Toeti Heraty — Wikipédia
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Formation | Université d'Indonésie (licence (en)) (jusqu'en ) Université d'Indonésie (licence (en)) (jusqu'en ) Université de Leyde (licence (en)) (jusqu'en ) Université d'Indonésie (docteur) (jusqu'en ) |
Activités | |
Période d'activité | - |
Père | Roosseno (en) |
A travaillé pour | Institut d'art de Jakarta (d) (- Conseil culturel de Jakarta (- Université d'Indonésie Université Padjadjaran |
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Membre de | |
Distinctions | Commandeur de l'ordre d'Orange-Nassau Cultural Merit Star (d) |
Toeti Heraty (Toeti Heraty Noerhadi-Roosseno), née le et morte le [1], est une poétesse indonésienne.
Biographie
[modifier | modifier le code]Toeti Heraty est née à Bandung, dans la province de Java occidental le . Son père est un expert en ingénierie bien connu, qui a été également ministre du premier président de la République d’Indonésie, Soekarno. Ses frères et sœurs travaillent tous dans des domaines scientifiques, de sciences dites dures[2],[3]. Dans la tradition familiale, elle fait dans un premier temps des études de médecine à l’ université d'Indonésie de 1951 à 1955[4]. Puis elle choisit de s’orienter vers la psychologie en 1962 et rédige une thèse de master sur Simone de Beauvoir. À l'université de Leyde, elle obtient un diplôme en philosophie et rédige une thèse sur le Moi/Ego dans la culture[4]. Elle rencontre son futur mari, le biologiste indonésien Eddy Noerhadi, pendant son séjour aux Pays-Bas. Ils se marient en 1958[4]. De retour en Indonésie, elle s’installe à Jakarta et se consacre à l’écriture de poésie, tout en poursuivant ses études. Son premier recueil, Sajak-Sajak 33, est publié en 1974 et est bien accueilli. Elle contribue également à des revues culturelles et littéraires d'Indonésie. Elle termine son doctorat en philosophie à l'université d'Indonésie en 1979[4],[5].
Elle s’implique dans le monde académique. Elle enseigne à la Faculté de psychologie de l'université Padjadjaran. Elle cofonde le département de philosophie de la Faculté des Lettres de l'université d'Indonésie et y est chargée de cours, et du programme post-doctoral. Elle s’est investie également dans le domaine artistique, au sein du Jakarta Institute of the Arts', et par une galerie d’arts[5].
Sa poésie a été décrite comme associant une « ambiguïté volontairement cultivée » à une « imagerie souvent imprévue, de pure association », et une grande liberté formelle. Mais c'est peut-être son utilisation efficace de l'ironie pour souligner la position défavorable des femmes dans une société patriarcale qui distingue sa poésie de celle de ses pairs[5],[6].
Un de ses poèmes est consacré à la figure de Calon Arang. Le poème présente l'image de cette femme qui s'oppose à la société répressive et patriarcale, et qui est perçue comme une sorcière, l’archétype d’une femme dangereuse[4],[5].Elle a beaucoup écrit sur des questions importantes pour les femmes[4]. Elle est également la fondatrice de Jurnal Perempuan, un magazine féministe[5].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Toeti Heraty » (voir la liste des auteurs).
- [1]
- (en) Juliana Wilson, On the Record Indonesian Literary Figures, vol. 3 : Toeti Heraty, The Lontar Foundation, , 24-37 p.
- (en) Tertiani ZB Simanjuntak, « Toeti Heraty: For love of writing and Indonesian people », The Jakarta Post, (lire en ligne)
- (en) John H. McGlynn, A Time A Season : Selected Poems of Toeti Heraty, Jakarta, The Lontar Foundation, (ISBN 979-8083-51-2), p. 104-107
- Jacqueline Camus, « Heraty, Toeti [Bandung, Java-Ouest 1933] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le Dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, , p. 1963
- (en) Andries Teeuw, Modern Indonesian literature, La Haye, Martinus Nijhoff,
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :