10e régiment d'infanterie (France) — Wikipédia
10e régiment d'infanterie | ||
Insigne régimentaire du 10e régiment d'infanterie de forteresse (1939). Insigne régimentaire du 10e régiment d'infanterie. | ||
Création | 1776 | |
---|---|---|
Dissolution | ||
Pays | France | |
Branche | Armée de terre | |
Type | Régiment d'infanterie | |
Rôle | Infanterie | |
Ancienne dénomination | Régiment de Neustrie | |
Inscriptions sur l’emblème | Fleurus 1794 Lützen 1813 Toulouse 1814 Sébastopol 1854-55 Verdun 1916 L'Oise 1918 Saint-Quentin 1918 | |
Guerres | Guerre de Vendée Première Guerre mondiale | |
Fourragères | aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918 | |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 deux palmes | |
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Le 10e régiment d'infanterie (10e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Neustrie, un régiment français d'Ancien Régime.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- 1616 : Création à partir des bandes de Normandie sous le nom de régiment de Normandie par le maréchal de France Concini, marquis d'Ancre et favori de la reine Marie de Médicis.
- 1776 : Création à partir des 1er et 3e bataillons du régiment de Normandie sous le nom de régiment de Neustrie.
- 1791 : renommé 10e régiment d'infanterie de ligne (ci-devant Normandie).
- 1794 : Amalgamé il prend le nom de 10e demi-brigade de première formation
- 1796 : Reformé en tant que 10e demi-brigade de deuxième formation
- : renommé 10e régiment d’infanterie de ligne
- 1814 : pendant la Première Restauration, à Perpignan, il est renommé régiment Colonel Général.
- 1815 : pendant les Cent-Jours, il reprend son nom 10e régiment d'infanterie de ligne
- : Comme l'ensemble de l'armée napoléonienne, il est licencié à la Seconde Restauration.
- : création de la 18e légion de la Corrèze et de la 46e légion de la Lozère. Incomplètes, ces 2 Légions départementales, fusionnent sous le nom de 10e légion de la Corrèze et de la Lozère.
- : la 10e légion de la Corrèze et de la Lozère est amalgamée et renommée 10e régiment d’infanterie de ligne.
- 1914 : À la mobilisation, il donne naissance au 210e régiment d’infanterie
- 1920 : dissolution
Ancien Régime
[modifier | modifier le code]- 1777 : le comte de Guibert (également théoricien de la guerre)
Révolution et Empire
[modifier | modifier le code]- 1791 : colonel Amable Louis Charles de Martinet
- 1792 : colonel Madeleine Charles Eleazar De Maynard
- 1794 : chef de brigade Almain (?)
- 1796 : chef de brigade Jean-Baptiste Rivet (*)
- 1796 : chef de brigade François Joseph Offenstein (*)
- 1802 : colonel Jean Antoine Soulier (*)
- 1811 : colonel Pierre Louis Dominique Réal
- 1813 : colonel Raymond Martin Dubalen
- : colonel Dubalen (tué au combat)
- 1814 : colonel Louis Alexandre Marie Valon du Boucheron d’Ambrugeac (**)
- 1815 : colonel Philippe Higonet
- 1815 : colonel Jean Pierre François Dieudonné Roussel
- 1843-1848 : colonel Jules Chesnon de Champmorin
- : Colonel Pierre David Charles Bouchez
- .
- - : colonel Ardant du Picq
- 1882 : lieutenant-colonel Eugène Chauffeur
- 1913 au : colonel Brunck
- au : colonel Le Maistre
- au : colonel Franchez
- 1918 : colonel Honoré Collignon
(*) Officiers devenu par la suite généraux de brigade
Officiers tués et blessés durant leur service au 10e RI (1804-1815) :
- Officiers tués : 19
- Officiers mort des suites de leurs blessures : 15
- Officiers blessés : 108
Historique des garnisons, combats et batailles
[modifier | modifier le code]Guerres de la Révolution et de l'Empire
[modifier | modifier le code]-
Drapeau du 1er bataillon du 10e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793 -
Drapeau du 2e bataillon du 10e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793
- 1792 :
-
Drapeau du 1er bataillon du 10e régiment d'infanterie de ligne de 1793 à 1804 -
Drapeau du 2e bataillon du 10e régiment d'infanterie de ligne de 1793 à 1804
- 1794 :
- 1795 : Armée des côtes de Cherbourg
- lutte contre la chouannerie
- 1796 : Armée des côtes et Armée de Rhin-et-Moselle
- Reformé en tant que 10e demi-brigade de deuxième formation avec les :
- 53e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 27e régiment d'infanterie (ci-devant Lyonnais), 1er bataillon de volontaires du Bas-Rhin et 3e bataillon de volontaires de la Moselle)
- 159e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 88e régiment d'infanterie (ci-devant Berwick), 12e bataillon de volontaires du Jura et 4e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or)
- 4e bataillon de la formation d'Orléans
- 2e bataillon de volontaires de la Vendée également appelé bataillon des Vengeurs
- 2e bataillon de volontaires de l'Ain
- 6e bataillon de volontaires du Calvados
- guerre de Vendée
- bataille de Rastadt,
- bataille d'Ettlingen (en),
- bataille de Neresheim,
- combat de Friedberg,
- bataille de Geisenfeld,
- Bataille de Biberach
- Siège de Kehl
- Reformé en tant que 10e demi-brigade de deuxième formation avec les :
- 1798 : Armée d'Angleterre
- 1799 : Armée d'Italie
- 1802 :
- Garnison : Le 1er bataillon de la 10e demi-brigade est à Bologne, le 2e bataillon à Modène, en Cisalpine.
