La Maison d'Astrée — Wikipédia

La Maison d'Astrée
Image illustrative de l’article La Maison d'Astrée
Page extraite de l'édition originale
des Vers héroïques (1648)

Auteur Tristan L'Hermite
Pays Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Genre ode
Date de parution 1625
Chronologie

La Maison d'Astrée est une ode de Tristan L'Hermite publiée dans le recueil des Vers héroïques en 1648, mais dont la composition remonte à 1625.

Présentation

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Sous le nom de Maison d'Astrée, Tristan L'Hermite représente « la maison de Berny, près de Bourg-la-Reine, propriété de Charlotte d'Étampes-Valençay, mariée à Pierre Brûlart de Sillery, marquis de Puisieux, secrétaire d'état, fils du chancelier de Sillery qui succéda à Caumartin. Cette dame était parente de Tristan par son arrière-grand-mère, Marie Hurault, femme de Louis d'Étampes seigneur de Valençay, laquelle Marie Hurault était cousine germaine de Jeanne Hurault, femme de François de Morvilliers et arrière-grand-mère d'Elisabeth Miron, mère de Tristan[1] ».

La composition du poème est évoquée dans une lettre du poète reproduite dans ses Lettres mêlées : « À madame de Puisieux, sur une description qu'il avait faite de sa maison de Berny[2] ». Cette lettre « accompagnait sans doute le manuscrit de La Maison d'Astrée, et on peut la considérer aussi comme une lettre dédicatoire[3] ».

L'ode est constituée de 41 dizains hétérométriques :

Plaisant climat, divin séjour,
Éloigné du grand Monde et de ses artifices,
Paisible Empire, et bienheureuse cour,
Où règnent les Vertus au milieu des délices.
Grands et merveilleux bâtiments,
Agréables compartiments,
Bois si doux, si frais et si sombre,
Claires eaux, belles fleurs, admirable maison,
Comme vos appâts sont sans nombre,
Ils sont aussi sans prix et sans comparaison[4].

Publication

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Le poème est inséré dans le recueil des Vers héroïques en 1648[5].

Postérité

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Éditions nouvelles

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En 1925, Pierre Camo publie La Maison d'Astrée dans son choix de poèmes des Vers héroïques[6].

Amédée Carriat mentionne « les beautés fabriquées de La Maison d'Astrée » dans son Éloge d'un poète[7].

Jean Tortel considère que les odes de Tristan « sont incomparablement moins belles que celles de Théophile. La Maison d'Astrée ne souffre pas le parallèle avec La Maison de Sylvie[8] ».

Bibliographie

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Éditions modernes

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Œuvres complètes

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Anthologies

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Ouvrages cités

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Références

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  1. Camo 1925, p. 301.
  2. Grisé 1972, p. 142-143.
  3. Grisé 1972, p. XII.
  4. Camo 1925, p. 244.
  5. Bernardin 1895, p. 269.
  6. Camo 1925, p. 244-255.
  7. Carriat 1955, p. 100.
  8. Tortel 1952, p. 143.