Square René-Viviani — Wikipédia
Square René-Viviani | |||
Vue générale depuis Notre-Dame de Paris ; en arrière-plan, l'église Saint-Julien-le-Pauvre. | |||
Géographie | |||
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Pays | France | ||
Commune | Paris | ||
Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Sorbonne | ||
Superficie | 0,426 5 ha | ||
Histoire | |||
Création | 1928 | ||
Caractéristiques | |||
Lieux d'intérêts | Plus vieil arbre de Paris (robinier de 1601) | ||
Localisation | |||
Coordonnées | 48° 51′ 08″ nord, 2° 20′ 51″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris | |||
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Le square René-Viviani est un espace vert situé dans le 5e arrondissement de Paris, près de la Seine.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]D’une superficie de 4 265 m2, le square est situé entre le quai de Montebello sur la Seine au nord, et l'église Saint-Julien-le-Pauvre au sud, à l’emplacement d’une ancienne annexe de l’Hôtel-Dieu et de maisons. Il possède trois entrées : l'une par le 2, rue du Fouarre ; l'autre au niveau du 25, quai de Montebello, au croisement avec la rue Saint-Julien-le-Pauvre et une autre plus haut, le long de cette même voie.
Il est accessible aux personnes à mobilité réduite sur certaines zones. Il compte un point d'eau potable. Les chiens doivent y être tenus en laisse dans les allées[1].
Le square René-Viviani est desservi par les lignes B et C du RER à la gare Saint-Michel - Notre-Dame, par les lignes de métro 4 à la station Saint-Michel et 10 à la station Cluny-La Sorbonne.
Historique
[modifier | modifier le code]Créé en 1928, le square René-Viviani est situé au nord et autour de l'église Saint-Julien-le-Pauvre. Une partie de la façade arrière du lieu de culte donne directement sur le jardin. L'église était située sur une des routes du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Dante et Pétrarque y ont notamment prié[1]. En vis-à-vis du square, de l'autre côté de la Seine, se trouve la cathédrale Notre-Dame.
En 1939, Paul Tournon est chargé d’établir les plans du « musée de la Civilisation chrétienne », autour de l’église Saint-Julien-le-Pauvre. Le projet est abandonné en 1941[2].
Le square doit son nom à l'avocat et homme politique français René Viviani (1863-1925), un temps député du 5e arrondissement de Paris à la fin du XIXe siècle, premier ministre du Travail et inventeur de l'impôt sur le revenu.
En , la dénomination « allée Amandine-Giraud » est attribuée à une allée du square, côté rue du Fouarre, rendant hommage à une plongeuse de la Brigade fluviale de Paris morte en service au cours d'un entraînement de plongée dans la Seine au niveau du Petit-Pont-Cardinal-Lustiger le [3],[1].
Éléments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]Le square a la particularité d'abriter un robinier (Robinia pseudoacacia) planté en 1601 par le botaniste Jean Robin, qui introduisit l'espèce en France. Cet arbre, haut de 11 m et d'une circonférence de 3,85 m, est classé « arbre remarquable » et est considéré comme le plus vieil arbre de Paris[4],[5],[6],[1].
Le square comprend aussi, côté rue Lagrange, un frêne à fleurs et, longeant la rue Saint-Julien-le-Pauvre, un pterocarya[1].
- Le même robinier en hiver.
Dans le square se trouvent également une fontaine de bronze moderne du sculpteur Georges Jeanclos (1996, remplaçant une fontaine Wallace), une stèle à la mémoire des enfants juifs en bas âge du 5e arrondissement morts en déportation pendant la Seconde Guerre mondiale[Note 1], un puits du XIIe siècle[Note 2], ainsi que des vestiges de balustrades, pinacles et chapiteaux gothiques[1].
- Stèle à la mémoire des enfants juifs en bas âge déportés.
- Ancien puits.
- Le square en direction de Notre-Dame.
- Plaque au sujet de la fontaine (entrée du square).
- Plaque au sujet de la fontaine (dans le square).
- Plaque de l'allée Amandine-Giraud.
- Vue de l'église Saint-Julien-le-Pauvre depuis le square.
- Vieilles pierres sculptées.
- Idem.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Des stèles similaires se trouvent square Louvois (2e arrondissement), square Félix-Desruelles (6e arrondissement), jardin Tereska-Torrès-Levin (8e arrondissement), jardin Villemin (10e arrondissement) et square Lamartine (16e arrondissement).
- Le puits était situé dans la cour de l’immeuble du no 4 rue du Fouarre qui a été détruit pour l’agrandissement du square[2].
Références
[modifier | modifier le code]- « Square René Viviani », sur paris.fr (consulté le ).
- Alexandre Gady et Sylvain Pelly, La Montagne Sainte-Geneviève et le Quartier latin, Hoëbeke, (ISBN 978-2-84230-067-8).
- Dénomination « allée Amandine Giraud » attribuée à une allée du square René-Viviani situé 2, rue du Fouarre (5e).
- « Les arbres remarquables à Paris », www.paris.fr.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de Minuit, , 1583 p. (ISBN 2-7073-1054-9), p. 452.
- « Si le plus vieil arbre de Paris, le robinier du square Viviani, nous contait son histoire... », www.paris.fr, 21 mars 2019.
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]- Square René-Viviani sur le site de la mairie de Paris