Domgermain — Wikipédia

Domgermain
Domgermain
Blason de Domgermain
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Toul
Intercommunalité CC erres Touloises
Maire
Mandat
Géraldine Debonnet
2022-2026
Code postal 54119
Code commune 54162
Démographie
Gentilé Domgerminois, Domgerminoises
Population
municipale
1 149 hab. (2021 en évolution de −5,82 % par rapport à 2015)
Densité 88 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 36″ nord, 5° 49′ 36″ est
Altitude Min. 219 m
Max. 414 m
Superficie 13,09 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Toul
Législatives 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle
Localisation
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Domgermain
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Domgermain
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Domgermain
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Domgermain
Liens
Site web http://www.mairie-domgermain.fr

Domgermain est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Ses habitants sont les domgerminois et les domgerminoises[1]

Géographie

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Description

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Le bourg de Domgermain se situe en bas du talus de la ligne des côtes de Meuse, à une altitude comprise entre 340 et 250 m. Comme la commune voisine de Charmes-la-Côte, son territoire communal comporte deux extensions au nord-est et au sud-ouest : la forêt de Domgermain, sur le plateau dominant (section cadastrale 0E - altitude d’environ 415 m), et la plaine de Choloy, section ZB, aujourd'hui coupée du bourg historique par la liaison N 4 - A31. Le tout porte sa surface à 1 310 hectares.

Village autrefois de tradition viticole, et qui a pu exploiter ses ressources forestières, dont la trace actuelle réside dans ses chemins d'exploitation rectilignes, Domgermain s'est doté d'une zone d'activité[2] de 2,6 hectares (zone cadastrale ZD) en contrebas d'une voie ferrée.

Domgermain fait partie du vignoble des côtes-de-toul.

Communes limitrophes

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Hydrographie

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La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins versants du Rhin et de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le canal d'Alimentation du le canal de la Marne au Rhin, le Petit Ingressin, le ru de Cuignot, le ruisseau de Franchemare, le ruisseau de la Queue et le ruisseau de Locher[3],[Carte 1].

Le territoire est délimité au sud par le ruisseau de la Queue-du-Mont[4] qui se jette ensuite dans la Moselle par le ruisseau de Gare-le-Cou. Il est également arrosé par les eaux de la Locher[5] et ses affluents (parfois de régimes intermittents) au nord. La Locher a sa source au lieu-dit la Planture.

Le ruisseau de Met-Fontaine prend sa source sur le plateau au-dessus du Bourg et rejoint la Moselle par le petit Ingressin[6] (Choloy) son vallon sépare la partie boisée du coteau qui enserre le village.

Le canal d'alimentation du canal de la Marne au Rhin est un aqueduc, conduite forcée et un canal, chenal non navigable de 10 km qui relie la commune de Toul à celle de Foug où il se jette dans le canal de la Marne au Rhin[7].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Domgermain[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 858 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey à 11 km à vol d'oiseau[10], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −19,1 °C, atteinte le [Note 2],[11],[12].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Au , Domgermain est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30,8 %), prairies (24,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,9 %), terres arables (9,5 %), cultures permanentes (7,9 %), zones urbanisées (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 504, alors qu'il était de 502 en 2013 et de 480 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 94,2 % étaient des résidences principales, 0,4 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Domgermain en 2018 en comparaison avec celle de Meurthe-et-Moselle et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) inférieure à celle du département (2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (89 % en 2013), contre 57,3 % pour la Meurthe-et-Moselle et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Domgermain en 2018.
Typologie Domgermain[I 2] Meurthe-et-Moselle[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 94,2 88,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,4 2 9,7
Logements vacants (en %) 5,4 9,3 8,2

Anciennes mentions : Ecclesia Domni Germani en 885 (H. T. p. 5), Villa que Domni Germani en 885 (H. T. p. 5), Villa que Domni Germani dicitur au xe siècle (Hist. épiscopale de Toul)[19].

Le hagiotoponyme caché, apparu en 885, vient du latin médiéval Domnus Germanus, où dom(i)nus (lat.), littéralement seigneur, maître, désigne le saint[20]. Ce type de toponyme, qui fait d'un saint le maître et le protecteur d'un lieu et de ses habitants, est particulièrement fréquent au Haut Moyen Âge.

La carte archéologique de Gaule[21], département 54, indique pour cette commune :

  • La présence d'une nécropole et de construction aux lieux-dits le Cimetière des Moines" et le Bois des Moines[22];
  • Le chemin dit De Brabant (de Foug à Domgermain ?) au nord de la commune[23].

Des recherches[24] sur la commune voisine de Choloy-Ménillot, à l'occasion de travaux routiers, ont confirmé la présence d'une voie antique différente de la voie romaine Toul-Langres (RD 960).

