1489 en santé et médecine — Wikipédia
Chronologies
1486 1487 1488 1489 1490 1491 1492 Décennies : 1450 1460 1470 1480 1490 1500 1510 Siècles : XIIIe XIVe XVe XVIe XVIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Arts plastiques (Dessin, Gravure, Peinture et Sculpture), (), (), Littérature () et Musique (Classique) |
Années de la santé et de la médecine : 1486 - 1487 - 1488 - 1489 - 1490 - 1491 - 1492 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1450 - 1460 - 1470 - 1480 - 1490 - 1500 - 1510 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1489 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- Grave épidémie à Bruxelles et dans le Brabant[1].
- Au siège de Grenade, dix-sept mille hommes de l'armée des Rois catholiques meurent d'une fièvre avec éruption cutanée, « première épidémie que l'on puisse dégager du chaos des maladies pestilentielles des anciens » pour l'attribuer de façon quasi certaine au typhus[2].
- Fondation à Valladolid de l'hôpital des Saints-Innocents, doté « pour recevoir vingt enfants[3] ».
- Léonard de Vinci dessine le Crâne sectionné[4].
Publications
[modifier | modifier le code]- Henri de Saxonia fait paraître à Augsbourg son Tractatus de secretis mulierum, ouvrage qui traite de la génération de l'embryon, des signes de grossesse, de la sexualité féminine, et qui sera indûment attribué à Albert le Grand[5],[6],[7].
- Parution à Venise d'une Summa conservationis et curationis attribuée par Van der Linden à Guillaume de Salicet[8],[5],[6].
- Marsile Ficin fait paraître à Florence ses De vita libri tres (en), ouvrage d’astrologie et de médecine, qui sera traduit en français par Guy Lefèvre de La Boderie en 1581, sous le titre de Les Trois Livres de la vie[9].
- Parution à Ferrare de la première édition imprimée d'une Compilatio unguentorum et emplastrorum attribuée à Dino del Garbo (c.1280-1327[10]).
- Impression à Bologne d'une traduction latine des Aphorismes de Rhazès[6].
- 1489-1490 : parution de nouvelles traductions latines, par Andreas Brentius (fl. c.1460-c.1485), de textes du Corpus hippocratique : le Serment, la Loi, Du régime, De la nature de l'Homme, et De l'art[11].
Naissances
[modifier | modifier le code]- Giovanni Battista Da Monte (mort en 1551[12],[13]), introducteur de la médecine clinique à Padoue, où il enseigne à partir de 1539[14].
- Vers 1489
Références
[modifier | modifier le code]- Collectif, Encyclopédie méthodique. Médecine, t. 4, Paris, Panckoucke, , 896 p. (lire en ligne), p. 182.
- Charcot (dir.) et al., Traité de médecine, t. 2, Paris, G. Masson, (lire en ligne), p. 2.
- Bartolomé Bennassar, « Un premier luxe : Les Pauvres », dans Valladolid au Siècle d'or, t. 2 : Une ville de Castille et sa campagne au XVIe siècle, Paris, École des hautes études en sciences sociales, coll. « Les Ré-impressions », , 634 p. (ISBN 978-2-713-22551-2, lire en ligne), p. 435-451 [§ 31].
- Eugène Müntz, Léonard de Vinci, Paris, Prisma, , 753 p. (présentation en ligne).
- (la) Jan Antonides van der Linden, De scriptis medicis, Livre premier, Amsterdam, Johannes Blaev, , 3e éd. (1re éd. 1637) (lire en ligne), « Henrici de Saxonia », p. 238, « Guilelmi de Saliceto », p. 228.
- Nicolas Éloy, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, t. 4 [Q-Z], Mons, chez H. Hoyois, , 628 p. (lire en ligne), De secretis, p. 192, Aphorismes, p. 58, Summa, p. 168, Thorer, p. 392.
- (la) Henri de Saxonia et Albert le Grand, Tractatus Henrici de Saxonia, Alberti Magni discipuli, de secretis mulierum in Germania nunquam editus [suivi du] Liber aggregationis, seu Liber secretorum Albert Magni de virtutibus herbarum, lapidum et animalium quorundam, Francfort, Johannes Bringerus, , 290 p. (lire en ligne).
- Louis Moréri, Le Grand Dictionnaire historique, ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, t. 9 : R-S, chez les libraires associés, , 710 p. (lire en ligne), « Salicet (Guillaume de) », p. 91.
- Jacques Darriulat, « Marsile Ficin (1433-1499) », dans Introduction à la philosophie esthétique, (lire en ligne).
- Laurence Moulinier, « Roi garant ou roi guérisseur ? : Philippe le Bel et le Corps, d'après le réceptaire mis sous son nom », dans Elisa Andretta (dir.) et Marilyn Nicoud (dir.), Être médecin de cour (France, Italie, Espagne, XIIIe – XVIIIe siècle, Florence, SISMEL-Edizioni del Galluzzo, (ISBN 978-88-8450-481-4, lire en ligne), p. 131-148.
- (en) Thomas F. Glick (en), Steven J. Livesey et Faith Wallis, Medieval Science, Technology and Medicine : An Encyclopedia, Oxford, Routledge, coll. « Revivals », (1re éd. 2005), 598 p. (lire en ligne), p. 225.
- (it) Maria Muccillo, « Da Monte, Giovanni Battista, dettò Montano », dans Dizionario biografico degli Italiani, vol. 32, Treccani, (lire en ligne).
- « Giovanni Battista Da Monte (1489-1551) », BNF 13489021.
- (en) Paul Grendler, The Universities of the Italian Renaissance, Baltimore, Johns Hopkins University Press, , 616 p. (ISBN 978-0-8018-8055-1, lire en ligne), p. 341-342.
- « Jacques van Caestre (1489?-1535) », BNF 10465107.
- (nl) Adrien Jean Joseph Delen, « De Triomf van Jacobus Castricus », De Gulden Passer / Le Compas d'or, nouvelle, vol. 1, nos 1-2, , p. 153 (lire en ligne).