Véronique Lévy — Wikipédia

Véronique Lévy
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (53 ans)
Nationalité
Domicile
Fratrie
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Œuvres principales
  • Montre-moi ton visage (2015)
  • Adoration (2016)

Véronique Lévy, née le , née dans une famille juive et convertie au catholicisme, est un écrivain français.

Véronique Lévy est issue d'une famille juive d'Algérie.

L'un de ses arrière-grands-pères maternels était le rabbin de Tlemcen. Son père, André Lévy, est originaire de Mascara et, à 18 ans, s'engage pour la défense de l'Espagne républicaine[1] avant de combattre au sein du 2e bataillon de marche, sous les ordres du général Diego Brosset. Sa mère est née Dina Siboni. Elle a deux frères, Philippe et Bernard-Henri Lévy de vingt-trois ans son aîné.

En 1946, son père s'installe à Casablanca dans le quartier d'Anfa et fonde une entreprise d’importation de bois africains[2]. Après avoir passé plusieurs années au Maroc, alors protectorat français, sa famille s'installe en France, à Neuilly-sur-Seine, en 1954.

Véronique Lévy entend parler pour la première fois de Jésus à l'âge de 3 ans, sur une plage d’Antibes, par une fillette catholique, raconte-t-elle. Elle se passionne immédiatement pour le Christ, « cet homme supplicié dont elle devine l'amour inconditionnel et absolu » mais elle n'en parle à personne, persuadée que son nom — « celui d'une des douze tribus d'Israël » comme le lui répète son père — la tient éloignée de l’Église, affirme-t-elle dans son livre Montre-moi ton visage[3],[4].

Son frère Philippe ayant été victime d'un grave accident de voiture en 1969, sa mère consacre énormément de temps à ce frère diminué. Dès sa naissance, Véronique est en manque d'affection[4]. À 12 ans, c'est la mort de sa grand-mère, dont elle était particulièrement proche, qui la plonge dans des terreurs nocturnes[3]. À peine entrée dans l'adolescence, elle est victime d'un viol. Elle se réfugie dans la séduction et les amours éphémères[3]. Provocante et instable, elle est envoyée en pension, où elle est bouleversée par le Jésus de Nazareth de Zeffirelli, projeté au réfectoire[3].

Pendant les vingt-cinq années suivantes, elle mène ce qu'elle considère comme un parcours « chaotique ». Elle fait des études de lettres, puis d'infirmière, prend des cours de théâtre et, après tous ces échecs, devient créatrice de bijoux. Elle crée notamment des bijoux pour des défilés de mode[5].

Elle fait alors la rencontre du prêtre Pierre-Marie Delfieux qui devient son directeur spirituel[6]. Après deux ans de catéchuménat, elle est baptisée dans la nuit de Pâques 2012[3], en présence de son frère, Bernard-Henri Lévy[5].

Elle pense un temps à devenir carmélite et fait vœu de chasteté[5].

Elle raconte son cheminement spirituel dans le livre Montre-moi ton visage, publié en aux éditions du Cerf[7]. Pour La Croix, « l'auteur retranscrit ses conversations amoureuses avec Dieu devant le Saint-Sacrement. Ce qui peut donner l’impression parfois d’un élan mystique un peu exalté[3]. »

En , elle publie aux éditions du Cerf son deuxième livre, Adoration[8].

Elle écrit pour des journaux chrétiens, comme Croire en 2017, avec ses « Méditations pour la Semaine sainte ».

Positions politiques

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D'après le journal Le Figaro, elle dénonce « l’emprise de la techno-science-économie sur l’homme » et s’en prend aussi à l’avortement « avec des arguments enfantins, donc désarmants »[9].

Références

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  1. Récidives, de Bernard-Henri Lévy.
  2. Xavier de La Porte et Jade Lindgaard, Le Nouveau B.A. BA du BHL : enquête sur le plus grand intellectuel français, La Découverte, Paris, 2011.
  3. a b c d e et f « La "passion secrète" de Véronique Lévy », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b « Véronique Lévy est tombée amoureuse du Christ - Du judaïsme au catholicisme (interview) », Paris Match,‎ (lire en ligne).
  5. a b et c Bernadette Sauvaget, « Véronique Lévy. Jésus, je t’aime (interview) », Libération, (consulté le ).
  6. « Véronique Lévy, sur le chemin de la croix (d'après son livre Montre-moi ton visage) », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  7. Christophe Passer, « Véronique raconte son chemin vers le catholicisme », Le Matin,‎ (lire en ligne).
  8. Louise Alméras, « L’histoire d’une âme au XXIe siècle : Véronique Lévy se livre dans un chant d’amour mystique », Aleteïa,‎ (lire en ligne).
  9. Sébastien Lapaque, « Véronique Lévy, contre les robots », Le Figaro,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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