Transport aérien au Québec — Wikipédia

Cet article traite du transport aérien au Québec.

En 2019, le Québec comptait 14 aéroports fédéraux, 26 provinciaux, 40 municipaux, 2 administrés par des Premières Nations, 2 administrés par des organismes à but non lucratif, 1 administré par la Société de développement de la Baie-James ainsi que 60 autres[1].

Transport intérieur

[modifier | modifier le code]

Contexte québécois

[modifier | modifier le code]

Comme partout au Canada, le transport aérien intérieur est généralement coûteux au Québec[2],[3]. Aussi, en raison de la superficie du territoire et de la densité démographique, la fréquence de vols est plutôt faible en comparaison d'autres pays, particulièrement en Europe[4]. Entre 2010 et 2018, le trafic aérien intérieur était en hausse de 70% à Québec et 44% à Montréal[5].

Le transport aérien intérieur joue un rôle important dans certaines régions coupées du réseau routier québécois, comme les îles de la Madeleine ou le Nunavik.

Programme d'accès aérien aux régions

[modifier | modifier le code]

Le 9 juillet 2020, le ministère des Transports met sur pied un groupe pour « déterminer et analyser des pistes de solution visant à assurer l’avenir à long terme des dessertes aériennes régionales »[6].

Le 19 avril 2022, le ministre François Bonnardel annonce la mise en place du Plan québécois de transport aérien régional. Le plan instaure, à partir du 1er juin, le Programme d’accès aérien aux régions (PAAR), dont l'objectif est de garantir aux voyageurs des billets aller-retour au prix maximum de 500$ ou bien de 250$ pour un aller simple. L'achat des billets à prix réduit est limité, par année, à trois aller-retour ou six aller simple. Les voyages d'affaires ne sont pas admissibles au prix réduit[7].

Un mois et demi après le début du programme, la vente de billets est inférieure aux attentes (environ 9 500 ventes sur une vision théorique de 20 500)[8].

Transport extérieur

[modifier | modifier le code]

Le Québec compte 3 aéroports internationaux : l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal offre le plus grand nombre de destinations internationales étant le 3e aéroport le plus fréquenté du Canada. L'aéroport Montréal-Mirabel sert principal au fret et ne reçoit pas de passagers internationaux. Finalement, l'aéroport Jean-Lesage de Québec possède certaines liaisons européennes et nord-américaines.

Transporteurs aériens

[modifier | modifier le code]

Le Québec ne possède pas de compagnie aérienne porte-drapeau depuis 1986, à la suite de la vente de Québecair par le gouvernement du Québec. Le Service aérien gouvernemental transporte uniquement des membres du gouvernement ou des patientes pour évacuation aéromédicale[9]. La province accueille toutefois le siège social de la compagnie nationale canadienne, Air Canada.

Parmi les compagnies aériennes ayant leur siège social au Québec :

Parmi les incidents de transport aérien survenus au Québec :

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Statistiques sur le réseau aéroportuaire, Québec », sur Banque de données des statistiques officielles sur le Québec,
  2. Andrew D'Amours, « 5 raisons pourquoi les billets d’avion sont aussi chers au Canada », sur Flytrippers,
  3. Anthony A. Davis, « Why it's getting more expensive for Canadians to fly », Maclean's,‎ (lire en ligne)
  4. Giuseppe Valiante, « Reduce taxes, fees to grow Canada's airline industry: study », CTV News,‎ (lire en ligne)
  5. « Indicateurs du transport aérien, Québec », sur Banque de données des statistiques officielles sur le Québec,
  6. « Plan québécois de transport aérien régional », sur Ministère des Transports du Québec (consulté le )
  7. Programme d’accès aérien aux régions - Séance d'information technique, Gouvernement du Québec, (lire en ligne)
  8. Alexandre Duval, « Moins de 10 000 billets d’avion à 500 $ vendus depuis juin au Québec », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  9. « Service aérien gouvernemental », sur Ministère des Transports (consulté le )