Gare de Saint-Brieuc-Centrale — Wikipédia
Saint-Brieuc-Centrale | ||||
La gare en 1905 | ||||
Localisation | ||||
---|---|---|---|---|
Pays | France | |||
Ville | Saint-Brieuc | |||
Quartier | Centre ville | |||
Adresse | Boulevard Waldeck-Rousseau | |||
Coordonnées géographiques | 48° 30′ 43″ nord, 2° 45′ 19″ ouest | |||
Gestion et exploitation | ||||
Exploitant | Chemins de fer des Côtes-du-Nord | |||
Caractéristiques | ||||
Voies | 4 | |||
Historique | ||||
Mise en service | 1905 | |||
Fermeture | 31 décembre 1956 | |||
Architecte | Louis Harel de la Noë | |||
Protection | Inscrit MH (2014) | |||
Géolocalisation sur la carte : Saint-Brieuc Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative) Géolocalisation sur la carte : France | ||||
modifier |
La gare de Saint-Brieuc-Centrale[Note 1] est une ancienne gare ferroviaire française située sur le territoire de la commune de Saint-Brieuc, préfecture du département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne. Elle était desservie par le réseau départemental à voie métrique des Chemins de fer des Côtes-du-Nord.
Situation ferroviaire
[modifier | modifier le code]Le réseau départemental était articulé autour de la préfecture du département : Saint-Brieuc. C'est dans cette ville qu'a été construite la gare centrale, centre névralgique du réseau. Cette gare était le point de départ de 4 lignes : Plouha, Le Phare, Moncontour et la gare de l'Ouest.
Bâtiments
[modifier | modifier le code]La gare est l’œuvre de l'ingénieur Louis Harel de la Noë, et a été construite entre 1902 et 1905. La voûte soutenant la charpente est supportée par huit arcs paraboliques[Note 2]. L'architecte David Cras s’est chargé de la reconversion du bâtiment, en 1995[1]. Le bâtiment a été préservé sous l'action de l'Association des Chemins de Fer des Côtes-du-Nord.
La marquise offrait quatre voies couvertes. Un bâtiment situé latéralement à la marquise servait de bâtiment voyageur et de centre administratif du réseau.
Plusieurs bâtiments ont été ajoutés au cours de l'évolution du réseau.
-
Construction. -
En 1905. -
Restaurant universitaire en 2015.
Préservation
[modifier | modifier le code]A la fermeture du réseau départemental le , la gare a été utilisée en tant que gare routière. Le bâtiment reconverti est aujourd'hui utilisé comme restaurant universitaire[2]. Les parties subsistantes de la gare ont été inscrites, au titre des monuments historiques, le [3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- On retrouve cette gare sous plusieurs noms : Gare centrale, gare départementale, gare des chemins de fer départementaux, etc. (sans compter ses affectations ultérieures).
- Livre de François Lépine publié en 2003, Louis Harel de la Noë (1852-1931). Un grand ingénieur breton, La gare centrale à Saint-Brieuc, en page 186
Références
[modifier | modifier le code]- Bretagne, un siècle d’architectures, Patrick Dieudonné (dir.), 2001, (ISBN 2-84362-116-X), p. 26-27.
- Structurae, « Restaurant Universitaire de Saint-Brieuc », sur structurae.info (consulté le ).
- « Ancienne gare ferroviaire départementale », notice no PA22000045, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Association pour la mémoire et la notoriété de Louis Harel de la Noë, sous la direction de François Lépine, Louis Harel de la Noë (1852-1931). Un grand ingénieur breton, Presses de l'école des ponts et chaussées, , 336 p., 17 x 24 cm (ISBN 978-2-85978-381-5, présentation en ligne)
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'architecture :
Ouvrage précédent | Ouvrage | Ouvrage suivant |
---|---|---|
◄ Pont sur la rue de Gouédic | Gare de Saint-Brieuc-Centrale (St-Brieuc) | Pont de Rohannec'h (vers Plouha) ► Viaduc de Toupin (vers Moncontour) ► |