Tikuna (S-34) — Wikipédia
Tikuna | |
Le Tikuna | |
Type | Sous-marin d'attaque conventionnel |
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Classe | Tikuna |
Fonction | militaire |
Histoire | |
Constructeur | Arsenal de la Marine de Rio de Janeiro Brésil |
Fabrication | acier |
Quille posée | [1] |
Lancement | |
Commission | |
Équipage | |
Équipage | 36 (7 officiers et 29 matelots)[2] |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 62,00 m |
Tirant d'eau | 5,80 m |
Déplacement | 1 250 tonnes |
À pleine charge | 1 454 tonnes en surface, 1 586 t en immersion |
Propulsion | 4 moteurs diesel MTU 396 1 moteur électrique de propulsion 480 éléments de batteries Saturnia 31DD16 |
Vitesse | 20 nœuds (37 km/h) en surface |
Profondeur | supérieure à 200 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 8 tubes lance-torpilles de 533 mm, torpilles ATK Alliant Techsystems Mk.42 ADCAP[3] |
Rayon d'action | 50 jours d’autonomie |
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Le Tikuna (pennant number : S-34) est un sous-marin de classe Tikuna de la marine brésilienne. Il a été construit dans l’Arsenal de la Marine de Rio de Janeiro (AMRJ), puis lancé en et incorporé à la marine en , lorsqu’il a été transféré à la force sous-marine[1].
Conception
[modifier | modifier le code]C’est le quatrième sous-marin de la marine brésilienne construit dans le cadre de la stratégie d’acquisition de la maîtrise complète du cycle "Conception, Construction et Réparation" de ces navires, constituant le plus grand sous-marin jamais construit dans le pays, jusqu’à l’arrivée de la classe Riachuelo[2].
Il est basé sur le projet allemand type 209, qui a donné naissance au Brésil à la classe Tupi. Les négociations ont débuté en 1982, lorsque la marine brésilienne a conclu un contrat avec le consortium allemand Ferrostaal / Howaldtswerke-Deutsche Werft (HDW), le chantier naval qui a construit le premier sous-marin au monde, en 1850[4].
Le Tikuna a intégré plusieurs innovations technologiques qui lui permettent d’améliorer ses performances, de réduire le bruit et de prolonger sa durée de fonctionnement sous l’eau, en particulier pendant les opérations de recharge des batteries au schnorchel. Ces innovations substantielles devaient être la base d’une nouvelle classe, mais le projet de son sister-ship Tapuia (S-35) a été annulé, faisant du Tikuna le seul navire de la classe à être construit[2].
Le nom du sous-marin est un hommage au peuple indigène Tikuna, qui habite la région du Haut-Rio Solimões, dans l’ouest de l’état d’Amazonas[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (pt) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en portugais intitulé « S Tikuna (S-34) » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (pt) « S Tikuna - S 34 Classe Tikuna/IKL 209/1500 Mod. », sur Navios de Guerra Brasileiros (consulté le )
- (pt) Marina Nery, « O submarino verde-e-amarelo - O Tikuna tem equipamentos de ponta desenvolvidos no Brasil », sur Revista Desafios do Desenvolvimento, (consulté le )
- (pt) « Submarino de ataque (SSK) classe Tikuna », sur Área Militar (consulté le )
- (pt) Igor Gielow, « S-34 Tikuna representa lento avanço », sur Folha de S.Paulo, (consulté le )
- (pt) « Submarino ‘Tikuna’ completa 6 anos », sur Poder Naval – Marinha de Guerra, Tecnologia Militar Naval e Marinha Mercante, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (pt) « Unidades Navais (1913-2014) », sur Comando da Força de Submarinos.
- (pt) « Meios futuros para a Marinha do Brasil Submarinos », sur Defesa BR.
- (pt) « A bordo de um submarino! », sur UOL.