Suffren (croiseur) — Wikipédia

Suffren
illustration de Suffren (croiseur)
Le Suffren en 1931.

Autres noms Océan
Type Croiseur
Classe Suffren
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Quille posée
Lancement
Armé
Statut Retiré du service le
Équipage
Équipage 773 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 194 mètres
Maître-bau 9,1 m
Tirant d'eau 6,35 m
Déplacement 10 000 tonnes
Port en lourd 12 928 tonnes
Propulsion 3 turbines Rateau-Bretagne
8 chaudières Guyot du Temple
Puissance 90 000 ch
Vitesse 31 nœuds (57 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage coque : 60 mm
pont: 25 mm
tourelles : 30 mm
Armement 4 × 2 canons de 203 mm
8 canons de 75 mm AA
8 canons de 37 mm AA
4 × 2 mit. de 13,2 mm AA
2 × 3 TLT de 550 mm
Rayon d'action 4 500 milles marins (8 300 km) à 15 nœuds (28 km/h)
Aéronefs 2 hydravions Loire-Nieuport 130, 2 catapultes, une grue
Pavillon France

Le Suffren était un croiseur lourd de classe Suffren, ayant servi dans la Marine nationale française. Il fut, comme beaucoup d'autres navires avant lui, nommé en l'honneur du vice-amiral Pierre André de Suffren.

Au début du mois de , les croiseurs Suffren, Duquesne, Tourville et Duguay-Trouin ainsi que trois contre-torpilleurs participent à l'opération Vado en représailles contre l'Italie qui avait déclaré la guerre à la France le . Plus tard en juin, le Suffren participe à une opération commune avec la Royal Navy — la dernière avant l'Armistice.

Lors de l'Armistice du 22 juin 1940, le Suffren se trouve à Alexandrie, en Égypte, en compagnie d'autres navires de guerre français. Contrairement à la situation à Mers el-Kébir, les amiraux britanniques et français, Cunningham et Godfroy, parvinrent à s'entendre. Le Suffren, comme les autres unités françaises, est interné sous contrôle britannique le , son mazout et ses munitions débarqués. Il rejoint le camp allié et il est réarmé le après avoir été modernisé.

Le , le Suffren porte secours aux survivants du Ville de Canton, torpillé au large de Beira, au Mozambique.

Henri Martin prétend que le croiseur a bombardé la ville de Haiphong en Indochine française en 1946, mais seuls 3 avisos ont participé à cette opération[1].

Il est déclassé le , devenu ponton école à Toulon, il prend alors le nom d’Océan. Durant cette époque, il sert au sein du Groupe d'école d'armes pour la formation à la lutte anti sous-marine jusqu'à l'ouverture du centre d'instruction naval de Saint-Mandrier en 1971. C'est un des derniers bâtiments français où les marins dorment encore dans des hamacs car il n'était pas équipé de couchettes.

Quatre chaloupes pour le transport des élèves de l'école, communément appelées « barcasses », constituaient sa drome. Seul un groupe électrogène de secours fonctionnait, le chauffage étant assuré par un « chaland chauffeur » accosté au ponton.

Notes et références

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  1. (fr) Maurice Vaïsse, L'Armée française dans la guerre d'Indochine (1946-1954) : Adaptation ou inadaptation, 2000, p. 276

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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