Volkswagen Combi (type 2) — Wikipédia

Volkswagen Combi
Volkswagen Combi (type 2)

Marque Volkswagen
Années de production 1950 - 2014 (1990 en Europe)
Usine(s) d’assemblage Drapeau de l'Allemagne Wolfsburg
Drapeau de l'Allemagne Hanovre
Drapeau du Brésil São Bernardo do Campo
Drapeau de l'Australie Melbourne
Drapeau d'Afrique du Sud Port Elizabeth
Moteur et transmission
Moteur(s) 4-cylindres à plat, refroidi par air
1 192 cm3, 25 puis 34 ch
1 584 cm3, 50 ch à l'origine
1 971 cm3, 70 ch à l'origine
Transmission propulsion,
moteur arrière
Boîte de vitesses Manuelle 4 vitesses
Masse et performances
Masse à vide 1 200 à 1 600 kg
Vitesse maximale 90/110 km/h
Consommation mixte 1,6 L : 10 L/100 km
2 L : 12 L/100 km
Émission de CO2 208[n 1]à 329[n 2] g/km
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Simple et double cabine, tôlé, vitré, minibus et camping-car
Dimensions
Longueur 4 460 à 4 545 mm
Largeur 1 720 à 1 760 mm
Hauteur 1 955 à 2 260 mm
Chronologie des modèles

Le Combi Volkswagen ou Volkswagen Type 2 T1 ou Transporter ou encore VW bus est un minibus compact lancé par le constructeur automobile allemand Volkswagen, en 1950. Après la Coccinelle, c'est la deuxième ligne de véhicules présentée par ce constructeur, qui connaîtra un succès durable. Après trois générations de moteurs installés à l'arrière du véhicule et à refroidissement par air, la sortie de la génération T4 marque en 1990 la fin du combi traditionnel, puisqu'elle inaugure une nouvelle architecture avec une traction avant qui donne une meilleure accessibilité pour le chargement du véhicule par l'arrière, architecture conservée sur les générations suivantes. La marque Volkswagen parle de Volkswagen Transporter avant et après ce changement complet d'architecture.

Le combi a été modifié en camping-car par le constructeur Westfalia dès 1950, et en partenariat avec Volkswagen à partir de 1961.

Le véhicule a été utilisé pour dériver la fourgonnette RAF-977.[réf. nécessaire]

Genèse et développement

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Le mot de « Combi » est l'abréviation du mot allemand Kombinationenwagen, qu'il est possible de traduire par « multi-usage » et devient, en France et en Belgique, le surnom de la version la plus répandue du Volkswagen T1 (le Split), T2 (le Bay window) et T3. Le T3 est la dernière génération du combi car il a les phares ronds et moteur à l'arrière. Les gens appellent cette troisième et dernière version du Combi un T3 mais officiellement T3 n’existe pas, chez Vw on parle de T25. Après le T25 on passe directement au T4 qui n'est plus un Combi. En Allemagne, pays d'origine, il est surtout connu sous l'appellation de « bouledogue », familièrement « Bulli »[1], pour la ressemblance de la face avant des premières générations.

L'idée date de 1947 : les ouvriers de l'usine Volkswagen de Wolfsburg ont créé un véhicule utilitaire petit, robuste et économique, afin de transporter des objets lourds. Ben Pon, importateur néerlandais de la marque, comprend l'avantage du faible encombrement et de la grande habitabilité. L'idée parvient au patron du constructeur allemand, qui donne son autorisation pour sa production en 1949. Le véhicule est fabriqué à partir de la plateforme de la Coccinelle allongée, permettant de loger huit personnes[1]. La présentation est faite en au Salon de Genève sous le nom de « Transporteur 1 » ou « T1 »[1]. Les années suivantes, le « T1 » se voit décliné en plusieurs modèles tel le Samba en version minibus à 23 fenêtres, le pick-up ou le fourgon tôlé[1]. Dès 1951, Westfalia est le premier à transformer le T1 pour le camping, suivi par d'autres proposant diverses transformations[1].

Commercialisation

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Pour des raisons fiscales, le Type 2 a été vendu aux États-Unis comme une fourgonnette. Les constructeurs américains tels Ford, Dodge et Chevrolet pouvaient monopoliser le marché commercial, à partir de 1964. Les petites fourgonnettes demeurent une grande catégorie de véhicules.

