Rouge congo — Wikipédia
Rouge Congo[1] | |
Structure du rouge Congo | |
Identification | |
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Nom UICPA | acide benzidinediazo-bis- 1-naphtylamine-4-sulfonique |
Synonymes | C.I. 22120 |
No CAS | |
No ECHA | 100.008.509 |
No CE | 209-358-4 |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | poudre rouge foncé |
Propriétés chimiques | |
Formule | C32H22N6Na2O6S2 [Isomères] |
Masse molaire[2] | 696,663 ± 0,04 g/mol C 55,17 %, H 3,18 %, N 12,06 %, Na 6,6 %, O 13,78 %, S 9,21 %, |
pKa | environ 4 |
Propriétés physiques | |
T° fusion | >360 °C |
Pression d'ébullition | 760 mmHg |
Solubilité | 25 g·L-1 dans l'eau à 20 °C très soluble dans l'alcool |
Précautions | |
SGH[4] | |
H350 et H361d | |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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Le rouge congo est une molécule diazoïque, c'est-à-dire qui possède deux fois la structure de l'azobenzène. Le rouge Congo est à la fois un colorant organique – qui n'est plus beaucoup utilisé, en raison de sa toxicité – et un indicateur de pH. Il est aussi utilisé comme colorant histologique pour le diagnostic de certitude de l'amyloïdose hépatique. Il est utilisé couramment en microscopie mycologique.
Indicateur de pH
[modifier | modifier le code]Couleurs du rouge Congo | Forme acide Bleu | Zone de virage 3,0 ≤ pH ≤ 5,2 | Forme basique Rouge |
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Ce colorant a reçu son nom en hommage à l'exploration du fleuve Congo par Stanley l'année de sa découverte[5].
Références
[modifier | modifier le code]- Fisher Bioblock Scientific, Produits chimiques 2006-2007, p. 403
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- « 3,3'-[[1,1'-biphényl]-4,4'-diylbis(azo)]bis(4-aminonaphtalène-1-sulfonate) de disodium », sur ESIS, consulté le 17 février 2009
- Numéro index règlement CE no 1272/2008 (16 décembre 2008) dans le tableau 3.1 de l'annexe VI du
- Rouge congo : un peu d'histoire