La légende donne à ce village une origine miraculeuse[25]. Saint-Loup de Troye, évêque de Mâcon passa par Toul accompagné de saint Germain. Celui-ci attirait une foule nombreuse. Il planta en terre son bâton de coudrier pour se mettre à prêcher, et on raconte que le bâton prit racine et devint un arbre. Ce lieu fut appelé la crosse ou la béquille de saint Germain. Ce serait l'origine de la fondation d'une abbaye sous le nom de Saint-Germain.

Temps modernes

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En 1581, les habitants obtiennent la permission de faire un chemin pour conduire leurs bestiaux au lieu-dit Bois-le-Comte (48° 39′ 34″ N, 5° 51′ 08″ E).

Cette décision explique l'enclave de Choloy pour cette commune, au nord, vers Toul.

En 1597 le duc Charles III de Lorraine vendit la seigneurie de Domgermain à Louis de Vigneule, seigneur du Mesnil[26].

Claude François (ou Le François), maître-faïencier, exploitait en 1742 la faïencerie du Bois-le-Comte. L'atelier est abandonné au profit de l'atelier de Bellevue à Toul, faïencerie fondée en 1756 ou en 1758 par Charles Le François, son fils[réf. nécessaire].

Époque contemporaine

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Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et viticole, au XIXe siècle :

« Surf. territ. : 565 hect. en terres lab., 113 en prés, 223 en vignes, 451 en bois, plus 36 hectares dans le département de la Meuse, 34 en potagers et vergers, 99 en pâture, etc. L'hectare semé en blé peut rapporter de 14 à 15 hectol., en avoine de 20 à 24 ; planté en vignes de 40 à 50 ; mais depuis 6 à 7 ans, la plus forte et la meilleure partie du vignoble est ravagée par la pyrole. Porcs, moutons, ânes, vaches, chevaux. Culture principale : la vigne et les légumes. tuilerie, four à chaux, deux huileries »[27],[28]

Mais l'artisanat local de fabrication de tuiles y était présent[29].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve depuis 1943 dans l'arrondissement de Toul du département de Meurthe-et-Moselle.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Toul-Sud[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Toul

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de Meurthe-et-Moselle.

Intercommunalité

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Domgermain était membre de la communauté de communes du Toulois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Terres Touloises, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1985 mars 2008 Guy Vercelot    
mars 2008 2014[31] Michel George PS  
mars 2014 septembre 2022 Fabrice Chartreux[32],[33] Parti radical[34] Chef d'entreprise
Président de la CC Terres Touloises
Conseiller régional du Grand Est ( ? → 2022[35])
Démissionnaire
octobre 2022[36] En cours
(au 16 décembre 2022)
Géraldine Debonnet   Ancien cadre dirigeant dans le secteur de la santé, sophrologue

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].

En 2021, la commune comptait 1 149 habitants[Note 4], en évolution de −5,82 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0501 0691 1111 1161 1441 2561 2361 2381 205
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 0931 1431 0531 3061 1011 0611 0201 046992
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 0211 009854732736713679781794
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
7567359121 0021 0841 2341 2761 2391 173
2021 - - - - - - - -
1 149--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Secteur primaire

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Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.

D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[40]), Domgermain était majoritairement orientée[Note 5] sur la polyculture et le poly-élevage (auparavant même production) sur une surface agricole utilisée[Note 6] d'environ 355 hectares (surface cultivable communale) quasi stable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail a fluctué entre 350 et 321 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 10 (13 auparavant) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 14 unités de travail[Note 7](16 auparavant).