Le Type 2 est unique parmi les fourgonnettes commerciales ayant un moteur situé à l'arrière (les fourgons commerciaux modernes profitent au maximum de la zone de chargement arrière en ayant le moteur à l'avant ou sous le conducteur). L'autobus utilise encore cette conception du moteur arrière.

En Allemagne, la firme DKW avec son Tempo Wiking Schnellaster a essayé de rivaliser avec Volkswagen, sans beaucoup de succès en dépit de ses qualités évidentes.

Le Combi est le premier Transporter de chez Volkswagen, comme au fil des générations, les Transporters n'ont plus rien à voir avec le premier modèle : on appelle surtout « Combi » les Transporters ayant le moteur à l'arrière et les phares ronds.

D'abord pur utilitaire dans un monde d'après-guerre manquant de moyens de transport, il a aussi été fabriqué en version minibus, dont un luxueux modèle, et en version camping-car. Il est donc le précurseur des camping-car.

De nos jours, ce véhicule connait un grand regain d'intérêt, il en devient un véritable phénomène de mode. Il est parmi les symboles les plus représentatifs des années 1960 et 1970 (notamment de la période hippie) et est synonyme d'aventures, de routards, de marginalité et plus généralement de liberté ou de cool attitude. Aujourd'hui les modèles de Combi ont souvent été améliorés avec l'ajout de freins à disques, de directions assistées, d'extincteurs automatiques ainsi que des optimisations fréquentes de la carburation pour un peu plus de puissance et pouvoir rouler facilement dans la circulation d'aujourd'hui[réf. nécessaire].

Le moteur étant à l'arrière, le modèle de Combi est assez confortable, le son caractéristique des quatre cylindres à plat de Ferdinand Porsche est très apprécié des connaisseurs[Interprétation personnelle ?].

Les modèles les plus rares font l'objet d'une spéculation importante [réf. nécessaire] et sont collectionnés.

Westfalia, aménageur allemand, en a fait le camping-car le plus répandu au monde[réf. nécessaire]. Les Combi aménagés par l'équipementier camping-car en Amérique du Nord[2] sont parfois appelés « Combi Westfalia ».

Le dernier des Combis Volkswagen permettant l'autonomie de 4 à 5 personnes grâce à l'aménagement Westfalia et au toit relevable.

Le Combi volkswagen bénéficiera d’une transmission intégrale qui s’est vendue à peu d’exemplaires[réf. nécessaire].

On[style à revoir] peut résumer succinctement les évolutions selon les années :

  • - Premier prototype ; accord pour la production en 1949
  • - Sept véhicules seulement sortent de l'usine de Wolfsburg, puis trois en février[réf. nécessaire] ;
  • - Présentation du Transporter « T1 », nom officiel, au salon de Genève[1], l'unique modèle (code 21) est commercialisé 585 DM de l'époque ; jusqu'en 1967, 1,8 million d'exemplaires seront fabriqués[1].
  • - Présentation du Transporter « T2 ». Les première et seconde générations se différencient principalement par les pare-chocs avant-arrière, les feux arrière et l'entrée d'air moteur. Ainsi, la variante modernisée T2b apparaît fin 1972, précédée d'un modèle dit de transition ;
  • - Présentation du Transporter, 3e génération, plus familièrement appelé « T3 ».

Le T3 sera le dernier Transporter à moteur arrière, perdant au passage le refroidissement à air des débuts en 1982. Cette même année verra l'apparition de la première motorisation diesel, et le passage de toute la gamme, essence et diesel, au refroidissement par eau. La variante Syncro offrira quatre roues motrices, étudiées par la firme autrichienne Steyr-Puch ;

  • 1990 - Fin de production en Europe du Transporter T3 marquant la fin de la production des Combis en Europe.

Le T3 sera toutefois produit jusqu'en 2003 en Afrique du Sud, avec des motorisations spécifiques (moteur 1800 Golf, 2,3 et 2,6 litres Audi à cinq cylindres, et même une très petite série à moteur V6 Ford) ;

  • 1992 - Refabrication à 2 500 exemplaires — et à la demande de la clientèle — du T3 nommé pour l'occasion « Last Limited Edition : LLE » [réf. souhaitée];
  • 2013 - Arrêt de la fabrication du Combi au Brésil[3].

Le T2, c'est-à-dire Type 2 de deuxième génération, a été produit au Brésil jusqu'en 2013[1], recevant une mécanique moderne de Volkswagen Polo. La façade est alors munie d'un radiateur d'eau inexistant sur les modèles produits entre 1968 et 1979.

