Tréfols — Wikipédia
Tréfols | |
Église Saint-Médard | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Brie Champenoise |
Maire Mandat | Patrick Vié 2020-2026 |
Code postal | 51210 |
Code commune | 51579 |
Démographie | |
Gentilé | Tréfolais, |
Population municipale | 178 hab. (2021 ) |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 47′ 21″ nord, 3° 29′ 58″ est |
Superficie | 14,39 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Montmirail (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sézanne-Brie et Champagne |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Tréfols est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ru de Bonneval, le Fossé 01 de la Haye Davaux, le ru de Vailly, le ru des Oulbards, le ru des Rouillis et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].
Le ru de Bonneval, d'une longueur de 19 km, prend sa source dans la commune de Charleville et se jette dans le Grand Morin à Joiselle, après avoir traversé cinq communes[2].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Petit et Grand Morin ». Ce document de planification concerne le territoire des bassins versants du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2) et se répartit sur trois départements (la Marne, l'Aisne et la Seine-et-Marne). Il a été approuvé le 21 octobre 2016. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat mixte d'aménagement et de gestion des eaux (SMAGE) - EPAGE[3].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 784 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Esternay-Man », sur la commune d'Esternay à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Tréfols est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montmirail, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Tres Fagi (1179) ; Trefotum (1179) ; Trefolli (1197-1201) ; Tresfous, Trefox, Tresfort (vers 1222) ; Treffoux (vers 1252) ; Treffox (1377) ; Treffous (1377) ; Treffolx (1493) ; Treffolz (1547) ; Tresfaulx (1607) ; Tresfaux (1607) ; Trefol (1687) ; Tresfols (1748) ; Treffaux (XVIIIe siècle)[15].
De l'oïl tres « trois » et fols, pluriel de l'oïl fou, « hêtre »[16], Tres Fagi, en 1179, signifie « Trois hêtres ».
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2021, la commune comptait 178 habitants[Note 4], en évolution de +14,84 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Médard, datée du XIIe siècle[26].
- Le château de Doussigny à Tréfols
- L'ancienne grange des templiers devenue commanderie de Tréfols au temps des hospitaliers (propriété privée).
- La rue de la Bûche : formé au XIIe siècle sur le latin buska, bois, le mot "bûche" désignait un bosquet, elle évite le bois de Courte Soupe !
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Tréfols » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Tréfols », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « le ru de Bonneval »
- « SAGE Petit et Grand Morin », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Tréfols et Esternay », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Esternay-Man », sur la commune d'Esternay - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Esternay-Man », sur la commune d'Esternay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Tréfols ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montmirail », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 273.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Genève, Droz, , p. 1236.
- « Bouleversements à la mairie de Tréfols : Pas facile d'être maire à Tréfols ! Hervé Billard, élu aux dernières élections, essaie de gérer la commune malgré invalidation et démission de ses adjoints », Le Pays Briard, (lire en ligne, consulté le ) « Face à Jocelyne Bruggeman, ancien maire, il est donc élu dès le premier tour, 6 voix contre 5. Hervé Billard devient le nouveau maire du village. Sauf que l’union s’avèrerera plus difficile qu’il ne le pensait. Et l’élection de ses adjoints en sera la preuve ».
- « Le maire de Tréfols décédé », L'Union, (lire en ligne)
- « Tréfols : Patrick Vié nouveau maire », L'Union, (lire en ligne)
- Cécile Moffroid, « Patrick Vié brigue un nouveau mandat : Elu de Tréfols depuis 2001 et maire de la commune depuis 2012, Patrick Vié est candidat à sa réélection en mars prochain », Le Pays Briard, (lire en ligne, consulté le ) « Suite à la disparition d’Hervé Billard en 2012, des élections complémentaires ont fait de lui le nouveau maire de Tréfols ».
- « Marne. Patrick Vié réélu maire de Tréfols : Il était le seul candidat », Le Pays Briard, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Tréfols », sur Patrimoine de l’entre deux Morin (consulté le ).