sur le Tibet en 1642, sous l'impulsion du mongol qoshot Güshi Khan devenu roi du Tibet, mettant fin à la période Phagmodrupa (1351 — 1642) sur le Tibet central et inaugurant la période dite du Ganden Phodrang (1642 — 1959) sur le Tibet et Qinghai.[réf. nécessaire]

Notes et références

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  1. Francesca Prescendi, Youri Volokhine, Dans le laboratoire de l'historien des religions: mélanges offerts à Philippe Borgeaud, Numéro 24 de Religions en perspective, Labor et Fides, 2011 (ISBN 2830914287 et 9782830914283), p.
  2. Bruce Newman, A Beginner's Guide to Tibetan Buddhism: Notes From A Practitioner's Journey, p. 101