Tseren Dondov — Wikipédia
Tseren Dondov (mongol cyrillique : Цэрэндондов) ou Grand Tserendondov (Их Цэрэндондов, chinois : 大策凌敦多布), parfois écrit Tséreng Dondoub,Tsereng Dondub, encore Tseren Dondub ou encore Tsering Dondub tibétain : ཚེ་རིང་དོན་གྲུབ, Wylie : tshe ring don grub, est un khan tchoros-oïrat du Khanat dzoungar, dont le domaine est autour du Lac Zaïssan, et du fleuve Imil. Son père est Sengge Khuntaiji, et il est également le frère du Khong Tayiji, Tsewang Rabtan dont il est général[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]En juin 1717, son frère l'envoie au Tibet contre Lkhazan Khan, khan qoshot (également Dzoungar) et Roi du Tibet, prendre le pouvoir. Accompagné de 6 000 hommes, Tseren Dondov, passe par Khotan, la cordillère du Kunlun, les hauts plateaux désertiques du Tibet, le district de Nagtchou-dzong, où, Lkhazan Khan se livrait généralement au plaisir de la chasse. Ce dernier réussissait à le bloquer entre le district de Nagtchou-dzong et le Tengri nuur (mongol cyrillique : Тэнгри-нуур, littéralement lac céleste), sans doute au pas du Chang-chong-la, jusqu'à octobre. Lkhazang Khan finit par se réfugié à Lhassa. Le , à la suite d'une trahison, Tseren Dondov rentre dans Lhassa et après 3 jours de bataille, tue Lkhazang Khan[1].
Annexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Grousset 1965, p. 656.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- René Grousset, L'Empire des steppes, Paris, Payot, (lire en ligne)
- Peter C. Perdue (en), China Marches West : The Qing Conquest of Central Eurasia, Cambridge (Massachusetts), Belknap Press of Harvard University Press, , 752 p. (ISBN 978-0-674-04202-5, OCLC 432663642, lire en ligne), p. 234