La course des deux mers débute par un contre-la-montre par équipe, enchaîne par deux étapes pour sprinteurs, puis trois favorables aux puncheurs et se termine par un contre-la-montre individuel[1].
Le profil de l'étape est légèrement vallonné, avec tout de même deux ascensions répertoriées, mais le sommet de la 2e côte étant à 54 kilomètres de l'arrivée, les sprinteurs ne devraient pas être mis en difficulté. Deux sprints intermédiaires jallonnent également cette étape.
Un 1er col répertorié d'un peu plus de 15 km de long est situé dans le premier tiers de la course. Le final avantage les puncheurs, puisqu'il comporte quelques murs, notamment 2 sprints intermédiaires précédés d'une ascension et 2 côte répertoriées, dont les sommets sont à 32 et 1 km de l'arrivée.
Encore une étape vallonnée, avec 3 ascensions répertoriées et 2 sprints intermédiaires. On retrouve, comme la veille, un col de près de 15 km, mais cette fois-ci dans le deuxième tiers de la course. Comme la veille le final comprend le 2e sprint intermédiaire (le 1er étant situé avant le 1er col) au sommet d'une côte et quelques ascensions, dont 2 répertoriées, mais, à la différence de la veille, le plus proche sommet de l'arrivée est à 6,5 km de celle-ci.
Alors que l’Italien Luca Paolini, de l’équipe Katusha, la pluie commence à tomber. Au sommet du Sasso Tetto, le peloton n’est formé que d’une trentaine de têtes. Sous l’impulsion de la Lampre-ISD, beaucoup de coureurs sont lâchés. L’écart avec les fuyards a vite diminué pour atteindre au sommet 2 minutes et 45 secondes. Dans la descente périlleuse, les cinq échappés augmente cependant leur avantage de nouveau.
Alors qu’on rentre dans les 30 derniers kilomètres, le peloton a toujours un retard supérieur à 3 minutes. À 23 kilomètres du but, Andrey Amador tente de partir en solitaire. Davide Malacarne le rejoint tandis que Mathew Hayman essaye de les rejoindre, en vain. À 10 kilomètres, l’écart n’est que d'une minute et 40 secondes. Derrière, on retrouve un groupe où se trouvent tous les leaders, sauf Robert Gesink (Rabobank) qui a perdu une centaine de mètres.
Le groupe des leaders s'emploie à empêcher un retour de Gesink, qui possède seulement 10 secondes d’avance sur Cadel Evans (BMC Racing) au classement général.
Devant, Amador et Malacarne rentrent dans le dernier kilomètre avec quelques secondes d'avance. Cela ne suffit pas. Wout Poels (Vacansoleil-DCM) attaque et revient sur les deux, mais le groupe de leaders revient sur les trois à seulement 200 mètres du final. Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto) s'impose au sprint.
Une étape vallonnée, avec un col répertorié, un sprint intermédiaire et, surtout, un circuit final de 19,2 km à parcourir 2 fois puis une 3e fois seulement sur les 14,7 premiers km. L'arrivée est jugée au sommet d'une ascension, où est disputé lors des 2 premiers tours un GPM puis un sprint intermédiaire. Le reste de ce circuit est assez vallonnée.