Zakaria Ben Mustapha — Wikipédia

Zakaria Ben Mustapha
Illustration.
Zakaria Ben Mustapha.
Fonctions
Ministre tunisien de la Culture

(6 mois et 10 jours)
Président Habib Bourguiba
Zine el-Abidine Ben Ali
Premier ministre Zine el-Abidine Ben Ali
Hédi Baccouche
Gouvernement Ben Ali
Baccouche I
Prédécesseur Abdelaziz Ben Dhia
Successeur Abdelmalek Laârif
Ministre tunisien de la Culture et de l'Information

(1 an, 4 mois et 17 jours)
Président Habib Bourguiba
Premier ministre Mohamed Mzali
Rachid Sfar
Gouvernement Mzali
Sfar
Prédécesseur Béchir Ben Slama
Successeur Abdelaziz Ben Dhia
Maire de Tunis

(6 ans)
Prédécesseur Salah Aouidj
Successeur Mohamed Ali Bouleymane
Gouverneur de Sfax

(1 an)
Prédécesseur Hédi Baccouche
Successeur Hédi Mkaddem
Gouverneur de Gabès

(2 ans)
Prédécesseur Ahmed Bellalouna
Successeur Hédi Baccouche
Biographie
Date de naissance
Date de décès (à 93 ans)
Nationalité tunisienne
Parti politique PSD
RCD

Zakaria Ben Mustapha
Maire de Tunis

Zakaria Ben Mustapha, né le [1] et mort le [2], est un homme politique tunisien.

En 1963, Zakaria Ben Mustapha est nommé à la tête de la station océanographique de Salammbô, promue en Institut national scientifique et technique d'océanographie et de pêche[3].

Il est, de 1967 à 1969, gouverneur de Gabès puis, de 1969 à 1970, gouverneur de Sfax. De 1980 à 1986 il est maire de Tunis et préside l'Association de sauvegarde de la médina de Tunis.

Du au , il est ministre de la Culture et de l'Information. Il est à nouveau ministre de la Culture du au .

En décembre 2000, il devient, en remplacement de Rachid Driss[4], président du Comité supérieur des droits de l'homme et des libertés fondamentales, fonction qu'il occupe jusqu'en janvier 2007, date à laquelle il est remplacé par Moncer Rouissi[5]. À cet effet, il est chargé en 2002 par le président Zine el-Abidine Ben Ali de lui remettre un rapport sur la situation dans les prisons[6]. Le rapport en question n'a pas été publié, même si Ben Ali promet de mettre en place certaines de ses recommandations[6]. En 1995, « lorsque les prisons étaient probablement dans leur pire état » selon Clement Henry, Zakaria Ben Mustapha avait rendu un rapport où il affirmait que la situation dans les prisons répondait aux normes internationales[7].

Références

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  1. Mounir Charfi, Les ministres de Bourguiba (1956-1987), Paris, L'Harmattan, coll. « Histoire et perspectives méditerranéennes », , 246 p. (ISBN 978-2-7384-0398-8), p. 231.
  2. « Ancien ministre de la Culture et maire de Tunis, le chef scout Zakaria Ben Mustapha est décédé », sur leaders.com.tn, (consulté le )
  3. Abderrazak Azouz, « Institut national scientifique et technique d'océanographie et de pêche de Salammbô. Cinquante années de recherche appliquée à la pêche (1924-1974) », sur oceandocs.org, (consulté le ).
  4. (en) Robert Winslow, « Tunisia », sur rohan.sdsu.edu (consulté le ).
  5. « M. Moncer Rouissi, nouveau président du Comité supérieur des droits de l'homme et des libertés fondamentales », sur turess.com, (consulté le ).
  6. a et b (en) Robert I. Rotberg, Worst of the Worst : Dealing with Repressive and Rogue Nations, Washington, Brookings Institution Press, , 342 p. (ISBN 978-0-8157-7564-5, lire en ligne), p. 304.
  7. (en) Robert I. Rotberg, Worst of the Worst : Dealing with Repressive and Rogue Nations, Washington, Brookings Institution Press, , 342 p. (ISBN 978-0-8157-7564-5, lire en ligne), p. 319.