Terre verte — Wikipédia

La terre verte (all. Grüne erde, ang. green earth) est un terme général désignant des pigments minéraux naturels de teinte vert clair (sorte de gris-vert), constitués de différents composés siliceux (fer, manganèse, magnésium, aluminium) et d'autres minéraux. On en trouvait autrefois deux sortes : les terres vertes de Bohème et du Tyrol aux teintes chaudes, et celles de Vérone aux tonalités plus froide^[1] - ville dont elle tire son surnom de « terre de Vérone ».

Utilisée depuis l'Antiquité pour imiter la chrysocolle sous le nom de vert appien^[2], elle fut beaucoup employée par les peintres de la Renaissance, notamment en sous-couche des tons chairs qu'elle rendait plus réalistes (verdaccio).

Elle est classée dans le Colour Index sous le code PG23.

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Nicolas Wacker, La peinture à partir du matériau brut et le rôle de la technique dans la création d'art, Paris, Éd. Allia, 1993, 112 p., p. 33-34
↑ Edgar Baes, Recherches sur les couleurs employées par les peintres anciens depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours, Bruxelles, Imprimerie Baertsoen, 1883, 107 p. (lire en ligne), p. 11

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[1] Nicolas Wacker, La peinture à partir du matériau brut et le rôle de la technique dans la création d'art, Paris, Éd. Allia, 1993, 112 p., p. 33-34

[2] Edgar Baes, Recherches sur les couleurs employées par les peintres anciens depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours, Bruxelles, Imprimerie Baertsoen, 1883, 107 p. (lire en ligne), p. 11

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