Volonté populaire (parti) — Wikipédia

Volonté populaire
(es) Voluntad Popular
Image illustrative de l’article Volonté populaire (parti)
Logotype officiel.
Présentation
Coordinateur national José Gregorio Noriega
Fondation
Scission de Primero Justicia
Siège Avenida Francisco de Miranda,
Caracas, Venezuela
Positionnement Centre gauche à droite
Idéologie Social-démocratie
Social-libéralisme
Progressisme
Affiliation nationale Table de l'unité démocratique
Affiliation internationale Internationale socialiste[1]
Couleurs Orange et blanc
Site web voluntadpopular.com
Représentation
Députés
1  /  277

Volonté populaire est un parti politique vénézuélien fondé le par Leopoldo López[2].

Le parti est dirigé par Emilio Graterón à partir de 2019. En 2020, le Tribunal suprême de justice nomme José Gregorio Noriega à la tête du parti, ce qui est contesté par l'aile majoritaire du parti.

Parmi les fondateurs du parti figure également le député Luis Florido.

Volonté populaire a été officiellement reconnu comme parti politique par le Conseil électoral national du Venezuela en [3].

Plusieurs partis associés à la MUD, dont Volonté populaire, boycottent les élections municipales vénézuéliennes de 2017[4].

Le , l'Assemblée nationale élit à sa tête Juan Guaidó, membre de Volonté populaire, et refuse de reconnaître le nouveau mandat présidentiel de Nicolás Maduro, déclaré vainqueur de l’élection présidentielle contestée de 2018[5],[6]. Le , Juan Guaidó s'autoproclame « président en exercice » du Venezuela et prête serment au cours d'une manifestation organisée à Caracas[7]. Il obtient immédiatement la reconnaissance des États-Unis, du Canada, du Brésil, de la Colombie et du Pérou[8],[9].

Le , Guaidó quitte Volonté populaire[10].

À quelques mois des élections législatives vénézuéliennes de 2020, le , le Tribunal suprême de justice (TSJ) décide de remplacer Emilio Graterón de la direction du parti par José Gregorio Noriega, un allié de Luis Parra, un député qui dispute à Juan Guaidó la présidence du Parlement depuis le début de l'année[11]. Le TSJ avait décidé de remplacer aussi la direction des autres partis d'opposition comme Action démocratique et Primero Justicia quelques semaines avant[11]. La faction majoritaire décide de concourir sous la bannière de la Table de l'unité démocratique[12].

Pour l'élection présidentielle vénézuélienne de 2024, la direction officielle soutient la candidature de Daniel Ceballos, qui a rejoint le parti en 2020. L'aile majoritaire soutient la candidature d'Edmundo González Urrutia.

Positionnement

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Le positionnement du parti fait débat et a été différemment apprécié par les sources[13].

Le parti se présente comme étant de centre gauche, « progressiste », ce qui lui vaut d'adhérer à l'Internationale socialiste[14]. Ce classement au centre gauche est repris par certains observateurs[15],[16]. Pour Gabriel S. Delgado C, cité par Le Monde diplomatique, « le parti Volonté populaire [est] la formation la plus à droite, la plus radicale, la plus convaincue qu’une intervention armée est la meilleure méthode pour se débarrasser du chavisme »[17], voire chercherait, selon celui-ci, à cacher son positionnement réel « [...] cette nébuleuse, qui s’illustre par le flou qu’elle entretient autour de ses convictions idéologiques, ainsi que par son comportement clanique »[18]. Toutefois, le parti et ses alliés au sein de la Table de l'unité démocratique (MUD), réfutent les qualificatif de « droite »[19],[20] et d'« extrême droite »[21], utilisés entre autres par le gouvernement du Venezuela et par certaines sources[14]. Enfin, d'autres sources le situent au centre droit[22], ou au centre[23],[24],[25].

En 2015, le correspondant de Libération Simon Pellet-Recht classe même le parti à l'extrême droite, une qualification initialement lancée par le gouvernement chaviste et contestée par l'opposition (comme le député et militant LGBT Rosmit Mantilla), allant également à l'encontre de plusieurs médias (Le Monde, Huffington Post) qui le placent parfois au centre gauche. Quelques jours plus tard, Libération évoque finalement un « malentendu » sur l'emploi de ce terme et ajoute, en 2019 : « d'après plusieurs spécialistes interrogés pour l’occasion, le terme d’extrême droite est avant tout européen, et n’est effectivement pas approprié a fortiori pour décrire adéquatement l'opposition vénézuélienne »[26]. Le journaliste libéral sud-coréen Kim Ou-joon classe également Volonté populaire à l'extrême droite[27], ainsi que le Conseil des affaires hémisphériques (COHA)[28].

