Le Candélabre à sept branches — Wikipédia
Le Candélabre à sept branches op. 315 | |
Nb. de mouvements | 7 |
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Musique | Darius Milhaud |
Effectif | piano |
Durée approximative | 10 min |
Dates de composition | 1951 |
Dédicataire | M.M. (Madeleine Milhaud) |
Publication | 1952 Israeli Music Publications |
Création | Israël, Festival d'Ein Gev |
Interprètes | Frank Pelleg |
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Le Candélabre à sept branches, opus 315, est un cycle de sept pièces brèves pour piano de Darius Milhaud. Composé en 1951, ce recueil évoque les fêtes de la religion juive.
Histoire
[modifier | modifier le code]Darius Milhaud compose Le Candélabre à sept branches à Paris entre le 20 et le [1],[2].
Dédiée à « M.M. » (soit Madeleine Milhaud, l'épouse du compositeur), l'œuvre est créée par Frank Pelleg au Festival d'Ein Gev (Israël) le [2],[3],[4].
Structure
[modifier | modifier le code]Le Candélabre à sept branches, d'une durée moyenne d'exécution de dix minutes environ[1], est constitué de sept mouvements[4],[1],[2] :
- Premier jour de l'an ;
- Jour de pénitence ;
- Fête des cabanes ;
- La résistance des Macchabées ;
- Fête de la reine Esther ;
- Fête de la Pâque ;
- Fête de la Pentecôte.
Pour la musicologue Adélaïde de Place, « les accents de cette musique sont à la fois sombres et colorés, chauds, intimes et profonds[4] ».
Pour Paul Collaer, ce sont des pièces « robustes, affirmatives, dépourvues de toute allusion folklorique ou pittoresque. Elles expriment l'essence spirituelle de ces fêtes, leur signification affective non seulement pour l'auteur, mais pour l'ensemble du peuple juif et, par-delà, pour tous les hommes. Il se dégage de ce cycle un sentiment de force sans ostentation, une ferveur dont la vérité s'impose[5] ».
La partition est publiée par I.M.P. (Israeli Music Publications)[3],[2], en 1952[4],[2]. Dans le catalogue des œuvres de Darius Milhaud, Le Candélabre à sept branches porte le numéro d'opus 315[1],[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Collaer 1982, p. 378.
- Sacre 1998, p. 1925.
- Collaer 1982, p. 379.
- de Place 1987, p. 529.
- Collaer 1982, p. 298.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Paul Collaer, Darius Milhaud : Nouvelle édition revue et augmentée, accompagnée du catalogue des œuvres et d'une discographie, Genève-Paris, Éditions Slatkine, , 617 p. (ISBN 2-05-100375-0).
- Adélaïde de Place, « Darius Milhaud », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de piano et de clavecin, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 867 p. (ISBN 978-2-213-01639-9), p. 527-530.
- Guy Sacre, La musique de piano : dictionnaire des compositeurs et des œuvres, vol. II (J-Z), Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 2998 p. (ISBN 978-2-221-08566-0), p. 1916-1932.
Liens externes
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