Technopôle de Nancy-Brabois — Wikipédia
Technopôle de Nancy-Brabois | |||
Une des entrées du technopôle de Brabois, côté hippodrome de Brabois | |||
Administration | |||
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Pays | France | ||
Région | Lorraine | ||
Ville | Vandœuvre-lès-Nancy | ||
Fonctions urbaines | Entreprises, technopole | ||
Étapes d’urbanisation | XXe siècle (années 1970) | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 48° 39′ 19″ nord, 6° 08′ 02″ est | ||
Altitude | Min. 395 m Max. 420 m | ||
Transport | |||
Tramway | ligne 1 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle Géolocalisation sur la carte : France | |||
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Le Technopôle de Nancy-Brabois est un technopole situé sur les communes de Vandœuvre-lès-Nancy et de Villers-lès-Nancy au sud-ouest de Nancy. C'est l'un des premiers technopôles aménagés en France à la fin des années 1970 avec ceux de Sophia Antipolis près de Nice, de Villeneuve-d'Ascq près de Lille et d'Inovallée près de Grenoble.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'idée du technopôle voit le jour en –[1].
L'association Nancy Brabois Technopôle est créée en [2].
En est créé, sous la forme d'une société d'économie mixte, le technopôle Henri-Poincaré, qui inclut le plateau de Brabois, le secteur Val de Villers-Aiguillettes (campus de la faculté de sciences), et le campus Artem[3].
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Le technopôle s'étend sur 576 hectares[4].
En il totalise 285 entreprises, 15 000 emplois, 17 000 étudiants et 2 500 chercheurs[5]. Un quart des salariés sont des cadres, et un quart des établissements ont des activités de recherche et développement[6]. En un peu plus de la moitié des emplois étaient des emplois publics, avec en particulier 4 700 emplois pour le CHU et 840 salariés pour l'Université de Lorraine[7].
En il totalise 259 entreprises, 16 000 emplois, 7 000 étudiants et 2 500 chercheurs ; 75 % des emplois étaient des emplois publics, avec en particulier 7 000 emplois pour le CHU et 3 000 salariés pour l'Université de Lorraine.[réf. nécessaire]
Transports
[modifier | modifier le code]Le parc technologique est desservi par plusieurs lignes de bus du réseau Stan et jusqu'en [8] par un tramway. La mise en service du nouveau tramway desservant la montée de Brabois est annoncée pour [4].
Liste des écoles et universités
[modifier | modifier le code]- Université de Lorraine
- Faculté de médecine
- École nationale supérieure d'agronomie et des industries alimentaires (ENSAIA)
- École nationale supérieure d'électricité et de mécanique (ENSEM)
- École nationale supérieure de géologie (ENSG)
- Un des bâtiments de la présidence de l'université de Lorraine
- École d'ingénieurs CESI - Campus d'enseignement supérieur et de formation professionnelle[9]
- Laboratoires et instituts :
Entreprises
[modifier | modifier le code]Les entreprises du technopôle couvrent les domaines informatique, l'audit et le conseil financier, la santé, le génie biomédical, l'agrobioindustrie, l'environnement, l'architecture et les télécommunications.
Parmi les entreprises et instituts présents sur le site figurent les laboratoires Boiron, la Générale de téléphone, l'Institut de cancérologie de Lorraine, MGEN technologie.
Elles se répartissent de la façon suivante : 55 % en informatique/électronique/télécommunications, 20 % médical et biotechnologies, 15 % recherche et 10 % conseil et transfert de technologies[10]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sadoul et Geindre 1990, p. 137.
- « Technopôle Nancy Brabois », sur eco-grandnancy.com (version du sur Internet Archive).
- D.H., « Naissance du technopôle Henri-Poincaré », L'Est républicain, .
- « Technopole Henri-Poincaré », sur grandnancy.eu, .
- Lamia Sahi, « Le technopôle : Un mode de coordination et de coopération au service des PME algériennes », dans Karim Kadir (dir.), Marème Niang Ndiaye (dir.) et Anaïs Trousselle (dir.), Les sentiers du développement, de l'art à la manière, Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée, coll. « Territoires en mutation », , 212 p. (ISBN 978-2-36781-258-8 et 978-2-36781-349-3, DOI 10.4000/books.pulm.3771), p. 105 [lire en ligne].
- « Le technopôle de Nancy-Brabois », Lecture des paysages lorrains, Université ouverte des Humanités.
- « Diagnostic stratégique des sites d'activités ATP du Grand Nancy », sur agencescalen.fr, Aduan avec la Métropole du Grand Nancy et la CCI de Meurthe-et-Moselle, , p. 3.
- Julien Bénéteau, « Après plusieurs incidents dans le tram, les usagers se demandent "si ça ne va pas casser" », L'Est républicain, .
- École d'Ingénieurs CESI - Campus Enseignement Supérieur et de Formation Professionnelle
- « Technopôle de Brabois », Atlas de l'agglomération nancéienne, sur grand-nancy.org, Aduan, Communauté urbaine du Grand Nancy, (version du sur Internet Archive), p. 70–72.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Paul Sadoul et Lucien Geindre, « Le technopôle de Nancy Brabois », Le Pays lorrain, vol. 71, no 2, , p. 137–140 (lire en ligne).