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Fort de Domgermain.
Monument aux morts de Domgermain.
L'église Saint-Maurice de Domgermain.
  • Ancien fort XIXe siècle dominant le village.
  • Monuments aux Morts, érigé en mémoire des morts des deux guerres 1914-1918 et 1939-1945, est situé près de l'église Saint-Maurice.
  • L'église Saint-Maurice :
    Sous le patronage de saint Maurice, l'église d'aujourd'hui a été élevée à l'intérieur du village vers 1732-1734, se substituant alors à l’église médiévale, située à l’extérieur.
    Son orgue, à l'arrière de la nef, est particulièrement remarquable[41]. L'instrument de musique provient de l'ancienne chapelle du couvent des Cordeliers de Toul. Devenus « biens nationaux », les biens mobiliers des communautés religieuses de Toul supprimées ont été vendus le 10 avril 1793 aux communes du Toulois pour leurs églises paroissiales. C’est ainsi que les orgues des Cordeliers ont été vendues à Domgermain pour 150 livres. L'instrument, selon une inscription manuscrite datée du 12 mars 1720 et collée dans le sommier du grand orgue, a été réalisé par « Charles Cachet, facteur résidant à présent à Toul, sous le gardiennat du révérend Perre Barthélémy, gardien du couvent de Toul ». Une réparation a été effectuée par Georges Küttinger de Nancy en 1775, comme l’indique une autre inscription dans l’instrument. Le transfert de l’orgue à Domgermain en 1793 a entraîné quelques modifications dans les buffets du grand orgue et du positif. Au XIXe siècle, l’instrument de musique a été entretenu et modifié par les Cuvillier, facteurs à Nancy, et des travaux ont été à nouveau entrepris en 1968 par Georges Nehlig. Grâce aux efforts conjoints de l’Association des Amis de l’Orgue de Domgermain, fondée en 1980, et de la municipalité, l'orgue a été complètement restauré, par Didier Chanon, et inauguré en 1994 par des concerts de Michel Chapuis et Jean-Charles Ablitzer. Avec ses dix neuf jeux répartis sur les trois claviers et son pédalier en tirasse, l’instrument restauré est idéal pour la musique française de la fin du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle.
    Un tableau de François Senémont orne encore le chœur de l'église. L'œuvre, de grandes dimensions, représente l'Ascension du Christ.
  • La chapelle Saint-Maurice, qui est l'ancienne église de Domgermain, datant du XVe siècle.
    Y sont conservés une Vierge de Pitié et un saint Nicolas, statues du XVe siècle. La chapelle champêtre Saint-Maurice, sise chemin rural de Saint-Maurice, est inscrite en totalité, avec ses peintures murales au titre des monuments historiques par arrêté du [42].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Domgermain Blason
Blasonnement : de gueules à l'orgue d'or au chef cousu d'azur chargé d'un âne d'argent issant de la partition.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

Sur l'orgue

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  • Orgues de Lorraine : Meurthe-et-Moselle, dir. Christian Lutz et René Depoutot, Metz : ASSERCAM et éd. Serpenoises, 1990.
  • Damien Vaisse et Philippe Lecler, « La renaissance de l’orgue de Domgermain : autour d’un enregistrement de Jean-Charles Ablitzer », Études touloises, no 117, 2006, p. 16-22.
  • Jean-Charles Ablitzer, Noëls et Magnificat de Jean-François Dandrieu, joués sur l'orgue de Domgermain (CD musical, label ILD, 2004).
  • Pascal Vigneron, Le livre d'orgue de Jean Baptiste Nôtre, joués sur l'orgue de Toul et de Domgermain (CD, label Quantum, 2012).
  • Pascal Vigneron, Les orgues de Meurthe et Moselle, Vol. 1, Claude Balbastre, variations sur les Marseillois jouées sur l'orgue de Domgermain (CD, label Quantum, 2012).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
  6. Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
  7. Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
  1. « Réseau hydrographique de Domgermain » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. « Meurthe-et-Moselle », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Atlas des Zones d'activité "terres de Lorraine" », sur developpement.terresdelorraine.org (consulté le ).
  3. « Fiche communale de Domgermain », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  4. « Sandre Portail national d'accès aux référentiels sur l'eau | Fiche cours d'eau », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ) : « Ruisseau de la Queue (A5700300) ».
  5. « Sandre Portail national d'accès aux référentiels sur l'eau | Fiche cours d'eau », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ) : « Ruisseau de Locher (A5700340) ».
  6. « Sandre Portail national d'accès aux référentiels sur l'eau | Fiche cours d'eau », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ) : « Le Petit Ingressin (A5720540) ».
  7. Sandre, « le canal d'alimentation du canal de la Marne au Rhin »
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Domgermain et Ochey », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nancy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862
  20. Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle, Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, .
  21. Académie des inscriptions & belles-lettres (France), Carte archéologique de la Gaule romaine. (Forma orbis romani.) Dressée sous la direction de M. Adrien Blanchet (sous la direction de M. Albert Grenier, avec la collaboration de M.P.-M. Duval). [With plates and maps.]., 1931- (OCLC 562986427, lire en ligne).
  22. Société d'archéologie lorraine Auteur du texte, « Revue historique de la Lorraine / publiée tous les deux mois par la Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorrain », sur Gallica, (consulté le ), p. 126.
  23. Jules (18-1921) Auteur du texte Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes, par le Cte J. Beaupré,..., (lire en ligne), p. 56.
  24. « Bulletin des Académie et Société Lorraines des Sciences: 1993, 32, n 3 - PDF », sur docplayer.fr (consulté le ).
  25. Henri Lepage, Le Département de la Meurthe. Statistique historique et administrative, (lire en ligne), p. 160.
  26. Le département de la Meurthe : statistique historique et administrative, Deuxième partie, Peiffer, (lire en ligne).
  27. Grosse, E., Dictionnaire statistique du departement de la meurthe : contenant une introduction historique..., Nabu Press, (ISBN 978-1-278-24895-0 et 1-278-24895-1, OCLC 936241814, lire en ligne).
  28. Le département de la Meurthe. Deuxième partie : statistique historique et administrative : publ... par Henri Lepage, (lire en ligne), p. 160.
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  30. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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