Spiracle — Wikipédia
Un spiracle est, en zoologie, une ouverture à la surface du corps de certains animaux débouchant généralement sur le système respiratoire. On trouve des stigmates chez les arthropodes et chez certains vertébrés.
Arthropodes
[modifier | modifier le code]Chez les insectes et certaines araignées, les stigmates, appelés spiracles, permettent à l'air d'entrer dans les trachées[1]. Cependant, les deux groupes diffèrent dans la façon dont fonctionnent les trachées. Chez les insectes, les tubes trachéaux délivrent de façon primaire l'oxygène directement aux tissus de l'animal. Chez les araignées, en revanche, l'oxygène diffuse dans l'hémolymphe[2]. Un effet de diffusion similaire se produit également chez certaines chenilles d'insectes. Chez ces dernières, la respiration fait plus penser à une respiration pulmonée. D'ailleurs, chez des araignées et d'autres arachnides, il existe des structures appelées poumons (poumons en feuillets (en)).
Chez les insectes, il s'agit d'un trou percé dans les pleurites (sclérites latéraux) de l'exosquelette. On trouve un stigmate de chaque côté d'un segment de l'abdomen. On trouve aussi des stigmates sur le thorax de l'insecte. On voit l'abdomen se rétracter puis se dilater afin de faire pénétrer l'air dans le système de trachées.
Vertébrés
[modifier | modifier le code]Chez certains poissons le stigmate est un petit trou derrière chaque œil menant à la bouche. Chez les poissons les plus primitifs, les agnathes, la première ouverture branchiale immédiatement derrière la bouche est essentiellement similaire aux autres ouvertures. Avec la formation de la mâchoire chez les premiers Gnathostomata, cette fente branchiale a été « coincée » entre la « tige » de devant les branchies (devenue aujourd'hui la mâchoire) et la tige suivante, l'os hyomandibulaire, reliant la mâchoire au crâne. Cette branchie s'est progressivement fermée par le bas, l'ouverture restante réduite à un petit trou devenant le stigmate. Le stigmate est toujours présent chez tous les poissons cartilagineux, à l'exception des chimères, et chez les poissons osseux comme les cœlacanthes, les esturgeons et les polypteridés. Il est également considéré comme une échancrure otique dans le crâne des labyrinthodontes aujourd'hui éteints, et est susceptible d'être le pendant de l'ouverture de l'oreille des amniotes.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- Fouts, William. . Marine Science Dept. Orange Coast College.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Spiracle » (voir la liste des auteurs).
- Solomon, Eldra, Linda Berg, Diana Martin. 2002. Biology. Brooks/Cole
- Foelix, Ranier. 1996. Biology of Spiders. Oxford U. Press