Tours-sur-Meymont — Wikipédia
Tours-sur-Meymont | |||||
Vue générale de Tours-sur-Meymont. | |||||
Héraldique | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Ambert | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Ambert Livradois Forez | ||||
Maire Mandat | Denis Combris 2020-2026 | ||||
Code postal | 63590 | ||||
Code commune | 63434 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 530 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 40′ 22″ nord, 3° 34′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 360 m Max. 823 m | ||||
Superficie | 18,09 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Monts du Livradois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes | |||||
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Tours-sur-Meymont est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]L'Alligier, Beauregard, le Bost, Bouget, Bourdelles, le Bourg, le Bouchet, le Bourgnon, le Breuil, la Brousse, le Bruchol, Brugeard, le Buisson, la Calandre, Charlat, les Chaux, le Cheix, Clairmatin, la Collange, Espinasse, Fougères, Fridonnet, le Garret, les Gouttes, Gorce, Goutte-favier, le Graveron, les Idiroux, Imberdis, Lachamp, Laire, Lardialet, Lasteyrias, Massus, le Mayet, Montadert, Montcriol, le Montel, le Moulin des Gouttes, l'Oligne, Parinet, Pied Froid, Piedmont, Pissolier, Ragnon, les Rodilles, Les Rossis, La Sagne, La Rotonde, Souchon, Theillère, la Voisse, Vol.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 969 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cunlhat », sur la commune de Cunlhat à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 010,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Tours-sur-Meymont est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,9 %), forêts (25,9 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]Les limites territoriales des cinq arrondissements du Puy-de-Dôme ont été modifiées afin que chaque nouvel établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre soit rattaché à un seul arrondissement au [12]. La communauté de communes Ambert Livradois Forez à laquelle appartient la commune est rattachée à l'arrondissement d'Ambert ; ainsi, Tours-sur-Meymont est passée le de l'arrondissement de Clermont-Ferrand à celui d'Ambert[13].
La commune de Tours-sur-Meymont fait partie :
- jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Pays de Cunlhat ;
- depuis le , de la communauté de communes Ambert Livradois Forez.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2021, la commune comptait 530 habitants[Note 1], en évolution de +1,73 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le :
- Église paroissiale partiellement fortifiée (XIVe et XVIe siècles, partiellement reconstruite au XIXe siècle).
- Classement au titre des monuments historiques le :
- Saint Georges terrassant le dragon, statue en bois polychrome, XVIIe ou XVIIIe siècle (église paroissiale).
- Statue de saint Yves (XVIIe ou XVIIIe siècle, presbytère du Bourg).
- Classement au titre des monuments historiques le :
- Statuette du Christ (XIIIe siècle, chapelle Saint-Just, à Giroux).
- Classement au titre des monuments historiques le :
- Coupes en orfèvrerie (XVIIe siècle, église paroissiale).
- Saint Roch, statue en bois polychrome, XVIIIe siècle (église paroissiale).
- Classement au titre des monuments historiques le :
- Vierge de Pitié, groupe sculpté en bois polychrome, XVIIIe siècle (église paroissiale).
- Classement au titre des monuments historiques le :
- Inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le :
- Pont sur la Dore, dit Pont du Diable (XVe siècle, à cheval sur la commune de Saint-Gervais-sous-Meymont, au lieu-dit Giroux).
- 2 arrêtés : Inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le . Classement au titre des monuments historiques le :
- Château du Bourgnon (propriété privée) reconstruit et agrandi entre 1772 et 1792.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]- La commune de Tours-sur-Meymont est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez.
- Un verger conservatoire des variétés anciennes d'arbres fruitiers s'étend sur plus de deux hectares sur la commune de Tours-sur-Meymont. Il est géré par le Conservatoire d'espaces naturels (CEN) Auvergne-Rhône-Alpes.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Tours-sur-Meymont sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Tours-sur-Meymont sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Tours-sur-Meymont et Cunlhat », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cunlhat », sur la commune de Cunlhat - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cunlhat », sur la commune de Cunlhat - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Tours-sur-Meymont ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Modification des limites territoriales des arrondissements du Puy-de-Dôme au », sur puy-de-dome.gouv.fr, Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
- Préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « Arrêté no 16-536 du 21 décembre 2016 portant sur les modifications des limites territoriales des cinq arrondissements du Puy-de-Dôme » [PDF], Recueil des actes administratifs no 63-2016-065, sur puy-de-dome.gouv.fr, Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ), p. 211-214.
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 36 (édition du Puy-de-Dôme).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.