Sonate K. 519 — Wikipédia
Sonate K. 519 fa mineur — , Allegro assai, 171 mes. ⋅ K.518 ← K.519 → K.520 ⋅ L.474 ← L.475 → L.476 ⋅ P.444 ← P.445 → P.446 ⋅ F.463 ← F.464 → F.465 — ⋅ XIII 5 ← Venise XIII 6 → XIII 7 ⋅ XV 5 ← Parme XV 6 → XV 7 ⋅ I 61 ← Münster I 62 → I 63 |
La sonate K. 519 (L.475) en fa mineur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.
Présentation
[modifier | modifier le code]La sonate en fa mineur, K. 519, notée Allegro assai, est la seconde d'un couple avec la sonate précédente dans la tonalité relative majeure ; cependant, la K. 519 se termine en majeur elle aussi (voir sonate K. 552 pour le même procédé). Ici abondent les octaves[1] et « l'écho lointain des cors de chasse », comme dans les sonates K. 477 et 494[2]. Considérant le registre de l'instrument nécessaire, les musicologues Jane Clark et John Henry van der Meer (nl), situent la composition de la paire, après 1746[3],[4].
Manuscrits
[modifier | modifier le code]Le manuscrit principal est le numéro 6 du volume XIII (Ms. 9784) de Venise (1757), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XV 6 (Ms. A. G. 31420), Münster I 62 (Sant Hs 3964) et Vienne C 43 (VII 28011 D)[5].
- Parme XV 6.
- Venise XIII 6.
Interprètes
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Fichiers audio | |
Domenico Scarlatti, Sonate K. 519 | |
interprétée au clavecin par Wanda Landowska (1934) | |
Domenico Scarlatti, Sonate K. 519 | |
interprétée au piano par Marcelle Meyer (1954) | |
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La sonate K. 519 est défendue au piano notamment par Marcelle Meyer (1946 et 1954, EMI), Clara Haskil (1950, Westminster Records/DG), András Schiff (1977, Hungaroton), Mikhaïl Pletnev (1994, Virgin), Beatrice Long (1996, Naxos, vol. 4), Mūza Rubackytė (2000, Lyrinx), Christian Zacharias (2002, MDG), Marcela Roggeri (2006, Transart), Daria van den Bercken (2017, Sony).
Au clavecin, elle est enregistrée par Wanda Landowska (1934), George Malcolm (1954, Archiv), Zuzana Růžičková (1965, 1976, Supraphon), Rafael Puyana (1984, Harmonia Mundi), Scott Ross (Erato, 1985[6], Trevor Pinnock (1987, Archiv), Richard Lester (2004 Nimbus, vol. 5) et Justin Taylor (2018, Alpha).
David Schrader l'interprète au piano-forte (1997, Cedille) ; Janne Rättyä (Ondine) et Mie Miki (1997, Challenge Classics/Brilliant Classics) à l'accordéon. Le Quatuor de saxophones italien en donne une transcription (2017, Da Vinci Classics).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Chambure 1985, p. 232.
- Kirkpatrick 1982, p. 227.
- (en) Jane Clark, « Domenico Scarlatti and the Spanish Folk Music: A Performer's Re-Appraisal », Early Music, vol. 4, no 1, , p. 20-21 (JSTOR 3126018).
- (en) John Henry van der Meer, « The Keyboard String Instruments at the Domenico Scarlatti », The Galpin Society Journal, vol. 50, , p. 136–161.
- Kirkpatrick 1982, p. 473.
- Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )
Sources
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Ralph Kirkpatrick (trad. de l'anglais par Dennis Collins), Domenico Scarlatti, Paris, Lattès, coll. « Musique et Musiciens », (1re éd. 1953 (en)), 493 p. (ISBN 978-2-7096-0118-4, OCLC 954954205, BNF 34689181).
- Alain de Chambure, « Domenico Scarlatti : Intégrale des sonates — Scott Ross », p. 232, Erato (2564-62092-2), 1985 (OCLC 891183737) .
Liens externes
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- Ressource relative à la musique :