1154 en santé et médecine — Wikipédia
Chronologies
1151 1152 1153 1154 1155 1156 1157 Décennies : 1120 1130 1140 1150 1160 1170 1180 Siècles : Xe XIe XIIe XIIIe XIVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1151 - 1152 - 1153 - 1154 - 1155 - 1156 - 1157 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1120 - 1130 - 1140 - 1150 - 1160 - 1170 - 1180 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1154 en santé et médecine.
Fondations
[modifier | modifier le code]- 8 avril : charte de donation aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem de la terre de Benon par Garsion, seigneur de Lamarque, acte qui peut être considéré comme fondateur de l'hôpital du lieu[1].
- À Damas, en Syrie, l'émir zengide Nur ad-Din ordonne la construction d'un hôpital qui sera « l'un des grands centres d'éducation médicale en Syrie » et qui restera en fonction jusqu'au XIXe siècle[2].
- Le roi Louis VII fait don de son domaine de Boigny, près d'Orléans, aux hospitaliers de Saint-Lazare pour qu'ils y installent une léproserie[3].
- Un hôpital « situé près de la Citerne » est mentionné à Figline Valdarno en Toscane[4].
- 1154- : Guigues II, comte de Forez, fonde hors les murs de Montbrison un hôpital qu'il confie aux frères de Saint-Jean de Jérusalem[5].
- 1154- : fondation de l'hôpital de Stagno, en Toscane, par Villano, archevêque de Pise[6].
Publication
[modifier | modifier le code]- Achèvement du Codex Guta-Sintram, homéliaire compilé et enluminé par Guta, chanoinesse à Schwartzenthann, et Sintram, chanoine à Marbach, et qui comprend des préceptes de diététique et d'hygiène qui en font « le premier traité de pharmacie et de médecine connu en Alsace[7] ».
Personnalité
[modifier | modifier le code]- 1154- : fl. Manassès de Villamauri, chirurgien et archidiacre, cité dans des chartes d'Henri de Carinthie et de Matthieu, évêques de Troyes[8].
Références
[modifier | modifier le code]- F.-Henri-A. Beauvois, « À Monsieur l'Abbé Pierre Comet, curé de Listrac-en-Médoc », [lire en ligne].
- Françoise Micheau, « La Formation des médecins arabes au Proche-Orient (Xe – XIIIe siècle) », Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, vol. 12 (12e congrès, Nancy, 1981) « Les Entrées dans la vie. Initiations et apprentissages », , p. 120 (lire en ligne).
- André Mutel, « Recherche sur l'ordre de Saint-Lazare de Jérusalem en Normandie », Annales de Normandie, vol. 33, no 2, , p. 121 (lire en ligne).
- (it) Riccardo Chellini, « Il sistema viario da Fiesole e Firenze al Valdarno Aretino dall'età romana al medioevo », dans Stella Uggeri Patitucci (dir.), La via Francigena e altre strade della Toscana medievale, Florence, All'Insegna del Giglio, coll. « Quaderni di Archeologia medievale » (no 7), , 254 p. (ISBN 978-88-7814-302-9, lire en ligne), p. 162.
- « La Commanderie », Sites patrimoniaux, La Diana : Société historique et archéologique du Forez, 2018 [lire en ligne].
- (it) Bianca Fadda et Cecilia Tasca, « Itineraria Sancti Leonardi : Ospizi e lebbrosari nella Sardegna medioevale », Rivista dell'Istituto di Storia dell'Europa Mediterranea, no 1/II n. s. « Santi che viaggiano : Mobilità e circolatone di culti religiosi nel Mediterraneo tra Mediovo ed Età Moderna », , n. 3, p. 91 (lire en ligne).
- Odile Kammerer, Entre Vosges et Forêt-Noire : Pouvoir, terroir et villes de l'Oberrhein (1250-1350), Paris, Éditions de la Sorbonne, coll. « Histoire ancienne et médiévale », , 449 p. (ISBN 978-2-85944-429-7, lire en ligne), p. 107 (n. 8).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Manassès de Villamauri », p. 534.