1581 en santé et médecine — Wikipédia
Chronologies
1578 1579 1580 1581 1582 1583 1584 Décennies : 1550 1560 1570 1580 1590 1600 1610 Siècles : XIVe XVe XVIe XVIIe XVIIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Architecture, Arts plastiques (Dessin, Gravure, Peinture et Sculpture), (), (), Littérature () et Musique (Classique) |
Années de la santé et de la médecine : 1578 - 1579 - 1580 - 1581 - 1582 - 1583 - 1584 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1550 - 1560 - 1570 - 1580 - 1590 - 1600 - 1610 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1581 en santé et médecine.
Épidémies
[modifier | modifier le code]Publications
[modifier | modifier le code]- Sous le titre de Les Trois Livres de la vie, Guy Le Fèvre de La Boderie publie à Paris, chez Abel L'Angelier, sa traduction française des De vita libri tres (en) (1489) de Marsile Ficin[2],[3].
- Sous le titre de Discours des remèdes singuliers, Jean Rivière fait imprimer à Paris, chez Galiot, fils de Gilles Corrozet, sa traduction des Formulae remediorum () de Pierre de Gorris[4].
- Sous le titre de Traité de la peste[5], Jacob Stoer imprime à Genève la traduction française, par Guillaume des Innocents, du De peste liber unus () de Laurent Joubert[6],[7].
- Nicolas de Nancel publie à Paris, chez Denis Duval, son Discours tres ample de la peste[8],[9].
- François Rousset (- ?) fait paraître chez Denis Duval, à Paris, son Nouveau traité de l'hystérotomotokie ou enfantement caesarien[10],[11],[12], dont Gaspard Bauhin donnera une traduction latine en [13].
Naissances
[modifier | modifier le code]- Gaspare Aselli (mort en 1626), médecin italien[14].
- Johannes Chesnecopherus (sv) (mort en 1635), médecin suédois[15].
Références
[modifier | modifier le code]- Félix Reynaud, La Grande Peste à Arles (1979-1981), Marseille, Marius Olive, , 36 p. (lire en ligne).
- Jacques Darriulat, « Marsile Ficin (1433-1499) », dans Introduction à la philosophie esthétique, (lire en ligne).
- Marsile Ficin (trad. Guy Le Fèvre de La Boderie), Les Trois Livres de la vie, Paris, Abel L'Angelier, , 200 ff., in-8° (lire en ligne).
- Pierre de Gorris (trad. Jean Rivière), Discours des remedes singuliers, desquelz les medecins usent en toutes maladies, fait en latin par maistre Pierre Gorry de Bourges, docteur en médecine, et traduit par maistre Jean Riviere [« Formulae remediorum quibus vulgo medici utuntur [...] »], à Paris, Galiot Corrozet, , 160 p. (lire en ligne).
- Laurent Joubert, Traitté de la peste composé en latin par M. Laurent Joubert, conseiller et medecin ordinaire du roy et du roy de Navarre, premier docteur regent stipendié, chancelier et juge de l'université en medecine de Mompellier, plus Une question de la paralysie, et Deux paradoxes de la revulsion, du mesme autheur, traduits fidelement en françois par Guillaume des Innnocents, maistre juré en chirurgie de la ville de Tholose, [Genève], de l'imprimerie de Jacob Stoer, m. d. lxxxi [1581] (lire en ligne).
- Alain Dubois, « Imprimerie et librairie entre Lyon et Genève (1560-1610) : L'Exemple de Jacob Stoer », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 168, no 2, , p. 476 (lire en ligne).
- (la) Laurent Joubert, Laur[entii] Jouberti Valentini Delphinatis, De peste liber unus, accesserunt duo tractatus : unus De quartana febre, alter De paralysi, in quibus scitu dignissimae quaestiones aliquot explicantur, eodem auctore, Lugduni [à Lyon], apud Joannem Frellonium [chez Jean Frellon], m. d. lxvii [1567] (lire en ligne).
- Nicolas de Nancel, Discours trrès ample de la peste, divisé en trois livres, adressant à messieurs de Tours, par M. Nic[olas] de Nancel, Noyonnois, médecin audit Tours ; ici sont traictees plusieurs choses contre l'opinion commune et tradition ordinaire, tant en premier livre, touchant definition, differences, causes, signes, prognostic de la peste, comme au 2[e] de la precaution, et au 3[e] de la curation d'icelle, à Paris, chez Denys du Val, , 375 p. (lire en ligne).
- Véronique Montagne, « Le Discours didascalique sur la peste dans les traités médicaux de la Renaissance : Rationaliser et/ou inquiéter », Réforme, humanisme, Renaissance, no 70, , p. 104, 106-107 et 110-111 (lire en ligne).
- Il s'agit de l'opération sur une femme vivante : sur une femme morte, elle était connue des Anciens.
- Francis Pottiée-Sperry, « L'Hystérotomotokie ou enfantement caesarien de François Rousset (Paris, 1581) : Le Livre d'un imposteur ou celui d'un précurseur ? », Histoire des sciences médicales, vol. 30, no 2, (lire en ligne).
- Louis Poisson, « Enseignement théologique et quelques observations obstétricales », Journal de médecine de l'Ouest, vol. 17, 2e série, 7e année, , p. 116 (lire en ligne) (avec une erreur de date).
- (la) François Rousset (trad. Gaspard Bauhin), Ysterotomotokia Francisci Rousseti, gallice primum edita, nunc vero Caspari Bauhini, medicinae doct[oris] et profess[oris] in acad[emia] Basiliensi, opera latine reddita, Basileae [à Bâle], apud Conr[adum] Valdkirch [chez Konrad von Waldkirch], ciↃ iↃ xiic [1588] (lire en ligne).
- (it) Loris Premuda, « Aselli, Gaspare », dans Dizionario biografico degli Italiani, vol. 4, Istituto Treccani, (lire en ligne).
- « Chesnecophorus (Jean) », dans Biographie universelle ou Dictionnaire de tous les hommes [...], vol. 4 : Candorier-Christophe, Bruxelles, H. Ode, (lire en ligne), p. 333.