1222 en santé et médecine — Wikipédia
Chronologies
1219 1220 1221 1222 1223 1224 1225 Décennies : 1190 1200 1210 1220 1230 1240 1250 Siècles : XIe XIIe XIIIe XIVe XVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1219 - 1220 - 1221 - 1222 - 1223 - 1224 - 1225 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1190 - 1200 - 1210 - 1220 - 1230 - 1240 - 1250 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1222 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- 29 septembre : fondation, par des professeurs et des étudiants venus de Bologne, de l'université de Padoue, où la médecine sera très tôt enseignée et, à partir de 1399, formera, avec la rhétorique, la philosophie et l'astronomie, l'une des quatre disciplines de la faculté des arts libéraux (universitas artistarum[2]).
- La « coupe d'Hygie » ou « caducée des pharmaciens », qui n'apparaîtra en France qu'en 1820 sur le jeton de la Société de pharmacie gravé par Jacques-Jean Barre, figurerait déjà sur la bannière des apothicaires de Padoue comme emblème de leur profession[3].
- L'hôpital de Pontiffroy est rattaché à l'hospice Saint-Nicolas de Metz[4],[5].
- Les chevaliers teutoniques fondent une maladrerie hors les murs de Sarrebourg, dans la principauté épiscopale de Metz[6].
- Première mention de la léproserie de l'Arc, qui donnera son nom au hameau de La Malate (c'est-à-dire « maladrerie »), à Montfaucon près Besançon dans le comté de Bourgogne[7].
- À Louvain, dans le duché de Brabant, le Saint-Hospice qui est à l'origine de l'actuel hôpital universitaire (nl) est transféré sur les bords de la Dyle[8].
- À Paris, l'hôpital Sainte-Opportune devient hôpital Sainte-Catherine et se consacre à l'accueil « des jeunes filles et femmes arrivant de province », aux soins aux malades et à « l'ensevelissement des cadavres des individus morts en prison, en la rivière ou par la ville[9] ».
- Première mention de l'hôpital Saint-Bernard de Troyes[10].
- Selon Blondus (lib. VII, dec. II : « De peste »), cité par Jean Antoine Ozanam, « une phtisie épidémique f[ait] périr à Rome un grand nombre de personnes[11] ».
Naissance
[modifier | modifier le code]- 1222 ou 1223 : David ben Abraham Maïmonide (mort en 1300), médecin, chef religieux de la communauté juive d'Égypte, petit-fils de Moïse Maïmonide[12].
Décès
[modifier | modifier le code]- Nağīb al-Dīn al-Samarqandī (né à une date inconnue), auteur de nombreux ouvrages de médecine, parmi lesquels on peut citer le « Formulaire médical » (Kitāb al-qarābādīn 'alā tartīb al-'ilal[13]), et « Les Causes et les Symptômes » (Al-Asbāb wa-l-ʿalāmāt[14]).
Références
[modifier | modifier le code]- Copie romaine (130-161) d'une statue grecque du milieu du IVe s. Conty Museum of Art, Los Angeles.
- (it) Lucia Rossetti (dir.), Rapporti tra le Università di Padova e Bologna : Ricerche di filosofia, medicina e scienza, Trieste, éditions Lint, .
- Laure-Marine Chemin et Catherine Maurin (dir.), L'Évolution du rôle du pharmacien d'officine français en tant qu'acteur de santé (thèse de doctorat en pharmacie de l'université de Bordeaux), (lire en ligne), p. 46.
- Raymond Bolzinger, Émile Gilbrin et Fernand Lorrang (communication présentée à la séance du 19 mai 1979 de la Société française d'histoire de la médecine), « L'Hôpital Saint-Nicolas de Metz avant la Révolution : Sa fondation laïque, ses singulières prérogatives financières », Histoire des sciences médicales, vol. 13, no 4, , p. 369-377 (lire en ligne).
- Lorédan Larchey, « Notice sur l'hôpital Saint-Nicolas de Metz », Mémoires de l'Académie impériale de Metz, 2, 1re année, 2e partie : « Histoire - Lettres », vol. 34, 1852-1853, p. 206 (lire en ligne).
- « Chapelle Saint-Roch Sarrebourg », sur le site de Moselle tourisme (lire en ligne).
- « La Naissance du Bourg : XIIIe siècle », sur le site de l'association Le Château de Montfaucon (lire en ligne).
- Charles Piot, Histoire de Louvain, depuis son origine jusqu'aujourd'hui, t. 1 : Histoire de la ville, Louvain, chez l'auteur, , 382-20 p. (lire en ligne), p. 67-68.
- Jean Cheymol, « L'Hôpital Sainte-Catherine à Paris (1181-1794) », Histoire des sciences médicales, vol. 16, no 4, , p. 242 et suiv. (lire en ligne).
- « Matrice du sceau des indulgences de l'hopital Saint-Bernard de Troyes », Les Archives de l'Aube, s. d. [lire en ligne (page consultée le 23 janvier 2018)].
- Jean Antoine François Ozanam, Histoire médicale générale et particulière des maladies épidémiques, contagieuses et épizootiques [etc.], vol. 4, Paris, chez l'auteur, , 2e éd., 380 p. (lire en ligne), « Tabès ou phtisie », p. 174.
- (en) Eliyahu Ashtor (en), Encyclopedia Judaica, Thomson Gale, (lire en ligne), article « David ben Abraham Maimuni ».
- « Le Formulaire médical d'al-Samarqandī », sur le site de la Bibliothèque numérique mondiale (texte intégral).
- Zouhour Chaabane et Abdallah Cheikh-Moussa (dir.), Les Causes et les Symptômes (Al-Asbâb wa-l-'alâmât) d'al-Samarqandi : Édition critique avec présentation et annotations (thèse de doctorat en langues, littératures et civilisations étrangères de l'université Paris-Sorbonne), (présentation en ligne).