Tapari (rivière) — Wikipédia
Tapari | |
Caractéristiques | |
---|---|
Bassin | 12 800[1] km2 |
Bassin collecteur | Bahr el-Ghebel |
Cours | |
Source | Plateau à environ 14 km au sud-ouest de Jambo |
· Altitude | 700 m |
· Coordonnées | 4° 57′ 42″ N, 30° 40′ 03″ E |
Confluence | Bahr el-Ghebel |
· Coordonnées | 31° 25′ 04″ N, 31° 25′ 04″ E |
Géographie | |
Pays traversés | Soudan du Sud |
Subdivisions du Soudan du Sud | Lacs |
Subdivisions du Soudan du Sud | Équatoria-Central |
Subdivisions du Soudan du Sud | Équatoria-Occidental |
Principales localités | Nyiel |
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La rivière Tapari, également appelée rivière Gel, est une rivière du Soudan du Sud[2]. C'est un affluent en rive gauche de la rivière Bahr el-Ghebel[3],[4],[1].
Description
[modifier | modifier le code]La rivière prend sa source dans État d'Équatoria-Occidental à environ 700 mètres d'altitude sur un plateau zone inhabité bordée au sud et à l'ouest par le bassin de la Yei à environ 14 km au sud-ouest du village de Jambo (4° 57′ 42″ N, 30° 40′ 03″ E). Le ruisseau se dirige vers le nord-ouest où il rejoint l'autre ruisseau de tête venu du sud-ouest (5° 01′ 23″ N, 30° 40′ 16″ E). La petite rivière intermittente se dirige vers le nord forme des bancs de sable au fond d'une vallée boisée encaissée (5° 01′ 57″ N, 30° 40′ 30″ E), renforcée en aval du pont de la route de Jambo par un affluent venu du sud-ouest (5° 07′ 28″ N, 30° 39′ 56″ E). La rivière reçoit un affluent venu de l'ouest (5° 11′ 41″ N, 30° 41′ 56″ E) dans une vallée encaissée devenant fortement boisée au milieu de la savane arbustive, recevant un affluent quasiment équivalent venu du sud-ouest (5° 21′ 18″ N, 30° 43′ 05″ E).
La rivière renforcée poursuit un cours sinueux vers le nord, passant à l'est de Kediba sous la route d'Amadi à Terekeka (5° 30′ 43″ N, 30° 43′ 59″ E). Le paysage s'aplanit en aval avec une vallée qui s'élargit et une rivière formant des méandres et bras-morts dans le lit majeur, recevant un modeste affluent venu du sud-ouest (5° 34′ 25″ N, 30° 44′ 21″ E), passe dans l'État Équatoria-Central (5° 40′ 20″ N, 30° 47′ 43″ E) avec un cours très sinueux formant d'innombrables méandres et bras-morts s'étalant dans le lit majeur large d'environ 4 km (6° 08′ 52″ N, 31° 17′ 01″ E). La vallée tourne ensuite vers le nord-est, la rivière passe dans l'État des Lacs (6° 02′ 25″ N, 30° 51′ 59″ E) et arrose la ville de Nyel en collectant un affluent venu du sud (6° 06′ 41″ N, 31° 10′ 24″ E) puis passe sous la route de Yirol à Minkamman (6° 05′ 37″ N, 31° 13′ 04″ E).
La rivière coule en aval dans une zone de plaine marécageuse, reçoit un important affluent venu du sud (6° 08′ 52″ N, 31° 17′ 01″ E) lui donnant sa direction vers le nord, se divise en deux branches (6° 13′ 13″ N, 31° 17′ 34″ E) se réunissant en aval (6° 17′ 34″ N, 31° 19′ 25″ E). Une partie du flux alimente le marais (6° 17′ 52″ N, 31° 19′ 21″ E), la rivière poursuivant son chemin vers le nord puis vers l'est (6° 20′ 42″ N, 31° 20′ 42″ E) en se divisant en plusieurs branches (6° 20′ 45″ N, 31° 22′ 29″ E). Le flux principal se dirige vers l'est (6° 20′ 59″ N, 31° 23′ 37″ E) rejoignant un lac (6° 21′ 02″ N, 31° 24′ 22″ E puis un bras du Bahr el-Ghebel (6° 21′ 03″ N, 31° 25′ 04″ E) à hauteur du lac Fajarial. Le flux au nord se perd dans le marais bordant la rive gauche du Bahr el-Ghebel (6° 22′ 09″ N, 31° 23′ 57″ E)
Hydrologie
[modifier | modifier le code]La rivière Tapari draine un bassin de 12 800 km2. Les précipitations annuelles moyennes sont de 1 050 millimètres[1].
À l'est de Kediba sur la route d'Amadi à Terekeka, le lit mineur a une largeur de 50 mètres et une profondeur maximale de 4 mètres, avec un débit non connu[1].
Environnement
[modifier | modifier le code]La rivière est densément boisée dans sa haute vallée, mais plus en aval se trouvent des bandes de plaine herbeuse de chaque côté et finalement, la forêt cède la place à une plaine herbeuse ouverte. La rivière serpente à travers une plaine inondable qui s'élargit progressivement dans son cours inférieur[3]. Au nord de Nyel, la rivière pénètre dans une grande lagune à partir de laquelle plusieurs petits cours d'eau mènent à un marécage d'herbe.
Chaque année, l'État des Lacs subit des inondations de juillet à décembre, certaines parties étant totalement isolées[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Mamdouh Shahin, Hydrology of the Nile Basin, Amsterdam, Elsevier, (ISBN 978-0-08-088756-2, lire en ligne), page 35.
- « River Tapari - Carte - Ruisseau - Soudan du Sud - Mapcarta », sur Mapcarta, (consulté le ).
- (en) Harold Edwin Hurst, P. Phillips et R. P. Black, The Nile Basin, vol. 1, Le Caire, Ministère des travaux publics d'Égypte, , 160 p. (lire en ligne), page 85.
- Les affluents du Bahr el-Ghazal d'ouest en est sont les rivières Bahr al-Arab (ou Kiir), Lol, Jur, Tonj (ou Ibba), Gel (ou Meridi) et Naam tandis que les rivières Yei (ou Lau) et Tapari (ou Gel) sont des affluents du Bahr el-Ghebel.
- (en) Organisation internationale pour les migrations, « State Report Warrap Village Assessments and Returnee Monitoring », sur Organisation internationale pour les migrations, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Nil Blanc
- Bahr el-Ghebel
- Bahr el-Ghazal
- Jur
- Tonj
- Gel
- Naam
- Yei
- Sudd
- Bassin du Nil
- Liste des rivières du Soudan du Sud
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Safwat Gabr et Mohammed el bastawesy, « The implications of the topographic, hydrologic, and tectonic settings on the development of Bahr El-Ghazal catchment, South Sudan », sur researchgate.net, (consulté le )
- Patricia Hugonin, « Sud-Soudan, le « pays des rivières ». Les défis des ressources en eau », Afrique contemporaine, vol. 2013/2, no 246, , p. 116-118 (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, « Information Products for Nile Basin Water Resources Management », sur fao.org, (consulté le )
- (en) J. V. Sutcliffe et Y. P. Parks, « The Hydrology of the Nile », sur hydrosciences.fr, (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Mamdouh Shahin, Hydrology of the Nile Basin, Amsterdam, Elsevier, , 593 p. (ISBN 978-0-08-088756-2, lire en ligne), page 34
- (en) Harold Edwin Hurst, P. Phillips et R. P. Black, The Nile Basin, vol. 1, Le Caire, Ministère des travaux publics d'Égypte, , 160 p. (lire en ligne), page 85