Uta Frith — Wikipédia

Uta Frith
Uta Frith en octobre 2012.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Uta AurnhammerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université de la Sarre (licence) (-)
Institute of Psychiatry, Psychology and Neuroscience (en) (master) (-)
Institute of Psychiatry, Psychology and Neuroscience (en) (doctorat) ( - )
King's College de LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Autres informations
A travaillé pour
Conseil de la recherche médicale ( - )
University College de Londres (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Directeurs de thèse
Neil O'Connor (en), Beate HermelinVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinctions
Enregistrement vocal

Uta Frith, née Uta Aurnhammer le à Rockenhausen, est une psychologue du développement allemande, professeure émérite de psychologie de l'institut des neurosciences cognitives de l'University College de Londres. Pionnière dans l'étude de la dyslexie et de l'autisme, elle a écrit de nombreux livres sur ces sujets. Son ouvrage L'Énigme de l'autisme traite des neurosciences cognitives en relation avec l'autisme.

Uta Frith naît en 1941 à Rockenhausen, en Allemagne et grandit à Kaiserslautern où elle fait ses études secondaires[1]. Elle étudie l'histoire de l'art à l'université de la Sarre à Sarrebruck où elle obtient une licence, mais elle change ensuite de cursus pour étudier la psychologie. Elle s'installe en Angleterre en 1964 pour suivre une formation en psychologie[2]. Elle a un master de psychologie clinique de l'institut de neuroscience cognitive de l'institut de psychiatrie (IoP) du King's College de Londres. Elle se marie en 1966 avec le psychologue Chris Frith et s'installe définitivement en Angleterre[1]. Elle soutient en 1968 une thèse de doctorat intitulée Pattern Detection in normal and autistic children[3], dirigée par Beate Hermelin et Neil O’Connor[2]. Aussitôt après sa thèse, elle obtient un poste à temps plein au Medical Research Council[2]. Elle travaille ensuite à l'University College de Londres où elle enseigne et conduit des recherches en neuroscience. Elle dirige les thèses de Simon Baron-Cohen, Tony Attwood et Ami Klin (en)[2].

Travaux sur l'autisme

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Son travail initia les développements de la représentation actuelle de déficit en théorie de l'esprit dans l'autisme. L'article « Does autistic children have a "theory of mind"? » [Est-ce que les enfants autistes ont une "théorie de l'esprit" ?] [4], qu'elle coécrit avec Alan M. Leslie et Simon Baron-Cohen, propose que les personnes avec autisme ont des difficultés spécifiques pour comprendre les croyances et les désirs des autres.

Elle a aussi suggéré que les personnes avec autisme ont une faible cohérence centrale et sont meilleurs que les autres individus pour analyser des détails mais moins bons pour intégrer l'information de plusieurs sources différentes.

Elle a aussi commenté favorablement et avec une certaine admiration les travaux de Temple Grandin, une docteur en zoologie. Grandin est une personne autiste bien connue qui a développé une machine à faire des embrassades pour calmer les personnes avec autisme qui souffrent d'anxiété et d'attaques de panique.[réf. nécessaire]

Distinctions

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Elle est membre élue de la Royal Society (2005)[5], de la British Academy, membre étranger associé de l'Academy of Medical Sciences britannique (2012), et fellow d'honneur du Newnham College de l'université de Cambridge (2008)[6]. Elle est docteure honoris causa des universités de Göteborg (1998), St Andrews (2000), York (2004) Nottingham (2007), Aston (2015), Bath (2016)[6]. Elle est nommée dame honoraire de l'ordre de l'Empire britannique (Honorary DBE) en 2012[7].

Publications

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  • (en) « Studies in pattern detection in normal and autistic children. : I. Immediate recall of auditory sequences », Journal of Abnormal Psychology, vol. 76, no 3,‎ , p. 413–420 (PMID 5490707, DOI 10.1037/h0020133)
  • (en) « Studies in pattern detection in normal and autistic children. : II. Reproduction and production of color sequences », Journal of Experimental Child Psychology, vol. 10, no 1,‎ , p. 120–135 (DOI 10.1016/0022-0965(70)90049-4)
  • (en) « Autism - are we any closer to explaining the enigma? », The Psychologist, vol. 27, no 10,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Références

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  1. a et b « More », sur Uta Frith (consulté le ).
  2. a b c et d Kerri Smith et Noah Baker, « Back to the thesis », Nature, no 535,‎ , p. 22-25 (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Uta Frith, Pattern detection in normal and autistic children », sur University of London (consulté le ).
  4. (en) Baron-Cohen, S., Leslie, A. M. et Frith, U., « Does autistic children have "theory of mind"? », Cognition, vol. 21, no 1,‎ , p. 37-46 (DOI 10.1016/0010-0277(85)90022-8).
  5. « Fellow detail page », sur Royal Society, (consulté le ).
  6. a et b « About Uta Frith », sur Uta Frith (consulté le ).
  7. « David Willetts presents Honorary DBE to Professor Uta Frith », sur gov.uk, (consulté le ).
  8. [compte rendu] « Autism: Explaining the Enigma. By U. Frith. », Psychological Medicine, vol. 20, no 3,‎ , p. 726-728 (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

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  • Dorothy V. M. Bishop, « Forty years on: Uta Frith's contribution to research on autism and dyslexia, 1966–2006 », The Quarterly Journal Of Experimental Psychology, vol. 61, no 1,‎ , p. 16-26 (DOI 10.1080/17470210701508665)

Liens externes

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