Villamblard — Wikipédia

Villamblard
Villamblard
Le château de Barrière à Villamblard.
Blason de Villamblard
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle et Crempse en Périgord
Maire
Mandat
Jean-Luc Alary
2020-2026
Code postal 24140
Code commune 24581
Démographie
Population
municipale
889 hab. (2021 en évolution de +3,25 % par rapport à 2015)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 01′ 21″ nord, 0° 32′ 26″ est
Altitude Min. 100 m
Max. 222 ou 225 m
Superficie 20,43 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Périgord central
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Villamblard
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Villamblard
Liens
Site web www.villamblard.fr

Villamblard [vilɑ̃blaʁ] est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

De 1802 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Villamblard.

Géographie

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Généralités

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Dans le quart sud-ouest du département de la Dordogne, dans le Landais, la commune de Villamblard est traversée du nord-est au sud-ouest par le Roy, petit affluent de la Crempse et donc sous-affluent de l'Isle.

Le bourg de Villamblard, implanté au carrefour des routes départementales 4 et 39, se situe, en distances orthodromiques, 14 kilomètres à l'est de Mussidan et autant au sud de Saint-Astier.

La commune est également desservie au nord-est par la route départementale 42 (vers Saint-Mayme-de-Péreyrol) et au nord par la RD 107 (vers Jaure).

Le sentier de grande randonnée GR 654 traverse le territoire communal du nord-ouest au sud-ouest, sur environ cinq kilomètres.

Communes limitrophes

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Villamblard est limitrophe de huit autres communes dont Grignols au nord-ouest sur environ 500 mètres.


Géologie et relief

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Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Villamblard est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

Carte géologique de Villamblard.

Relief et paysages

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Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 100 mètres[5] au sud-ouest du territoire communal, au sud du lieu-dit Pouyol, là où le Roy quitte la commune pour servir de limite entre celles de Beleymas et Saint-Hilaire-d'Estissac, et 222[5] ou 225 mètres[6],[Note 1] est localisée au nord-est, au nord du lieu-dit le Sorbier[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 20,43 km2[5],[11],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,52 km2[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Villamblard.

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Roy et le ruisseau de Floyac et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[15],[Carte 1].

Affluent de rive droite de la Crempse, le Roy prend sa source dans le nord-est de la commune et la traverse en direction du sud-ouest sur six kilomètres et demi, dont 600 mètres en limite de Beleymas.

Son affluent de rive droite le ruisseau de Floyac prend également sa source dans le nord-est de la commune et rejoint le Roy 300 mètres au sud-est du centre-bourg de Villamblard.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [17].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 877 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bergerac à 19 km à vol d'oiseau[21], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 792,9 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Au , Villamblard est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle est située hors unité urbaine[26] et hors attraction des villes[27],[28].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,2 %), zones agricoles hétérogènes (28 %), prairies (16,5 %), zones urbanisées (2,4 %)[29]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Villamblard.

Le territoire de la commune de Villamblard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

Villamblard est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[32]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[33],[34].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[35]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[36]. 83,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[37].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1989, 1999 et 2018, par la sécheresse en 1991, 1992, 1995, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[30].

Panneau d'entrée au bourg de Villamblard.

En occitan, la commune porte le nom de Vila Amblard[38].

La bastide de Saint-Barthélémy-de-Goyran fut fondée en 1316 pour le roi d'Angleterre Édouard II[39]. Elle ne se développa pas et disparut à la fin du XVe siècle[40]. Bâtie à proximité de la confluence du Roy avec la Crempse, différents auteurs la situent à Beleymas, Saint-Hilaire-d'Estissac, ou encore Villamblard[39].

Au XIVe siècle, le repaire noble[41] (ou château[42]) d'Estissac est le siège d'une châtellenie à laquelle sont rattachées trois paroisses : Saint Hilaire, Saint Jean et Saint Séverin[42]. Son emplacement précis n'est pas connu, et selon différents historiens, pourrait se situer soit au nord d'Issac, soit entre Saint-Jean-d'Estissac et Villamblard en forêt de Barreyrenc[42], soit sur l'actuelle commune de Villamblard[41], ou encore à Campagnac, lieu-dit de l'actuelle commune de Saint-Hilaire-d'Estissac[43], un kilomètre au sud-est du bourg.

Dans la nuit du 10 au eut lieu le premier parachutage combiné d'agents (au nombre de quatre) et d'armes (deux conteneurs) en France. Organisé pour le compte du SOE section F, l'opération avait pour nom de code « Corsican ». Le lieu avait été choisi par Jean Pierre-Bloch au voisinage de sa propriété de Villamblard. Voir la section Beleymas#Personnalités liées à la commune.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Dès 1790, la commune de Villamblard a été rattachée au canton de Montagnac qui dépendait du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Bergerac et l'année suivante, il prend le nom de canton de Villamblard, à la suite du transfert du chef-lieu de canton depuis Montagnac vers Villamblard[5].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[44]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord central dont le bureau centralisateur est fixé à Vergt.

En 2017, Villamblard est rattachée à l'arrondissement de Périgueux[45],[46].

