5e régiment de cuirassiers (France) — Wikipédia

5e régiment de cuirassiers
Image illustrative de l’article 5e régiment de cuirassiers (France)
Insigne régimentaire du 5e régiment de cuirassiers.

Création 1653
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de cuirassiers
Rôle Cavalerie
Effectif 290
Fait partie de Forces françaises aux Émirats arabes unis
Garnison Zayed military city Abou Dabi
Ancienne dénomination Royal Pologne
Devise Nec pluribus impar
(À nul autre pareil)
Inscriptions
sur l’emblème
Rivoli 1797
Austerlitz 1805
Wagram 1809
La Moskova 1812
L'Yser 1914
L'Avre 1918
L'Aisne 1918
Indochine 1946-1954
Anniversaire Saint Georges
Équipement Leclerc, VBL, VBCI, CAESAR, VAB
Guerres Guerre de Succession de Pologne
Guerre de Succession d'Autriche
Guerres napoléoniennes
Guerre de 1870
Première Guerre mondiale
Bataille de France
Guerre d'Indochine
Fourragères Aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918
puis de la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures
Décorations Croix de guerre 1914-1918
avec deux palmes,
Croix de guerre 1939-1945
avec une palme,
Croix de guerre des TOE
avec deux palmes
Commandant colonel Julien Terrier

Le 5e régiment de cuirassiers (5e RC) est un régiment de cavalerie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment Royal-Pologne cavalerie, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime, sous le nom de 5e régiment de cavalerie avant de prendre sous le Premier Empire sa dénomination actuelle.

Après avoir été dissous en 1992, il est recréé en afin de prendre garnison aux Émirats arabes unis où il sert de régiment support aux entraînements en zone désertique dans le cadre des Forces françaises aux Émirats arabes unis.

Création et différentes dénominations

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Trompette du 5e cuirassiers en 1805.
  • 1653 : Nogent cavalerie
  • 1656 : Vaubrun cavalerie
  • 1658 : Nogent cavalerie
  • 1672 : Saint-Ruth cavalerie
  • 1674 : Saint-Germain cavalerie
  • 1692 : Gournay cavalerie
  • 1694 : Cossé-Brissac cavalerie
  • 1704 : Magnières cavalerie
  • 1710 : Monteis cavalerie
  • 1725 : Stanislas-Roi
  • 1737 : Royal-Pologne
  • 1791 : 5e régiment de cavalerie
  • 1803 : 5e régiment de cuirassiers
  • 1814 : Cuirassiers de Berry
  • 1815 : 5e régiment de cuirassiers
  • 1816 : Cuirassiers d'Orléans
  • 1830 : 5e régiment de cuirassiers
  • 1870 : 5e régiment de cuirassiers
  • 1870 : 5e cuirassiers de marche (Armée de l'Est)
  • 1916 : 5e cuirassiers à pied
  • 1919 : 5e régiment de cuirassiers
  • 1940 : Dissous
  • 1945 : 5e régiment de cuirassiers
  • 1954 : Dissous
  • 1958 : 5e régiment de cuirassiers
  • 1961 : Dissous
  • 1962 : 5e régiment de cuirassiers
  • 1992 : Dissous
  • 2016 : Recréation en 5e régiment de cuirassiers

Chefs de corps

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Le régiment est d'abord la propriété de ses colonels, jusqu'à ce que le roi l'offre à son beau-père et ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski. Il devient ensuite régiment royal et est commandé par différents officiers dont la liste[1] est donnée ci-dessous :

Historique des garnisons, combats et batailles du 5e RC

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Engagements

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Ancien Régime

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Guerres de la Révolution et de l'Empire

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5e régiment de cavalerie

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5e régiment de cuirassiers

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De 1815 à 1848

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Deuxième République

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Second Empire

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Au , le 5e régiment de cuirassiers fait partie de l'armée de Châlons.