-
Drapeau modèle de 1804 (avers) -
Drapeau modèle de 1804 (revers)
- 1805 :
- 1806 :
- 1808 :
- 1810 :
- combat de Messine
- 1811 :
-
Drapeau modèle de 1812 (avers) -
Drapeau modèle de 1812 (revers)
- 1813 :
- 1814 : Guerre d'indépendance espagnole
-
Drapeau modèle de 1815 (avers) -
Drapeau modèle de 1815 (revers)
1815 à 1848
[modifier | modifier le code]-
Drapeau modèle 1re Restauration et légion de l'Aude (revers) -
Drapeau de la légion de l'Aude (avers) -
Drapeau 2e bataillon de la légion de l'Aude -
Drapeau 3e bataillon de la légion de l'Aude
Le 10e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 5e corps de l'armée d'Espagne.
De 1824 à 1828, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
-
Drapeau de 1830 à 1848 (avers)
- 1830 : Une ordonnance du créé le 4e bataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes[1].
-
Drapeau de 1848 à 1852 (avers)
-
Drapeau de 1852 à 1854 (avers)
- 1854-1855 : Sébastopol
- Selon les documents trouvés aux archives départementales et municipales, le 10e régiment d'infanterie de ligne sous le colonel Charles Ardant du Picq se trouve en garnison à Limoges de 1865 à 1870, en compagnie du 10e régiment de dragons.
-
Drapeau de 1854 à 1860 (avers)
- Par décret du , le 10e régiment d'infanterie fournit 1 compagnie pour former le 102e régiment d'infanterie de ligne.
- 1870-1871 :
Durant la guerre franco prussienne, le 4e bataillon est une composante du 15e régiment de marche et participe à la première bataille de Châtillon.
Le 24 novembre 1870, les 8e compagnies des 2e et 3e bataillons du 10e régiment d'infanterie de ligne qui composaient le 29e régiment de marche furent engagés dans les combats de Chilleurs, Ladon, Boiscommun, Neuville-aux-Bois et Maizières dans le Loiret
1871 à 1914
[modifier | modifier le code]- De 1875 à 1920 : Garnison à Auxonne
Affectation
[modifier | modifier le code]15e division d'infanterie d' à
1914
[modifier | modifier le code]Lieu de casernement : Auxonne et Dijon - 3 bataillons
- Bataille des Frontières
- Combat de Haut-Clocher
- Bataille de la trouée de Charmes
- Secteur de Saint Mihiel, combats du bois d'Ailly en forêt d'Apremont
1915
[modifier | modifier le code]1916
[modifier | modifier le code]1917
[modifier | modifier le code]1918
[modifier | modifier le code]Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Il est dissous le [2].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Formé le sous le nom de 10e régiment d’infanterie de forteresse, au secteur fortifié de Mulhouse, puis il appartient à la 105e division d'infanterie de forteresse avec le 371e RI et le 2e groupe du 159e régiment d'artillerie de position (RAP). Régiment d'infanterie de forteresse type Metz/Lauter de réserve A ; il est mis sur pied par le centre mobilisateur d'infanterie no 72 Mulhouse-Altkirch.
Drapeau
[modifier | modifier le code]Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[3] :
- Fleurus 1794
- Lützen 1813
- Toulouse 1814
- Sébastopol 1854-55
- Verdun 1916
- L'Oise 1918
- Saint-Quentin 1918
-
Drapeau avers -
Drapeau revers -
Fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918
Décorations
[modifier | modifier le code]Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux citations à l'ordre de l'armée.
Il a le droit au port de la fourragère au couleur du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.
Personnalités ayant servi au régiment
[modifier | modifier le code]- Charles Théodore Ernest de Hédouville (1809-1890), homme politique français du XIXe siècle, sert au régiment en 1829.
- David Lévi Alvarès (1794-1870), Pédagogue français du XIXe siècle, sert au régiment de 1813 à 1814
- Henri Poeymirau en 1901, capitaine, futur compagnon de Lyautey et général de division ;
- Claude Chambon (1894-1944), résistant français, Compagnon de la Libération, sert au régiment de à .
- Armand Burtin (1896-1972), athlète français, sert au régiment du au
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme, vol. 5, p. 151
- Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 196-197
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
Annexes
[modifier | modifier le code]Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Serge Andolenko, Recueil d'historiques de l'infanterie française, Paris, Eurimprim, , 413 p. (OCLC 23418405)
- Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, tome 1, Éditions Histoire & Collections
- Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900), Berger-Levrault (Paris), , 52 p. (lire en ligne)