Giéville — Wikipédia
Giéville | |
L'église Saint-Martin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Saint-Lô |
Commune | Torigny-les-Villes |
Intercommunalité | Saint-Lô Agglo |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat | Bruno Garnier 2020-2026 |
Code postal | 50160 |
Code commune | 50202 |
Démographie | |
Gentilé | Giévillais |
Population | 693 hab. (2021) |
Densité | 67 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 00′ 52″ nord, 0° 58′ 46″ ouest |
Altitude | Min. 53 m Max. 150 m |
Superficie | 10,33 km2 |
Élections | |
Départementales | Condé-sur-Vire |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Torigny-les-Villes |
Localisation | |
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Giéville est une ancienne commune française du département de la Manche et la région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Torigny-les-Villes.
Elle est peuplée de 693 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est en pays saint-lois. Son bourg est à 3 km au sud de Torigni-sur-Vire et à 8,5 km au nord-est de Tessy-sur-Vire[1].
Plusieurs routes départementales parcourent le territoire communal, dont deux se rejoignent dans le bourg de Torigni-sur-Vire au nord : la D 13 qui permet au sud-ouest de retrouver Domjean et Tessy-sur-Vire, et la D 974 (ancienne route nationale 174 qui va vers Vire au sud. Situé entre les deux, le bourg en est relié par la D 558. Empruntant partiellement la D 974, celle-ci se prolonge à l'est vers Saint-Symphorien-les-Buttes. Partant de la D 974 à l'est, la D 186 et la D 86 qui la rejoint permettent de prendre la direction du Bény-Bocage vers le sud-est. L'accès à l'A84 (sortie 40) est à 5,5 km au sud à Guilberville.
Giéville est dans le bassin de la Vire. Son affluent la rivière de Jacre délimite le territoire au sud-ouest et son bassin occupe la partie sud du territoire. La Jacre rejoint la Vire sur la commune voisine Domjean. La partie nord-est est dans le bassin du Hamel, autre affluent de la Vire, qui rejoint le fleuve côtier à Condé-sur-Vire. Un court affluent direct de la Vire draine les eaux du nord-ouest et la rejoint également à Condé-sur-Vire.
Le point culminant (150 m) se situe en limite est, sur les pentes de la Hogue, près du lieu-dit la Tête Marie. Le point le plus bas (53 m) correspond à la sortie de la Vire du territoire, à l'ouest. La commune est bocagère.
Le climat est océanique, comme dans tout l'Ouest de la France. La station météorologique la plus proche est Caen-Carpiquet, à 43 km, mais Granville-Pointe du Roc est à moins de 50 km[2]. Le Saint-Lois s'en différencie toutefois pour la pluviométrie annuelle qui, à Giéville, avoisine les 950 mm[3].
Les lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire : les Claveteries, les Landes, les Bouillons, les Mauvinières, Norolles, la Guillardière, Putot, la Bigne (au nord), la Govinière, les Vallées, la Pavé, l'Oiselière, la Bouletière, la Conterie (à l'est), le Champ Savin, la Tête Marie, la Détourbe, la Filerie, le Pont du Mesnil, la Lande, les Montagnes, la Castelière, la Buquerie, la Bourgaie (au sud), le Haut des Chasses, la Beaudrie, la Françaiserie, le Bosq, les Canneveries, la Croix, la Hogues, la Tanquellerie, le Pont de Jacre, le Haut Hamel (à l'ouest), la Touperie, le Chêne à Rots, la Brandonnière, les Quimbins, la Harivellerie, la Carpentrie et la Gardinière[4].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le toponyme est attesté sous les formes Guyevilla en 1350 (Pouillé Bayeux)[6], Guyville en 1375[6], Guieville en 1406 et 1434[6].
Il s'agit d'une formation toponymique en -ville au sens ancien de « domaine rural ». Le premier élément Gié- représente vraisemblablement un anthroponyme selon le cas général.
Bien que le Giéville soit situé au nord de la ligne Joret, c'est la forme française en g- [ʒ] qui s'est imposée aux dépens de la forme normande en gu- [g] bien attestée jusqu'à époque récente dans les Guieville. Il n'y a pas unanimité chez les spécialistes pour expliquer l'élément Guie-.
Albert Dauzat y voit le nom de personne germanique occidental Gero[7], tandis qu'Ernest Nègre évoque Giddo[8], François de Beaurepaire préfère ne pas se prononcer[6], suivi en cela par René Lepelley[9].
Le gentilé est Giévillais.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le , Giéville intègre avec trois autres communes la commune de Torigny-les-Villes[10] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Brectouville, Giéville, Guilberville et Torigni-sur-Vire deviennent des communes déléguées et Torigni-sur-Vire est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal était composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints[16]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Torigny-les-Villes le jusqu'en 2020 et Dominique Rose devient maire délégué.
Démographie
[modifier | modifier le code]En 2021, la commune comptait 693 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Giéville[19]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2]. Giéville a compté jusqu'à 848 habitants en 1806.
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Martin des XIVe, XVIIIe – XIXe siècles. Clocher du XVIIIe. Elle abrite une Vierge à l'Enfant (XVe) et une verrière (XXe) de Charles Lorin.
- C'est l'abbé de Cerisy qui avait le patronage de l'église[22].
- L'église Saint-Martin de Giéville.
- L'église Saint-Martin et le monument aux morts.
- Le monument aux morts.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Le Quarteron's-club forme et participe régulièrement à des compétitions d'agility[23].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 91.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 219.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Résumé statistique de Giéville sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
- Distances orthodromiques selon le site Lion 1906.
- « Pluviométrie interannuelle. Normale 1970-2000 » (consulté le ) (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr).
- « Giéville » sur Géoportail..
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425), p. 123.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p. 954.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996 (ISBN 2-905461-80-2), p. 134a
- « Recueil des actes administratifs de septembre 2015 » [PDF], sur le site de la préfecture de la Manche (consulté le ).
- Décédé en exercice le .
- Décédé en exercice le .
- décédé en exercice
- « L'ancien maire Henri Rose est décédé », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Dominique Rose reconduit au poste de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Dominique Rose reconduit au poste de maire », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
- Gautier 2014, p. 219.
- « Mickaël Grandin est le nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Date du prochain recensement à Giéville, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- Delattre, 2002, p. 91.
- « Ouest-france.fr - Agility : des compétitions pour le Quarteron's-club - Giéville » (consulté le ).