Avec le 6e régiment de cuirassiers du colonel Martin, le 5e forme la 2e brigade aux ordres du général de Béville. Cette 2e brigade constitue, avec la 1re brigade du général de Vendœuvre, la division de cavalerie commandée par le général Lichtlin. Cette division de cavalerie évolue au sein du 12e corps d'armée ayant pour commandant en chef le général de division Lebrun.

De 1871 à 1914

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Première Guerre mondiale

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Le 5e régiment de cuirassiers est formé à Tours au quartier Rannes.

Le régiment commandé par le colonel de Cugnac[3] est mobilisé le . Il fait partie de la 9e division de cavalerie. Un bas-relief apposé à l'entrée de la caserne tourangelle mémorise ce départ[4].

Il gagne la frontière belge et entre en contact pour la première fois avec l'ennemi, à Marville le . En fait c'est à la lisière du bois de Lagrange, au-dessus de Charency-Vézin occupé par l'ennemi, qu'ont eu lieu les premiers engagements de cavalerie à 11 h 15, faisant des morts et des blessés. Le régiment est engagé à La Fosse à l'Eau le et à Château Porcien le lendemain[3].

En 1915, le régiment connait plusieurs cantonnements[5] :

  • le à Verberie dans la région de Compiègne ;
  • dans la Somme jusqu'au  ;
  • en Alsace, à Montreux-Château, à partir du  ;
  • près de Somme-Tourbe (Champagne) au moment des attaques de septembre ;
  • le en Lorraine, sur la Moselle ;
  • le il entre en forêt de Parroy et y reste jusqu'en .

Le , le 5e régiment de cuirassiers, est démantelé, devient « régiment de cuirassiers à pied » et prend le nom de 8e régiment de cuirassiers à pied[6].

Après une période de repos, le régiment est embarqué en camions le et monte au front dans la nuit du 17 au 18 dans le secteur de Lihons. Le régiment est relevé le et transporté à Fay-Saint-Quentin[7].

Le des éléments du 3e bataillon ramènent cinq prisonniers allemands.

À partir du le régiment accomplit une période d'instruction au camp de Mailly puis est placé en réserve dans la région de Roucy-Pontavert. En juin et juillet le régiment tient un secteur très actif : violents tirs de démolition et coups de mains continuels.

Le le colonel Menu de Menil est remplacé par le colonel de Champeaux au commandement du régiment[8].

En , il devient le 5e régiment de cuirassiers à pied[N 2], au sein de la 2e division de cavalerie à pied, avec les 8e et 12e régiments de cuirassiers à pied.

En , il est engagé dans la troisième bataille de l’Aisne.

Entre-deux-guerres

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Aux environs de 1935, l’Armée de terre a dans ses rangs cinq divisions de cavalerie. Il appartenait à la 2e division de cavalerie, 3e brigade de cavalerie composée du 18e chasseurs à cheval puis du 5e régiment de cuirassiers.

Seconde Guerre mondiale

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Le 5e régiment de cuirassiers constitue toujours la 3e brigade de cavalerie avec le 18e régiment de chasseurs à cheval.

En , la 3e brigade de cavalerie est affectée à la nouvelle 2e division légère de cavalerie. En cas d'intervention en Belgique, cette division doit participer à la manœuvre retardatrice en Ardenne en avant de la 2e armée dont elle dépend, en direction de la frontière belgo-luxembourgeoise au sud de Martelange[9]. Elle forme deux groupements ; la 3e brigade de cavalerie fait partie du groupement ouest[9].

