Secrétariat d’État à la Défense (Cameroun) — Wikipédia
Secrétariat d’État à la Défense
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Secrétaire d'État | Galex Etoga (depuis ) |
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Le secrétariat d’État à la Défense (SED) au Cameroun est un service en lien avec la sécurité au Cameroun. Il fait office de service d’enquête et dépend de la gendarmerie nationale.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le secrétariat d’État à la Défense (SED) au Cameroun est basé à Yaoundé au Cameroun. Il est situé près du lac municipal, au centre de la ville[1].
Pour quelques détenus transférés à la prison centrale de Kondengui, le SED a représenté l'antichambre dans le cadre d'enquêtes préliminaires. Le journal Jeune Afrique le nomme la prison des secrets[2].
Il est imaginé par Ahmadou Ali. Pour des détenus comme Titus Edzoa.
Anciennement siège de la gendarmerie, il est aménagé pour accueillir des détenus et présumés considérés sensibles. Les conditions de séjour y sont relativement meilleures que celle de Kondengui mais l'isolement y est plus grand[2].
Attributions et compétences
[modifier | modifier le code]Le SED est un service d’enquête et dépend de la gendarmerie nationale du Cameroun.
Personnalités en lien avec le SED
[modifier | modifier le code]Administration
[modifier | modifier le code]Le SED est sous la direction de Galex Etoga[3],[4],[5],[6]. Il a été sous la tutelle de Jean-Baptiste Bokam[7].
Personnalités détenues ou y ayant transité ou été entendus
[modifier | modifier le code]- Michel Thierry Atangana[8]
- Jean-Pierre Amougou Belinga[9]
- Marafa Hamidou Yaya[10]
- Bruno Bidjang[11]
- Mohammed Iya[12]
- Léopold Maxime Eko Eko
- Bergeline Domou
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Le SED, cette prison « née de la peur » du régime Biya - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
- « Plongée au cœur du SED, la « prison des secrets » du Cameroun - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
- « sed-gn », sur Gendarmerie Nationale (consulté le )
- « Galax ETOGA, Secrétaire d’Etat à la Défense Chargé de la Gendarmerie Nationale à la Maison du Combattant de Yaoundé », sur onacam.org (consulté le )
- « Collaborateurs du Chef de l'Etat », sur www.prc.cm (consulté le )
- « Affaire Martinez Zogo : qui est Galax Yves Landry Etoga, chargé de l’enquête ? - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
- « Jean-Baptiste Bokam, un rouage du système Biya, s’est éteint - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
- « Cameroun : « Very Important Prisoners », les VIP du secrétariat d’État à la Défense - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
- « Affaire Martinez Zogo : les secrets (et les zones d’ombre) du rapport d’enquête - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
- « Paul Biya, Marafa Hamidou Yaya et l’impossible pardon - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
- « Au Cameroun, Bruno Bidjang et le tribunal de l’indifférence - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
- Investir au Cameroun Publication, « Cameroun : Iya Mohammed interpellé et gardé au Secrétariat d’Etat à la défense », sur Investir au Cameroun (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Rose Chia Fonchingong, Stifled justice in Cameroon : detained for six years without judgement, Langaa Research & Publishing CIG, Bamenda, 2016, 98 p. (ISBN 9789956763764)
- Georges Dougueli, « Reportage à Kondengui, la prison centrale de Yaoundé », Jeune Afrique, 15 décembre 2009 [1]
- « Une journée à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé », Mediapart, 15 février 2015 [2]
- Michel Biem Tong, « À la prison de Yaoundé, les chanceux dorment assis, les autres debout », Le Monde Afrique, 15 février 2017 [3]