Tumulus de la Folatière — Wikipédia
Tumulus de la Folatière | ||
Présentation | ||
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Chronologie | 4500 à 3000 av. J.-C. | |
Type | Tumulus | |
Période | Néolithique | |
Protection | Classé MH (1957) | |
Caractéristiques | ||
Géographie | ||
Coordonnées | 45° 54′ 02″ nord, 0° 08′ 58″ est | |
Pays | France | |
Région | Nouvelle-Aquitaine | |
Département | Charente | |
Commune | Luxé | |
Géolocalisation sur la carte : Charente | ||
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Le tumulus de la Folatière est situé dans la commune de Luxé dans le département de la Charente, en France.
Historique
[modifier | modifier le code]L'édifice est décrit en 1848 par Michon qui mentionne que les habitants s'en servent occasionnellement de carrière[1]. Il a été classé monument historique le 9 janvier 1957[2]. L'édifice n'a jamais été ni fouillé ni étudié de manière précise[3].
Description
[modifier | modifier le code]Le tumulus et le dolmen de la Folatière, distant d'une centaine de mètres au nord-est, ont tous deux été édifiés sur une petite hauteur dominant une boucle de la Charente. Selon Michon, il mesurait 120 m de longueur sur 20 m de hauteur au milieu du XIXe siècle[1]. Il mesure désormais 143 m de longueur sur 10 m de hauteur[3], ce qui laisse entendre que l'édifice s'est affaissé sur lui-même en raison des prélèvements de pierres qu'il a subi. Selon Michon, l'extrémité sud-est de l'édifice comportait quatre éminences coniques et le tumulus était encadré par deux dolmens désormais détruits.
Dolmen du Roc
[modifier | modifier le code]En 1966, Étienne Patte indique qu'il existait, au sud du grand tumulus, un tumulus circulaire plus petit, d'environ 40 m de diamètre, d'où émergeait un énorme bloc de calcaire, ainsi connu sous le nom de dolmen du Roc, qui correspondait à la table de couverture que Auguste-François Lièvre fit sauter à la dynamite pour étudier l’intérieur de la chambre. Celle-ci était partagée en deux espaces par un pilier de 1,70 m de hauteur, large de 0,75 m et épais de 0,30 m. Le pilier était gravé d'une crosse d'environ 0,50 m de hauteur. Le fragment du pilier comportant ce décor est conservé au musée d'Angoulême[4].
Le mobilier découvert par Lièvre se compose d'une coupe à socle décorée de deux bandes de triangles en pointillés attribuée au Chasséen, trois poinçons en os et divers éclats de silex[4].
Dolmen de Bel Air
[modifier | modifier le code]Il se situait à quelques mètres du dolmen du Roc, de l'autre côté du chemin. La table fut transportée près du hameau de Bel Air. Vers 1880, seul subsistait un pilier affleurant du sol[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 137
- « Tumulus de la Folatière », notice no PA00104403, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Joussaume 2016
- Pourtaud 2021.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 137
- Roger Joussaume, Palets et minches de Gargantua : Mégalithisme dans le Centre-Ouest de la France, Association des Publications Chauvinoises, , 388 p. (ISBN 979-1090534391), p. 248.
- Jean-Sébastien Pourtaud, Dolmens, menhirs, tumulus et pierres à légendes en Charente, Les Indes savantes, , 280 p. (ISBN 978-2-84654-581-5), p. 187-188.