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DeutschJacques Glassmann — Wikipédia
| Jacques Glassmann | ||
 | ||
| Biographie | ||
|---|---|---|
| Nom | Jacques Glassmann | |
| Nationalité |  Français | |
| Naissance | Mulhouse (France) | |
| Taille | 1,86 m (6′ 1″) | |
| Poste | Défenseur central puis entraîneur | |
| Parcours junior | ||
| Années | Club | |
| 1974-1978 | FC Mulhouse | |
| Parcours professionnel1 | ||
| Années | Club | M.(B.) |
| 1978-1984 | RC Strasbourg | 58 (3) |
| 1984-1987 | FC Mulhouse | 118 (10) |
| 1987-1988 | Tours FC | 33 (2) |
| 1988-1994 | US Valenciennes-Anzin | 196 (20) |
| 1994-1995 | US Maubeuge | |
| 1995-1998 | Sainte-Rose | |
| Parcours entraîneur | ||
| Années | Équipe | Stats |
| 1998-1999 | RC Strasbourg | -17 ans |
| 1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve. Dernière mise à jour : 2 septembre 2024 | ||
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Jacques Glassmann est un footballeur français né le à Mulhouse, évoluant au poste de défenseur central. Il est notamment connu pour avoir révélé l'affaire VA-OM.
Biographie
[modifier | modifier le code]Début de carrière
[modifier | modifier le code]Jacques Glassmann a été élevé dans une famille catholique installée dans le quartier populaire Bourtzwiller[1] à Mulhouse. Il entame sa carrière professionnelle en première division à l'âge de 16 ans, lors d'une rencontre opposant son club du RC Strasbourg au FC Nantes en [2]. Il passe six saisons dans l'effectif des champions de France 1979 ; il est champion en n'ayant participé qu'à un seul match. Il est ensuite transféré au FC Mulhouse, où il gagne une place de titulaire. Descendu en division 2 à l'issue de la saison 1982-1983, le club du Haut-Rhin échoue à trois reprises aux portes de la première division sous la houlette de Raymond Domenech.
Après un an au Tours Football Club, Jacques Glassmann passe cinq nouvelles saisons en deuxième division avec l'US Valenciennes-Anzin, avant que le club accède en D1 en juin 1992[3].
L'affaire VA-OM et ses conséquences
[modifier | modifier le code]En , Jacques Glassmann révèle que des dirigeants de l'Olympique de Marseille lui ont proposé, ainsi qu'à deux de ses coéquipiers, une somme d'argent pour « lever le pied » lors d'un match de championnat[4] : c'est le début de l'affaire VA-OM.
Ces révélations vaudront à Glassmann d'être surnommé « la balance »[5] et d'être sifflé sur de nombreux terrains de France. Il a été également mis sous protection policière[1]. Lors d'un match contre Nice, son club fait ainsi le choix de ne pas le titulariser pour éviter de susciter la colère des supporters azuréens[6].
Or comme il l'écrit dans son ouvrage « Je tiens à souligner […] que lors de tous les matchs que j’ai disputés après cette affaire, jamais un seul joueur sur le terrain ne m’a fait d’allusions ou n’a fait preuve d’un manque de respect, en relation directe à ces événements. Depuis que j’ai dénoncé les faits, les dirigeants valenciennois ne m’en ont jamais parlé de manière approfondie. »
Il affirmera également « Je ne tire aucune gloire de ce que j’ai fait. Je ne me considère absolument pas comme quelqu’un de plus honnête ou de plus droit qu’un autre. J’ai juste refusé de faire quelque chose qu’on ne m’avait jamais appris : tricher. »[1]. Sa déposition auprès du procureur Éric de Montgolfier sera mise en scène dans la série Tapie diffusée par Netflix[7].
Son contrat n'est pas renouvelé par le club de Valenciennes lorsque celui-ci redescend en National (D3).
En 1995, Jacques Glassmann reçoit le grand prix international du fair-play de la FIFA[1].
Fin de carrière de joueur et reconversion
[modifier | modifier le code]Glassmann évolue par la suite dans des clubs amateurs, dans le nord de la France à l'US Maubeuge puis à la Réunion dans le club de Sainte-Rose[1]. Il est l'auteur du livre Foot et moi la paix préfacé par le chanteur Jean-Jacques Goldman[5]. Aujourd'hui, beaucoup de footballeurs saluent son courage, y compris ceux qui ont été mêlés aux affaires entre VA et OM comme Jean-Jacques Eydelie[8].
À la fin de sa carrière de joueur, il se spécialise dans la reconversion des footballeurs professionnels pour le compte de l'Union nationale des footballeurs professionnels[9],[1].
De 2008 à 2010, il est membre du premier comité de visionnage auprès de la LFP[10].
Carrière
[modifier | modifier le code]- Avant 1978 : FC Mulhouse
- 1978-1984 : RC Strasbourg
- 1984-1987 : FC Mulhouse
- 1987-1988 : Tours FC
- 1988-1994 : Valenciennes FC
- 1994-1995 : US Maubeuge
- 1995-1998 : Club de Sainte-Rose[11]
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Prix international du fair-play de la FIFA
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Que deviens-tu ?. Jacques Glassmann, la paix du brave », sur lalsace.fr (consulté le )
- Fiche de Jacques Glassmann sur Afterfoot.fr; Fiche de Jacques Glassmann sur le site RacingStub.com
- "Jacques Glassmann, l'homme blessé", 24 octobre 1994
- « Glassmann, le joueur qui a dénoncé le scandale VA-OM, a été contacté par Netflix », sur RMC SPORT (consulté le )
- « Top 10 : Enculés », sur SOFOOT.com, (consulté le )
- ibid
- « Et si le vrai héros de “Tapie” était le footballeur Jacques Glassmann ? », sur telerama.fr, (consulté le )
- "Jacques Glassmann, la ' balance '", 01Men, 17 juillet 2008
- Responsable du Nord et de l'Est de la France
- « Erreur 404 », sur Ligue1 (consulté le ).
- « Fiche de Jacques Glassmann », sur footballdatabase.eu
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives au sport :
Ouvrages
[modifier | modifier le code]- Foot et moi la paix, 2003, Calmann-Lévy, (ISBN 2-7021-3393-2)
