Section de l'Unité — Wikipédia

La section de l’Unité, également appelée section des Quatre-Nations, était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne[1].

Représentants

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Elle était représentée à la Commune de Paris par[2] :

Cette section se nomma tout d’abord « section des Quatre-Nations », nom qu’elle n’abandonna en .

Secteur de l’Institut de Saint-Germain-des-Prés.

La rue des Saints-Pères, à droite, jusqu’au quai des Théatins ; les quais des Théatins, des Quatre-Nations et de Conti, depuis la rue des Saints-Pères jusqu’au Pont-Neuf ; les rues Dauphine et des Fossés-Saint-Germain, à droite du Pont-Neuf, à la rue des Boucheries ; la rue des Boucheries à droite ; la rue du Four à droite ; la Croix-Rouge, à droite, jusqu’à la rue des Saints-Pères[3].

Les rues des Petits-Augustins, de Seine, Mazarine, des Marais, Guénégaud, de Nevers, de Buci, des Mauvais-Garçons-Saint-Germain, Jacob, du Colombier, des Deux-Anges, Saint-Benoit, Bourbon-le-Château, de l'Échaudé, Sainte-Marguerite, des Ciseaux, de l'Égout, Taranne, du Sabot, du Dragon, du Sépulcre, petite rue Taranne, l'enclos de la Foire Saint-Germain, etc. ; et généralement tous les rues, culs-de-sac, places, etc., enclavés dans cette limite.

La section de l'Unité se réunissait dans l’église Saint-Germain-des-Prés.

21 600 habitants, dont 2 310 ouvriers et 1 400 économiquement faibles. La section comprenait 3 900 citoyens actifs.

9 Thermidor an II

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Lors de la chute de Robespierre, le 9 thermidor an II (), la section de l’Unité resta fidèle à la Convention nationale, un seul de ses représentants prêta serment à la Commune de Paris, Jean Paquotte, guillotiné le 11 thermidor an II ().

Après le regroupement par quatre des sections révolutionnaires par la loi du 19 vendémiaire an IV () qui porte création de 12 arrondissements, la présente section est maintenue comme subdivision administrative, puis devient, par arrêté préfectoral du , le quartier de la Monnaie (10e arrondissement de Paris)[4].

Lien externe

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Notes et références

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