Troguéry — Wikipédia

Troguéry
Troguéry
Le moulin du Cosquer en 2013.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Lannion
Intercommunalité Communauté d'agglomération Lannion-Trégor Communauté
Maire
Mandat
Serge Henry
2020-2026
Code postal 22450
Code commune 22383
Démographie
Gentilé Troguérois, Troguéroise
Population
municipale
211 hab. (2021 en évolution de −25,44 % par rapport à 2015)
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 45′ 17″ nord, 3° 13′ 28″ ouest
Altitude 45 m
Min. 0 m
Max. 55 m
Superficie 3,61 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Tréguier
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Troguéry

Troguéry [tʁogeʁi] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Géographie

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Communes limitrophes de Troguéry
Minihy-Tréguier Trédarzec
Troguéry Pouldouran
La Roche-Jaudy Hengoat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 805 mm, avec 14,1 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Roche-Jaudy à 2 km à vol d'oiseau[4], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 887,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Troguéry est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

La commune, bordée par l'estuaire du Jaudy, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[12]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,5 %), eaux continentales[Note 1] (13 %), zones urbanisées (7,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Treguerri en 1330, ecclesia de Treuguerri à la fin du XIVe siècle, Treauguery en 1427, Treuguerri en 1444, ecclesia de Tnouguerri en 1457, Treuguerri en 1461, Tnouguery en 1481, Trouguery en 1486, Treguerri, Treuguerri et Treuguerry en 1505, Tnouguery en 1547, Tuonguerry et Tnouguerry en 1554 et en 1614, Troguerry en 1600.
La forme actuelle Troguéry apparaît en 1709[15].

Troguéry vient du vieux breton treb (village) et, semble-t-il, d'un nom de personnage Guerry ou Geri[15], le « village de Héry »[16].
« Bien que son premier élément tro- paraisse remonter au vieux et moyen-breton tnou, aujourd'hui traou, traon, (« vallée »), les graphies les plus anciennes infirment cette hypothèse et dénoncent dans les formes Tnouguery des réfections analogiques. Le premier élément est de toute apparence le vieux-breton treb (« village »). Souvent noté en moyen-breton tref, le terme apparaît vers 1060 sous la forme treu dans une acte de l'abbaye de Saint-Georges de Rennes concernant Pleubian »[17].
« Quant au second élément, même s'il semble, à en juger notamment par la transcription Treauguery en 1427, avoir été assimilé au breton eogeri, ogeri (« rouissoir »), terme qui explique les lieux-dits Tossen-an-Oguéry ou Prat-Noguéry à Pommerit-Jaudy, son origine est sans doute différente. Un rouissoir dit Routoir-Coz, indiqué par l'ancien cadastre, non loin de l'église, ne saurait constituer un argument décisif en ce sens. Plus vraisemblable est d'y identifier un élément geri, sans doute nom d'homme, à l'origine également, précédé du breton toull (« trou ») et de l'article défini, de Toull-an-Héry, village de Plestin-les-Grèves, noté Toulanguerry en 1460 »[17].

Le XXe siècle

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Les guerres du XXe siècle

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Le monument aux morts porte les noms des 29 soldats morts pour la Patrie[18] :

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1951 ? Yves Garel MRP Cultivateur exploitant
mars 2001 4 avril 2014 Serge Trogoff   Assureur
4 avril 2014 En cours Serge Henry[19]    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].

En 2021, la commune comptait 211 habitants[Note 2], en évolution de −25,44 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
381560513513563543570598618
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
617598607551569561604528505
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
516504447409436398417412300
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
306290238227224233273284286
2018 2021 - - - - - - -
232211-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Troguéry et La Roche-Jaudy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Pommerit-Jaudy » (commune de La Roche-Jaudy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Pommerit-Jaudy » (commune de La Roche-Jaudy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  13. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Troguéry ».
  16. Hervé Abalain : Les noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000.
  17. a et b Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor. Chasse-Marée - Ar Men. 1992.
  18. « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  19. « Serge Henry intronisé maire avec ses deux adjoints », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Notice no PA22000009, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. Notice no PA00089774, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Articles connexes

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Liens externes

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