Résultats électoraux

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Élections législatives

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Année Voix % Rang Sièges
2015 Au sein de la MUD
14  /  167
2020 Au sein de VU
1  /  277

Notes et références

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  1. « Socialist International - Progressive Politics For A Fairer World » (consulté le )
  2. (esp) http://www.voluntadpopular.com/index.php/quienes-somos
  3. Information sur le parti politique Voluntad Popular
  4. « Venezuela: l'opposition boycotte les municipales », sur Le Figaro (consulté le )
  5. (es) Clarín.com, « Quién es Juan Guaidó, el nuevo presidente del Parlamento venezolano que desafía a Nicolás Maduro », (consulté le )
  6. « Venezuela: le Parlement déclare illégitime le nouveau mandat de Maduro », sur Libération.fr (consulté le )
  7. Venezuela : le président du Parlement s’autoproclame « président en exercice », Le Monde, 23 janvier 2019.
  8. « Venezuela : Guaido se proclame président et obtient la reconnaissance de Trump », Le Figaro, (consulté le )
  9. « Venezuela : Brésil, Colombie, Pérou et Canada reconnaissent le président par intérim », Le Figaro, (consulté le )
  10. (es) « Guaidó se separa de Voluntad Popular para enfocarse en la presidencia interina », sur EL NACIONAL, elnacionalfb, (consulté le ).
  11. a et b « Venezuela: la Cour suprême suspend la direction du parti de l'opposant Guaido », sur Le Figaro.fr, lefigaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  12. (es) « Voluntad Popular lanzó el comando de campaña de cara al #21Nov », sur TalCual, (consulté le )
  13. « Juan Guaido : « Personne au Venezuela ne s’immolera pour Maduro » », sur Le Monde.fr (consulté le )
  14. a et b « Venezuela: Juan Guaidó est-il de droite, voire d'extrême-droite ? », sur Libération.fr (consulté le )
  15. (es) « Voluntad Popular, un desafío para el chavismo y la oposición », sur El Nuevo Herald, .
  16. « L’impasse politique au Venezuela suscite une inquiétude croissante », sur www.lemonde.fr (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  17. « Au Venezuela, la logique du pire », sur www.monde-diplomatique.fr, Mensuel, (consulté le )
  18. « La droite dure à la manœuvre au Venezuela : Où va l’opposition à Nicolás Maduro ? », sur www.monde-diplomatique.fr, Mensuel - Mars 2019, (consulté le )
  19. « Venezuela: Guaido nomme des «représentants diplomatiques» », sur Le Figaro (consulté le )
  20. « Venezuela en direct : « Seule des élections libres permettraient une sortie de crise pacifique » », sur Le Monde.fr (consulté le )
  21. « Venezuela : sans Chávez, le chavisme sombre », sur Libération.fr (consulté le )
  22. « Venezuela : les opposantes au régime de Nicolas Maduro ne lâchent rien », sur www.jeuneafrique.com, jeuneafrique1 (consulté le ).
  23. (es) « Analysis: Rights trampled in Venezuelan protests - Caribbean360 »,
  24. (es) « Rights Trampled in Venezuelan Protests - Inter Press Service », sur Inter Press Service
  25. (en) Simon Romero et María Eugenia Díaz, « A Bolívar Ready to Fight Against the Bolivarian State », sur The New York Times, .
  26. Emma Donada, « Venezuela: Juan Guaidó est-il de droite, voire d'extrême-droite ? », sur Libération.fr, (consulté le )
  27. (ko) « 위협받는 베네수엘라 주권 … 주류 언론은 외면하는 미국과 극우 세력의 정권 전복 시나리오! », sur TBS, tbsnews1 (consulté le ).
  28. (en) « Juan Guaidó: The Man Who Would Be President of Venezuela Doesn’t Have a Constitutional Leg to Stand On », sur COHA, (consulté le ).

Lien externe

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