Septuor à cordes de Milhaud — Wikipédia
Septuor à cordes op. 408 | |
Genre | septuor |
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Nb. de mouvements | 4 |
Musique | Darius Milhaud |
Effectif | 2 violons, 2 altos, 2 violoncelles et contrebasse |
Durée approximative | 15 min 20 s |
Dates de composition | 1964 |
Dédicataire | à la mémoire de Mrs Elizabeth Sprague Coolidge |
Commanditaire | Library of Congress |
Création | Washington, Library of Congress |
Interprètes | Kroll Quartet, Walter Trampler (alto), Benar Heifetz (de) (violoncelle) et David Walter (contrebasse) |
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Le Septuor à cordes, op. 408, est une œuvre de musique de chambre pour septuor d'instruments à cordes de Darius Milhaud composée en 1964.
Présentation
[modifier | modifier le code]Composé en mars et avril 1964, le Septuor à cordes de Milhaud est écrit pour un septuor constitué de deux violons, deux altos, deux violoncelles et une contrebasse[1],[2].
L'œuvre, commande de la Library of Congress, est dédiée à la mémoire d'Elizabeth Sprague Coolidge[3]. Elle est créée à la Bibliothèque du Congrès à Washington le , par le quatuor Kroll, Walter Trampler (alto), Benar Heifetz (de) (violoncelle) et David Walter (contrebasse)[3].
Structure et analyse
[modifier | modifier le code]Le Septuor à cordes, d'une durée moyenne d'exécution de quinze minutes vingt environ[1], est constitué de quatre mouvements[1],[2] :
- Modérément animé, à
, mouvement qui « se développe en deux grandes parties constituées elles-mêmes de trois sections thématiques obéissant à une symétrie qui favorise des interversions des rôles entre instruments[2] » ; - Étude de hasard dirigé, à
, dans lequel chaque mesure dure une seconde. « Cette mesure et ce tempo sont observés pendant tout le déroulement de la pièce par plusieurs instruments ou tout au moins par un seul. Sur cette impulsion métronomique, certaines phrases, de longueurs inégales, émises simultanément, dans un tempo plus rapide, doivent être répétées pendant le nombre de secondes indiqué, puis passer à l'indication suivante même si le nombre de secondes voulu se produit au milieu de la phrase[4] » ; - Modéré et expressif, à
, mouvement au « caractère méditatif[4] », « en cinq sections séparées par des solos ; une seconde partie répète ces cinq sections en variant leur succession, mais sans récurrence[2] » ; - Alerte, à
, finale qui « persiste dans la symétrie bilatérale, analogue à celle de la pièce précédente, dans un mouvement énergique[4] ».
La partition est publiée par Heugel[3],[2]. Dans le catalogue des œuvres de Darius Milhaud, le Septuor porte le numéro d'opus 408[1],[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Collaer 1982, p. 412.
- Tranchefort 1989, p. 609.
- Collaer 1982, p. 413.
- Collaer 1982, p. 337.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Paul Collaer, Darius Milhaud : Nouvelle édition revue et augmentée, accompagnée du catalogue des œuvres et d'une discographie, Genève-Paris, Éditions Slatkine, , 617 p. (ISBN 2-05-100375-0).
- François-René Tranchefort, « Darius Milhaud », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN 2-213-02403-0), p. 597–610.
- Colin Mason et Edwin Evans, « Milhaud, Darius », dans Walter Willson Cobbett et Colin Mason (dir.), Dictionnaire encyclopédique de la musique de chambre, vol. II : K–Z, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », (1re éd. 1929), 1627 p. (ISBN 2-221-07848-9), p. 955-963.
Liens externes
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