Cependant, Volkswagen a annoncé la fin programmée de la production pour le . La législation, imposant ABS et coussin gonflable de sécurité (« airbag ») et entrant en vigueur au , aura eu raison de lui après une production ininterrompue durant 63 années.

Un fait fascinant sur la production du VW Bus T1 est que son concept provient de Ben Pon, un importateur néerlandais de VW. Pon a esquissé le premier design du bus en 1947, établissant ainsi une nouvelle classe de véhicule. Le premier prototype a été achevé en trois mois, utilisant une construction en échelle plutôt que la base initialement plus faible de la Coccinelle[4].

La production du Transporter T3, le dernier avec la mécanique à l'arrière, a cessé en Afrique du Sud en 2003[réf. souhaitée].

Volkswagen après une interruption de près de 20 ans de la production et de la distribution de pièces, a décidé de reprendre la distribution de pièces à des prix très élevés[réf. nécessaire][Quand ?].

Perdant en 1991 son implantation mécanique « tout à l'arrière » des débuts, la quatrième génération dénommée simplement « Transporter T4 » devient un véhicule traction avant et marque la fin de l’appellation « Combi »[réf. souhaitée].

Renaissance

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Malgré le scandale du « dieselgate » de Volkswagen, cette marque a dévoilé une première photo teaser d'un concept-car électrique qui est dévoilé au salon CES de Las Vegas en 2016, qui s'ouvre du 6 au . Ce concept prend l'aspect d'un fourgon qui tente de reprendre quelques traits des Combis et qui sera 100 % électrique et autonome et qui se situera entre les véhicules utilitaires de VW, les Caddy, Transporter et Crafter[5]. Il s'appellera Budd-e et sera produit en 2019[6].

En 2017, Volkswagen dévoile le concept ID. Buzz, un autre héritier du Combi, 100 % électrique, qui tente de surfer sur la mode Combi en reprenant des traits du design des premiers Combis T1. Celui-ci sera commercialisé en 2022 et sera apte à la conduite autonome[7].

Dans la culture

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Dans la littérature

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À la télévision

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En bande dessinée

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  • 1965-1980 : la série Les Franval met en scène le Combi comme moyen de transport de cette famille d'aventuriers. Elle est pré-publiée dans le Journal de Tintin où le Combi est régulièrement en couverture.

Notes et références

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  1. Pour certains modèles Combi Court TDI (102 ch) d'après l'Ademe.
  2. Pour certains modèles Combi Long Surlv (115 ch) BVA d'après l'Ademe.

Références

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  1. a b c d e f g et h Yves Maroselli, « La septième vie du Combi », Le Point, nos 2628-2629,‎ 15 et 22 décembre 2022, p. 114-115 (ISSN 0242-6005)
  2. Frédéric Mercier, « Est-ce que Volkswagen prépare un Westfalia des temps modernes ? », sur Le Journal de Montréal (consulté le ).
  3. Marie Piquemal et Richard Poiroux, « Bande de vanatiques ! », Libération, no 10147,‎ , p. 46 — 49 (ISSN 0335-1793, lire en ligne).
  4. (de) VW Scene Redaktion, « VW T1 Samba: Der Traum eines jeden Oldtimer-Liebhabers », sur vw-scene.de, (consulté le )
  5. Un Volkswagen Combi électrique au CES de Las Vegas ?, sur Autodeclics.com, 14 décembre 2015 (consulté le 19 décembre 2015).
  6. Budd-e : découvrez le combi Volkswagen du futur, sur Boursorama Lifestyle, 9 janvier 2016 (consulté le 15 juin 2020).
  7. « Volkswagen I.D Buzz : le combi électrique devient réalité », sur lesnumeriques.com (consulté le ).
  8. « En vacances avec Ivan Jablonka : Notre camping-car, c'était un membre de la famille », sur Nouvelobs.com, L'Obs, .
  9. Retromoteurs.be, « Le VW combi à toutes les sauces », sur retromoteurs, (consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Patrick Lesueur, Le VW Combi : de mon père, ETAI, (1re éd. 1999), 120 p. (ISBN 979-1028302870)
  • Dimitri Urbain, VW Kombi et Transporter : De fidèles serviteurs, ETAI, , 208 p. (ISBN 978-2726895948)
  • Michaël Levivier (photogr. Thomas Cortesi), Combi, un art de vivre, E/P/A/, , 240 p. (ISBN 978-2376712374)
  • Éric Grandsagne, Combi van Volkswagen, CASA, , 224 p. (ISBN 978-2380583076)

Liens externes

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