Élections régionales de 1980 au Piémont — Wikipédia

Élections régionales de 1980 au Piémont
60 sièges du conseil régional
(Majorité absolue : 31 sièges)
et
Type d’élection élection régionale
Corps électoral et résultats
Inscrits 3 498 679
Votants 3 201 158
91,50 % en diminution 2,4
Votes exprimés 2 947 838
Votes blancs 155 743
Votes nuls 97 577
DC
Voix 956 356
32,44 %
en augmentation 0,4
Conseillers élus 20 en stagnation
PCI
Voix 932 888
31,65 %
en diminution 2,3
Conseillers élus 20 en diminution 2
PSI
Voix 417 763
14,17 %
en augmentation 1,3
Conseillers élus 9 en augmentation 1
Président de la junte régionale
Sortant Élu
Aldo Viglione
PSI
Ezio Enrietti
PSI

Les élections régionales de au Piémont (en italien : Elezioni regionali in Piemonte del 1980) se tiennent les et afin d'élire les 60 membres de la IIIe législature du conseil régional du Piémont.

Lors du dernier scrutin régional, le Parti communiste italien parvient à obtenir la majorité relative des votes et des sièges. Celui-ci s'allie au Parti socialiste, pour former le premier gouvernement de gauche de la région, mené par le socialiste Aldo Viglione, qui dure pendant toute la législature.

Mode de scrutin

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Le conseil régional du Piémont (en italien : Consiglio Regionale del Piemonte) est constitué de 60 conseillers élus pour cinq ans au scrutin proportionnel avec vote préférentiel et sans seuil électoral dans six circonscriptions plurinominales qui correspondent aux provinces.

Chaque électeur peut exprimer jusqu'à trois votes de préférence sur la liste à laquelle il accorde son suffrage. Les mandats sont ensuite répartis à la proportionnelle d'Hagenbach-Bischoff. Les sièges sont ensuite pourvus par les candidats comptant le plus grand nombre de voix préférentielles.

Les mandats qui n'ont pas été attribués à l'issue du premier décompte et les voix qui n'ont pas été utilisées sont rassemblés au niveau régional et distribués à la proportionnelle de Hare. Ils sont attribués, pour chaque parti, dans les provinces en fonction du ratio entre les votes restants et le total des suffrages exprimés.

Répartition des sièges

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Provinces Sièges +/-
Alexandrie 7 en stagnation
Asti 2 en stagnation
Coni 8 en augmentation 1
Novare 6 en diminution 1
Turin 32 en stagnation
Verceil 5 en stagnation
Total 60 en stagnation

Principales forces politiques

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Parti Idéologie
Démocratie chrétienne
Democrazia Cristiana
Centre
Démocratie chrétienne, antifascisme, anticommunisme
Parti communiste italien
Partito Comunista Italiano
Gauche
Communisme, eurocommunisme, marxisme-léninisme
Parti socialiste italien
Partito Socialista Italiano
Gauche
Socialisme, réformisme, marxisme
Parti social-démocrate italien
Partito Socialista Democratico Italiano
Centre gauche
Social-démocratie, socialisme
Parti libéral italien
Partito Liberale Italiano
Centre droit
Libéralisme, libérisme
Mouvement social italien – Droite nationale
Movimento Sociale Italiano–Destra Nazionale
Extrême droite
Néofascisme, nationalisme, anticommunisme
Parti républicain italien
Partito Repubblicano Italiano
Centre
Républicanisme, mazzinisme

Voix et sièges

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Résultats des élections régionales de 1980 au Piémont[1]
Parti Voix % +/- Sièges +/-
Démocratie chrétienne (DC) 956 356 32,44 en augmentation 0,39 20 en stagnation
Parti communiste italien (PCI) 932 888 31,65 en diminution 2,26 20 en diminution 2
Parti socialiste italien (PSI) 417 763 14,17 en augmentation 1,25 9 en augmentation 1
Parti social-démocrate italien (PSDI) 176 412 5,98 en diminution 1,39 3 en diminution 1
Parti libéral italien (PLI) 174 728 5,93 en augmentation 0,91 3 en augmentation 1
Mouvement social italien – Droite nationale (MSI-DN) 117 724 3,99 en diminution 0,31 2 en stagnation
Parti républicain italien (PRI) 98 155 3,33 en diminution 0,26 2 en stagnation
Parti d'unité prolétarienne (PdUP) 29 656 1,01 Nv. 1 en augmentation 1
Démocratie prolétarienne (DP) 24 998 0,85 Nv. 0 en stagnation
Union piémontaise (UP) 15 627 0,53 Nv. 0 en stagnation
Autres 3 531 0,12 - 0 -
Suffrages exprimés 2 947 838 92,09
Votes blancs 155 743 4,86
Votes nuls 97 577 3,05
Total 3 201 158 100 - 60 en stagnation
Abstention 297 521 8,50
Inscrits/Participation 3 498 679 91,50

Par provinces

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Conséquences

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Le 28 juillet 1980, le conseiller socialiste Ezio Enrietti est investi président de la région, à la tête d'une nouvelle coalition de gauche (PCI-PSI) auquel s'ajoute le PSDI. Ce gouvernement dure un peu moins de trois ans, pour être remplacé par son prédécesseur, Aldo Viglione, mais, cette fois, à la tête d'une coalition dite pentapartito, constitué de la DC, du PSI, du PSDI, du PRI, et du PLI.

Références

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Articles connexes

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