1175 en santé et médecine — Wikipédia
Chronologies
1172 1173 1174 1175 1176 1177 1178 Décennies : 1140 1150 1160 1170 1180 1190 1200 Siècles : Xe XIe XIIe XIIIe XIVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1172 - 1173 - 1174 - 1175 - 1176 - 1177 - 1178 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1140 - 1150 - 1160 - 1170 - 1180 - 1190 - 1200 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1175 en santé et médecine.
Événement
[modifier | modifier le code]- Première occurrence connue du mot « maladerie » (« hôpital pour lépreux »), dérivé de « malade » et qui, en , aura donné « maladrerie » par attraction de « ladre » (« lépreux[1],[2] »).
Fondations
[modifier | modifier le code]- Vers 1175 : création à Angers de l'hôtel-Dieu Saint-Jean l'Évangéliste[3].
- -1175 : « le prieuré augustin de Wormegay, en Est-Anglie, est fondé par Reginald de Warenne (en) avec un asile pour treize lépreux, sous la responsabilité des chanoines réguliers[4] ».
- -1175 : première mention, dans une charte de confirmation de Henri II, roi d'Angleterre et duc de Normandie, de la léproserie Saint-Nicolas de la Chesnaie, à Bayeux, « établissement fondé probablement par Guillaume le Conquérant[5] ».
Naissances
[modifier | modifier le code]- Vers ou vers 1175 : Robert Grossetête (mort en ), théologien et auteur de traités scientifiques dans lesquels, en médecine, il a employé « la méthode de résolution et composition, appliquée à l'étude du processus d'action des médicaments », dans le cas, par exemple, de la scammonée et de la bile[6].
- Vers 1175 : Michel Scot (mort après 1232), philosophe, médecin, alchimiste et astrologue écossais, traducteur des commentaires d'Averroès sur les ouvrages d'Aristote[7].
Décès
[modifier | modifier le code]- Vers ou en 1175- : Al Idrissi (né vers ), géographe, botaniste et médecin arabe, auteur d'une importante pharmacopée mentionnée sous divers titres, dont celui de Kitāb al-Jāmiʿ li-ṣifāt aštāt al-nabāt wa ḍurūb anwāʿ al-mufradāt (« Livre des propriétés de diverses plantes et remèdes variés »), où les noms sont donnés en plusieurs langues, dont le syriaque, le grec, le persan, le hindi, le latin ou le berbère[8].
Références
[modifier | modifier le code]- Maladrerie, subst. fém., Ortolang, CNRTL, 2012 [lire en ligne (page consultée le )].
- Denis Jeanson, Maladrerie, sur le site de l'auteur, s. d. [lire en ligne (page consultée le )].
- Jacques-Guy Petit (dir.) et Jean-Paul Saint-André (dir.), Médecine et hôpitaux en Anjou : Du Moyen Âge à nos jours, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 336 p. (ISBN 978-2-7535-0828-6, lire en ligne), p. 48.
- Bruno Tabuteau, « La Lèpre dans l'Angleterre médiévale : À propos d'un livre récent », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 87, no 2, , p. 403 (lire en ligne).
- Jeanne Damien, « La Société rurale face à la lèpre à travers le registre de l'officialité de Cerisy de à », Annales de Normandie, vol. 43, no 2 « Lèpre et guerre XIVe – XVe siècles », , p. 97, n. 34 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer, Guy Beaujouan (éd.) et Danielle Jacquart, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Robert Grossetête », p. 210.
- Clara Foz, Le Traducteur, l'Église et le Roi : Espagne, XIIe et XIIIe siècles, Ottawa, Presses de l'université d'Ottawa, coll. « Regards sur la traduction », , 188 p. (ISBN 2-7603-0462-0, lire en ligne), p. 62 et suiv..
- Anneliese Nef, « Al-Idrīsī : Un complément d’enquête biographique », dans Henri Bresc (dir.) et Emmanuelle Tixier du Mesnil (dir.), Géographes et voyageurs au Moyen Âge, Nanterre, Presses universitaires de Paris Nanterre, , 274 p. (ISBN 978-2-84016-066-3, lire en ligne), § 27, § 13 (n. 26) et § 18 (n. 31).