Shadow (entreprise) — Wikipédia

Shadow
logo de Shadow (entreprise)
Logo de Shadow.

Création
Fondateurs Emmanuel Freund
Asher Kagan
Stéphane Héliot
Forme juridique Société par actions simplifiée
Slogan Free Minded
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Direction Octave Klaba (président)
Actionnaires HubiC (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité Cloud computing
Produits Shadow
Partenaires Intel, Microsoft, Nvidia, Ericsson, Logitech, Proximus, Charter Communications, 2CRSI, Orange, OVHcloud
Effectif Entre 120 et 150
SIREN 891586299Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web shadow.tech

Shadow (anciennement Blade) est une société française spécialisée dans le cloud computing via son service « Shadow ». Cette société met à disposition un ordinateur dans un centre de données accessible à distance via une application ou un terminal, permettant à ses clients d'exploiter les composants informatiques de l'appareil à l'aide d'une connexion Internet.

Cet ordinateur dans le cloud devient utilisable depuis n'importe quelle connexion internet haut débit, à la manière d'un ordinateur personnel, que ce soit pour du jeux vidéo ou d'autres usages.

En 2015, Emmanuel Freund, Stéphane Héliot et Asher Kagan-Criou décident de créer leur start-up Blade, à l'origine du PC dans le cloud Shadow. Au début 2016, les fondateurs décident de faire une première levée de fonds de 3 millions d'euros, puis de 10 millions en octobre et enfin de 51 millions en 2017, auprès de Pierre Kosciusko-Morizet (Priceminister.com), Michaël Benabou (Vente-privée.com) et de l'homme d'affaires thaïlandais Nopporn Suppipat[1],[2],[3].

En , Blade est retenu dans la liste des start-up du Next40[4].

En , Blade lance une levée de fonds de 30 millions d'euros, dans un contexte d'arrivée des GAFAM sur son secteur[5],[6],[7]. Shadow comptait plus de 70 000 utilisateurs à la même période[5].

En , Blade change de CEO et CTO pour Mike Fischer et Jean-Baptiste Kempf[8]. En novembre, Shadow annonce avoir plus de 100 000 utilisateurs actifs[9].

En , Blade est placé en redressement judiciaire[10],[11].

Le tribunal de commerce de Paris confie le à HubiC, fondée par Octave Klaba, la reprise de l'entreprise. À la suite de cela, la société Blade est en cession et Shadow est géré par HubiC[12].

Blade annonce en une augmentation de ses tarifs ainsi que l'arrêt de ses formules avec engagement pour permettre au service d'acquérir une stabilité financière[9],[13].

L'entreprise change de nom dans la suite de l'année 2021, passant de « Blade » à « Shadow »[14],[15]. Le , l'entreprise annonce acquérir la société Genymobile pour un montant non-précisé[16].

La famille Klaba et la Caisse des Dépôts regroupent Shadow et le moteur de recherche Qwant dans une nouvelle structure, nommée Synfonium. L'objectif est de proposer à terme une alternative à Google Workspace et Office 365, proposant une suite de logiciels de productivité en cloud[17].

Notes et références

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  1. Sylvain Rolland, « Startups : le français Blade lève 51 millions d'euros pour l'ordinateur du futur », sur La Tribune, (consulté le ).
  2. Vincent Fagot, « L’entreprise française Blade ambitionne de faire disparaître le PC dans le cloud », sur Le Monde, (consulté le ).
  3. Lucie Ronfaut, « Blade lève 51 millions d'euros pour construire l'ordinateur du futur », sur Le Figaro, (consulté le ).
  4. Gaëlle Ménage, « Next40 : Forbes Vous Fait Découvrir Les Pépites De La French Tech », sur Forbes France, (consulté le ).
  5. a et b François Manens, « Shadow lève 30 millions d'euros et divise par deux son prix pour contrer Google », sur La Tribune, (consulté le ).
  6. Florian Dèbes, « L'ordinateur Shadow de Blade s'allie à OVHcloud », sur Les Échos, (consulté le ).
  7. Elsa Bembaron, « Shadow lève 30 millions d’euros pour diversifier ses offres », sur Le Figaro, (consulté le ).
  8. David Legrand, « Blade nomme de nouveaux CEO et CTO pour relancer Shadow », Next INpact,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. a et b Remi Lou, « Shadow double le prix de son offre de base », sur Journal du Geek, (consulté le ).
  10. David Legrand, « Blade (Shadow) est dans une situation financière difficile, dans l'attente d'un repreneur », sur Next INpact, (consulté le ).
  11. Mathieu Chartier, « Blade, éditeur de l'ordinateur dans le cloud Shadow, en redressement judiciaire », sur Les Numériques, (consulté le ).
  12. Vincent Fagot, « Jeux vidéo : Blade repris par hubiC, la société d’Octave Klaba », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. Nathan Le Gohlisse, « Blade : Shadow va doubler ses tarifs pour devenir profitable », sur Frandroid, (consulté le ).
  14. Patrick Randall, « Les nouvelles ambitions de Shadow après son rachat par Octave Klaba », sur Les Numériques, (consulté le ).
  15. François Manens, « Sous l'impulsion d'OVHCloud, la transformation radicale de Shadow, pépite déchue de la French Tech », sur La Tribune, (consulté le ).
  16. « « Android as a Service » : Shadow rachète Genymobile », sur Next INpact, .
  17. « Les frères Klaba (OVH) réorganisent Shadow, en difficulté », sur l'Informé, (consulté le )

Liens externes

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