Le , la 2e division légère de cavalerie fait partie, avec la 5e division légère de cavalerie, de la 2e armée du général Huntziger. Elle entre en Belgique à huit heures en suivant l'itinéraire Virton - Arlon et rencontre les premières troupes allemandes une heure plus tard. Néanmoins, dès le 12, devant la pression allemande, la division rentre en France et le lendemain, elle est placée en réserve d'armée au sein du groupement Roucaud, elle sert alors de flanc garde à l'action sur Stonne. Le , elle est retirée du front puis est mise à disposition de la 7e armée et part pour Senlis. Sa 12e brigade légère motorisée parcourt 380 kilomètres en 28 heures et est jetée immédiatement dans les combats pour la Somme. Les jours suivants, elle appuie entre autres la 4e division cuirassée, puis la 1st Armored Division britannique. La 3e brigade de cavalerie ne rejoint que le et est alors placée en réserve du 9e corps d'armée. Toujours en ligne le , la 12e brigade légère motorisée est sévèrement attaquée par la 5e Panzerdivision, et subit de lourdes pertes. Finalement, le , elle finit encerclée avec la 5e division légère de cavalerie, à Saint-Valery-en-Caux, dos à la mer. À court de munitions et sans moyens d'évacuation, les deux divisions doivent capituler devant la 7e Panzerdivision d'Erwin Rommel. Ce dernier rend les honneurs aux cavaliers français et laisse son sabre au général Chamoine qui commande le groupement, à la suite de la mort du général Berniquet, la veille ; les deux divisions ne totalisent alors plus que 1 500 combattants.

Depuis 1945

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Il est en Indochine française du au durant la guerre d'Indochine au sein du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient[10]. Une unité de circonstance, le commando blindé du Cambodge, devient un de ses escadrons en .

En 1968, à Kaiserslautern, le régiment appartient à la 3e brigade mécanisée de la 1re division blindée et partage le quartier Hoche Marceau (Hollenzollern caserne allemande) avec la 151e compagnie légère du matériel qui, outre son rôle de soutien divisionnaire, est chargée de la formation des appelés (mécaniciens de chars) des Forces françaises en Allemagne. En , le régiment abandonne son ancienne organisation en trois escadrons à trois pelotons de cinq chars et un peloton porté plus un escadron à quatre pelotons d'AMX-13, armés de missiles SS.11, pour préparer l'arrivée des AMX-30 avec quatre escadrons de quatre pelotons de trois chars plus un escadron porté de quatre pelotons de trois chars AMX-13. Les premiers AMX 30 sont arrivés au printemps 1969, le chef de char et le pilote étant des engagés mais le contingent assurant toujours le service des chars Patton restants ainsi que celui de l'escadron porté.

Insigne métallique de la 5e division blindée.

En 1988, il appartient à la 5e division blindée qui est composée des unités suivantes :

Il est dissous en 1992 en même temps que la 5e division blindée.

On annonce sa recréation en [11]. Il remplace en 2016 la 13e demi-brigade de Légion étrangère comme unité de l'armée de terre aux Émirats arabes unis. L'étendard est remis au régiment le à Abou Dabi. Le régiment est alors voué à l'accueil des unités en courts séjours aux Émirats arabes unis dans le cadre des Forces françaises aux Émirats arabes unis. Il comprend à cette date cinquante-sept personnels permanents et plus de 200 tournants (personnels en courts séjours) ; il se compose de[12] :

Entre le 15 et le , le 5e régiment de cuirassiers est engagé dans le cadre de l'opération Apagan. À la suite de la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan en , une opération d'évacuation de ressortissants est lancée par plusieurs pays occidentaux, dont la France. Le 5e RC fournit alors un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA), constitué d’un peloton de cavalerie et d'une section d'infanterie. Ces militaires ont notamment participé à la protection de la base aérienne 104 à Abu Dhabi. La section d'infanterie a été projetée à l'aéroport international Hamid Karzaï de Kaboul afin de protéger le dispositif d'accueil des ressortissants devant être rapatriés. Deux mille huit cent trente quatre personnes sont évacuées, dont 142 Français, 62 Européens et 2 630 Afghans[13].

Tradition et uniformes

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Nec pluribus impar (Au-dessus de tous) De meilleur il n'en est pas, telle est la devise du 5e régiment de cuirassiers.

