À monsieur de Chaudebonne — Wikipédia
À monsieur de Chaudebonne | ||||||||
Page extraite de l'édition de La Lyre (1641) | ||||||||
Auteur | Tristan L'Hermite | |||||||
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Pays | Royaume de France | |||||||
Genre | Ode | |||||||
Date de parution | 1625 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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L'ode À monsieur de Chaudebonne est une épître en vers de Tristan L'Hermite envoyée en 1625 à Claude d'Urre du Puy Saint-Martin, seigneur de Chaudebonne et premier maréchal des logis aux suisses de la garde de Gaston d'Orléans dit « Monsieur, frère du roi ». Il s'agit de l'un des premiers poèmes conservés du poète, et le seul où il évoque sa Marche natale.
Présentation
[modifier | modifier le code]Contexte
[modifier | modifier le code]Tristan L'Hermite, entré au service de Gaston d'Orléans en 1621 ou 1622[1], connaît une disgrâce dont la cause reste inconnue de son biographe Napoléon-Maurice Bernardin[2], qui reproduit le texte intégral[3], tant cette ode est importante pour la biographie du jeune poète[4].
Dédicace
[modifier | modifier le code]La première strophe explicite la dédicace adressée à Claude d'Urre du Puy Saint-Martin, seigneur de Chaudebonne et premier maréchal des logis aux suisses de la garde de Gaston d'Orléans dit « Monsieur, frère du roi »[5], « grand ami de la marquise de Rambouillet, chez qui il introduisit Voiture[6] ».
Publication
[modifier | modifier le code]L'ode À monsieur de Chaudebonne est publiée dans le recueil La Lyre en 1641[7].
Analyse
[modifier | modifier le code]L'ode À monsieur de Chaudebonne est le seul poème où Tristan évoque sa Marche natale[8].
Postérité
[modifier | modifier le code]Éditions nouvelles
[modifier | modifier le code]En 1909, Adolphe van Bever reprend l'intégralité du poème dans la collection « Les plus belles pages » pour le Mercure de France[9].
En 1925, Pierre Camo comprend l'ode À monsieur de Chaudebonne dans sa sélection de poèmes des La Lyre[10]. En 1960, Amédée Carriat retient neuf strophes du poème dans son Choix de pages de toute l'œuvre de Tristan[11]. En 1962, Philip Wadsworth le reprend également dans son choix de Poésies de Tristan pour Pierre Seghers[12].
Critiques
[modifier | modifier le code]Une lettre de Théophile de Viau, envoyée entre le 1er septembre et le [13],[14], est conservée dans le recueil des Lettres mêlées. Théophile, ayant lu l'ode À monsieur de Chaudebonne, adresse ses louanges à son jeune confrère[15] :
« Votre excellent génie ne démentira pas les prédictions que j'en ai faites. Au reste, ne mêlez point de soucis étrangers à votre mélancolie naturelle, et ne soyez triste que de nom[16]. »
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Éditions modernes
[modifier | modifier le code]Œuvres complètes
[modifier | modifier le code]- Jean-Pierre Chauveau et al., Tristan L'Hermite, Œuvres complètes (tome II) : Poésie I, Paris, Honoré Champion, coll. « Sources classiques » (no 41), , 576 p. (ISBN 978-2-745-30606-7)
Anthologies
[modifier | modifier le code]- Pierre Camo (préface et notes), Les Amours et autres poésies choisies, Paris, Garnier Frères, , XXVII-311 p.
- Amédée Carriat (présentation et annotations), Tristan L'Hermite : Choix de pages, Limoges, Éditions Rougerie, , 264 p.
- Adolphe van Bever (notice et appendices), Tristan L'Hermite, Paris, Mercure de France, coll. « Les plus belles pages », , 320 p.
- Philip Wadsworth (présentation et notes), Tristan L'Hermite : Poésies, Paris, Pierre Seghers, , 150 p.
Ouvrages cités
[modifier | modifier le code]- Napoléon-Maurice Bernardin, Un Précurseur de Racine : Tristan L'Hermite, sieur du Solier (1601-1655), sa famille, sa vie, ses œuvres, Paris, Alphonse Picard, , XI-632 p.
- Amédée Carriat, Tristan, ou L'éloge d'un poète, Limoges, Éditions Rougerie, , 146 p.
- Catherine Grisé (introduction et notes), Lettres mêlées (texte original de 1642), Genève, Librairie Droz, coll. « Textes littéraires français » (no 193), , XXXVI-227 p.
Articles cités
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Bernardin 1895, p. 101.
- Bernardin 1895, p. 117.
- Bernardin 1895, p. 113-116.
- Bernardin 1895, p. 112.
- Carriat 1960, p. 237.
- Camo 1925, p. 299.
- Carriat 1960, p. 236.
- Carriat 1955, p. 61.
- Van Bever 1909, p. 80-85.
- Camo 1925, p. 171-175.
- Carriat 1960, p. 73-75.
- Wadsworth 1962, p. 78-81.
- Bernardin 1895, p. 116-117.
- Grisé 1972, p. 156.
- Grisé 1972, p. XIII.
- Grisé 1972, p. 157.