Intercommunalité

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Fin 2001, Villamblard intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Villamblard dont elle est le siège. Celle-ci disparaît au , remplacée au par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord, dont le siège est à Mussidan.

Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[47],[48].

Liste des maires

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Le monument aux morts et la mairie de Villamblard.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
  1944 Édouard Dupuy SFIO Révoqué par le Gouvernement de Vichy[49]

Conseiller général du canton de Villamblard (1945-1955)

         
1977 1983 Jean-Clovis Reymond[50] SFIO puis PS Conseiller général du canton de Villamblard (1970-1980)
1983 avril 2011 Jean Fourloubey[Note 5] PS[51] Retraité
Conseiller général du canton de Villamblard (1988-2015)
avril 2011[52] mai 2020 Michel Campagnaud    
mai 2020[53] En cours Jean-Luc Alary    
Panneau de jumelage du pays de Villamblard.

Le pays de Villamblard est jumelé avec la commune sénégalaise de Sokone.

Équipements et services publics

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La commune compte une maison de santé rurale[54].

En 2023, dans le domaine judiciaire, Villamblard relève[55] :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[57].

En 2021, la commune comptait 889 habitants[Note 6], en évolution de +3,25 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1201 2311 2321 2601 3091 2211 2921 2811 406
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3811 3871 3481 3281 3281 4611 3681 3221 244
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2211 0311 014818830834811864806
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
815799841823813822884892871
2017 2021 - - - - - - -
886889-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2015[59], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 363 personnes, soit 42,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-quatre) a augmenté par rapport à 2010 (trente-six) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,0 %.

Établissements

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Au , la commune compte 113 établissements[60], dont cinquante-trois au niveau des commerces, transports ou services, vingt-deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quinze dans la construction, douze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et onze dans l'industrie[61].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Château de Barrière (ruines du), XIIe et XVe siècles, inscrit aux monuments historiques en 1948[62]. Le premier bâtiment est un donjon carré en date du XIIe siècle. Le château fut agrandi au fil des siècles par les illustres familles de Barrière, de Lur, et de Taillefer, dont est issu le comte Wlgrin de Taillefer, grand historien du Périgord du XIXe siècle. Il reste aujourd'hui le logis nord et le logis ouest donnant sur le village, ainsi que la tour carrée et les restes d'une tour ronde dans l'alignement du logis nord. En 1809, le Comte de Taillefer est contraint de vendre le château qui est un gouffre de dépenses. Barrière fut démonté petit à petit, comme le logis Renaissance au sud dont il ne subsiste que la cave, ainsi que la plus grosse tour sud-ouest qui fut démolie pour faire passer la rue Haute. Un incendie ravagea le château en 1898, à la suite duquel il fut légué à la commune de Villamblard en 1924 par Alice Murat. Depuis 20 ans, l'association Wlgrin de Taillefer a mis en place avec la commune plusieurs étapes de sauvegarde et de restauration du château.
  • Souterrain du tertre du Breuilh qui s'étendrait sous le sommet d'une colline dont le plateau est peut-être un ancien oppidum ou un ancien castrum[63].
  • Église Saint-Pierre-ès-Liens des XVIIIe et XIXe siècles[64].
  • Une stèle commémore le parachutage du .

Personnalités liées à la commune

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  • Henry François Athanase Wlgrin de Taillefer (1761-1833), militaire, numismate, archéologue et historien, né au château de Barrière.
  • Jean Pierre-Bloch (1905-1999), homme politique, résistant de la Seconde Guerre mondiale ; il organise, près de sa propriété de Villamblard, le premier comité de réception d'un parachutage combiné d'hommes et d'armes en France, qui a lieu dans la nuit du 10 au 11 octobre 1941.

Héraldique

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Armes de Villamblard

Les armes de Villamblard se blasonnent ainsi : « d'or à la fasce de gueules accompagné de six fleurs de lys d'azur : trois en chef et trois en pointe[65] »

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Bibliographie

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  • Emmanuel Garraud, Antiquités périgourdines, ou l'Histoire généalogique et archéologique de Villamblard et de Grignols, accompagnée de notes sur les environs, suivie d'un précis historique sur les comtes de Périgord, chez J. B. Dumoulin, Paris, 1868 (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Deux données contradictoires selon le Géoportail : 225 mètres sur la carte et 222 pour la boîte « Communes ».
  2. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  3. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Démissionne de ses fonctions de maire tout en restant conseiller municipal. Source : Un nouveau maire Sud Ouest du 4 avril 2011, consulté le 9 mai 2012.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Villamblard » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Villamblard » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Villamblard », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 782 - Mussidan de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. « 225 » sur Géoportail (consulté le 8 juillet 2022)..
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Villamblard », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  15. « Fiche communale de Villamblard », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  16. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  17. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  19. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  20. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  21. « Orthodromie entre Villamblard et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  22. « Station Météo-France « Bergerac-Roumanière » (commune de Bergerac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  24. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  25. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
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  27. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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  30. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Villamblard », sur Géorisques (consulté le ).
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