L'aigle blanc et le titre « Royal-Pologne » rappellent que ce régiment fut donné par Louis XV à son beau-père Stanislas Leszcynski pour l'aider à reconquérir le trône de Pologne.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[14] :

L'étendard du régiment est décoré :

Il porte les fourragères aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918 puis de la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs (TOE)

Emblèmes et uniformes de l’Ancien régime

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Uniformes sous la Révolution et le Premier Empire

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Habit long sous la Révolution (régiment de cavalerie).

Lors de la transformation en régiment de cuirassiers, les cavaliers reçoivent, outre le casque et la cuirasse, un habit court écarlate, sans revers, boutonné jusqu'à la ceinture, aux parements bleus et aux poches en travers ; pattes d'épaule bleues passepoilées de la couleur distinctive du régiment. Les tenues reçues en 1805, sont ornées d'un plumet et d'épaulettes rouges, aux retroussis ornés de grenades bleues (symbole des armes d'élite).

Personnages célèbres ayant servi au 5e RC

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Notes et références

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  1. Plaque commémorative des régiments ayant occupé le quartier Ordener de Senlis.
  2. La stabilisation des fronts entraine la fin de la cavalerie de bataille en 1916 ; l'état major démantèle les régiments de cuirassiers et les transforme en régiments de cuirassiers à pied (les 4e, 5e, 6e, 8e, 9e, 11e et 12e).

Références

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  1. Histoire d'un régiment de France, p. 17-19.
  2. Jacques Pernet et Michel Hubert 2005.
  3. a et b anonyme 1919, p. 3.
  4. « Le départ des cuirassiers à Tours (37) », sur petit-patrimoine.com (consulté le )
  5. anonyme 1919, p. 5.
  6. Michel Goya 2004, p. 284.
  7. anonyme 1919, p. 6 et 7.
  8. anonyme 1919, p. 7-8.
  9. a et b Jean-Yves Mary 2009, p. 34 à 38.
  10. musée de l'Armée, « Fanion viêt-minh pris par le 5e régiment de cuirassiers », sur basedescollections.musee-armee.fr (consulté le )
  11. « L’étendard du 5e Régiment de Cuirassiers rejoindra les Émirats Arabes Unis », sur Zone Militaire / OPEX 360 (consulté le )
  12. Philippe Chapleau, « Le 5e régiment de Cuirassiers officiellement recréé aux Émirats Arabes Unis », sur Ouest-France, (consulté le ).
  13. « APAGAN : le 5e régiment de cuirassiers en protection du dispositif », sur www.defense.gouv.fr, (consulté le )
  14. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  15. France, Bulletin des lois de la République française, Imprimerie nationale, (lire en ligne)

Bibliographie

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  • Histoire d'un Régiment de France, le 5e régiment de cuirassiers : 1653-1958
  • anonyme, Le 5e régiment de cuirassiers : Combats, faits d'armes, anecdotes, Paris, imprimerie G. Goury, coll. « Guerre de 1914-918 », , 28 p. (lire en ligne). (mention sur la page de couverture : Ouvrage illustré de cartes et photographies des colonels ayant commandé le régiment, publié suivant autorisation du Ministère de la Guerre no 06119 du dans les conditions prévues par l'article 303 du règlement sur le service intérieur des corps de troupe (cavalerie)).
  • Henri Le Pointe (préf. général Priou), Histoire de nos drapeaux : de 1792 à nos jours, leurs légendes et leurs gloires. Suivi des airs du drapeau., Paris, Henri Jouve, , 290 p..
  • Michel Goya, La chair et l'acier : L'armée française et l'invention de la guerre moderne (1914-1918), Paris, Éditions Tallandier, , 479 p. (ISBN 978-2-84734-163-8, BNF 39230824) Commentaire biblio : les régiments de cuirassiers transformés en régiments de cuirassiers à pied ne sont toutefois pas cités nominativement dans cet ouvrage.
  • Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3), p. 34 à 38.
  • Jacques Pernet et Michel Hubert, La garnison de Reims 1852-1939, Saint-Cyr-sur-Loire, éditions Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », , 94 p. (ISBN 2-84910-210-5, BNF 40003110).

Articles connexes

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Liens externes

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