Tréfumel — Wikipédia
Tréfumel | |||||
Mairie de Tréfumel. | |||||
Héraldique | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Dinan | ||||
Intercommunalité | Dinan Agglomération | ||||
Maire Mandat | Françoise Hédé 2020-2026 | ||||
Code postal | 22630 | ||||
Code commune | 22352 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tréfumellois, Tréfumelloise | ||||
Population municipale | 275 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 47 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 20′ 20″ nord, 2° 01′ 29″ ouest | ||||
Altitude | 20 m Min. 15 m Max. 50 m | ||||
Superficie | 5,81 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Dinan (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Lanvallay | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative) | |||||
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Tréfumel [tʁefymɛl] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne. Origine du nom : de l'ancien breton tre, quartier, puis trève, et de l'anthroponyme Fernael.
En 1995, la commune a obtenu le Label « Communes du Patrimoine Rural de Bretagne » pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager.[réf. nécessaire]
Géographie
[modifier | modifier le code]Commune située entre deux fleuves.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 705 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Quiou à 2 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Tréfumel est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dinan, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %), zones urbanisées (8,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Trefermel à la fin du XIe siècle, Parochia de Trefermel en 1187, Trefemel vers 1330, Treffemel en 1405, Treffumel au XVe siècle et en 1592, Trefumel en 1557[13].
Tréfumel vient du breton tre (« quartier, trève, village »), et du vieux-breton Fermael (nom d'homme) signifiant le « village de Fermael »[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]De l'époque du Miocène, quand la mer des Faluns recouvrait tout le territoire de l'Anjou, du Blésois et isolait l'actuelle péninsule armoricaine du continent en s'étendant jusqu'en Touraine, Tréfumel a gardé de nombreux gisements sablonneux encore exploités.
Le Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Entre le Ve et le XIIe siècle, Tréfumel appartenait à la paroisse de Plouasne et son église fut construite au XIe siècle. En 1187, le finage de Tréfumel, c'est-à-dire les nouvelles limites de sa circonscription juridique, attestent son indépendance.
L'Époque moderne
[modifier | modifier le code]La ville connaît une grande prospérité au XVIIe, grâce à la culture et au commerce du lin. Le témoignages de cette vitalité sont les demeures, à l'ornementation raffinée, construites à cette époque.
En 1750, le dernier greffier aux États de Bretagne, Gilles François de la Bintinaye, fit reconstruire le château de La Rivière-Bintinaye au centre du bourg de Tréfumel.
Après la Révolution, et jusqu'au Premier Empire, Tréfumel devint chef-lieu de canton, regroupant plusieurs communes, dont Guenroc, Guitté, Plouasne, Saint-Juvat, Saint-Maden et Trévron.
Démantelé, l'ancien chef-lieu redevenu commune se rattache au canton d'Evran. À cette occasion, le régiment de gendarmerie, premier de la région, qui occupait le château de la Rivière-Bintinaye, fut également transféré dans le bourg d'Evran. Source : FLOHIC - Éditions
Le XXe siècle
[modifier | modifier le code]Les guerres du XXe siècle
[modifier | modifier le code]Le monument aux Morts porte les noms des 19 soldats morts pour la Patrie[15] :
- 18 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
- 1 est mort durant la Seconde Guerre mondiale.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2021, la commune comptait 275 habitants[Note 3], en évolution de −1,08 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Sainte-Agnès, comportant des éléments datant du XIe siècle, est faite de moellons en calcaire du Quiou ou en granit de Bécherel, pour ses élévations. Le portail datant du XVIe siècle est en granit de Languédias[22]. L'église est inscrite en 1964 au titre des monuments historiques[23].
- Le château de la Rivière-Bintinaye : reconstruit pour Gilles François de La Bintinay, Vicomte de Rougé au XVIIIe siècle.
- La Maison des Faluns, centre d'interprétation et de découverte de la mer des Faluns, roche calcaire formée il y a 15 millions d'années par l'accumulation de coquillages[24].
- Plusieurs maisons de maître ont été construites au XVIIe[25].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Gilles François de la Bintinaye - Greffier aux États de Bretagne - 1750.
- Jean Lebranchu, ancien maire de Tréfumel, maire honoraire de Tréfumel, instituteur, grand résistant alias Commandant Helen, Commandant FFI à l'État-Major Côtes-du-Nord, survivant héroïque du massacre des nazis avec l'aide de la milice bretonne Perrot à l'école publique d'Uzel (22) chevalier de la légion d'Honneur[26],[27].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- décédé dans la nuit du 27 au 28 novembre 2015[16]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
- « Orthodromie entre Tréfumel et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dinan », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Tréfumel ».
- Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 116, Editions Jean-paul Gisserot, ISBN 2877474828 ».
- « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- Tréfumel. Décès du maire Francis Reynes, letelegramme.fr
- https://www.ouest-france.fr/bretagne/francoise-hede-est-elue-maire-de-trefumel-4015252
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- * Louis Chauris, Le calcaire du Quiou-Tréfumel ou « pierre de jauge », dans Le Pays de Dinan, 2006, p. 319-339.
- Notice no PA00089688, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison des Faluns », sur Office de Tourisme du Pays d'Evran (consulté le ).
- TREFUMEL, la course du temps en pays des Faluns
- « Ami entends-tu (page 14,15) ».
- « rubrique autres informations ».