Petit-Goâve — Wikipédia

Petit-Goâve
Vue sur la ville de Petit-Goâve
Géographie
Pays
Département
Arrondissement
Superficie
387,88 km2
Altitude
65
Coordonnées
Démographie
Population
157 296 hab.
Densité
405,5 hab./km2
Gentilé
Fonctionnement
Statut
Chef de l'exécutif
Jumelage
Histoire
Fondation
Identifiants
Code postal
HT 6220Voir et modifier les données sur Wikidata
TGN
Carte

Petit-Goâve (Tigwav, en créole), anciennement appelé « Le Goâve », est une commune d'Haïti, située dans le département de l'Ouest et dans l'arrondissement de Léogâne.

Situé à 68 km au sud de Port-au-Prince, Petit-Goâve compte 157 296 habitants (estimation 2009)[1].

Géographie

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Communes limitrophes

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Démographie

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La commune est peuplée de 157 296 habitants[1] (recensement par estimation de 2009 pour une densité de 406 hab./m² et une superficie de 387,88 km2). Les habitants de cette ville sont appelés Petit-goâviens, Petit-goâviennes.

Administration

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La commune est composée de la ville de Petit-Goâve et de 12 sections communales[2] :

  • Première Plaine (dont Bino et le village de « Vialet ») ;
  • Deuxième Plaine (dont l'Étang de Miragoâne et la ville précolombienne Arnoux) ;
  • Trou Chouchou ;
  • Fond-Arabie (dont les grands quartiers historiques Lebrun, Poulard et Hyacinthe) ;
  • Trou Canaries-Ve ;
  • Trou Canaries-VIe ;
  • Les Platons-VIIe (dont le village Délatte) ;
  • Les Platons-VIIIe ;
  • Les Palmes-IXe ;
  • Les Palmes-Xe ;
  • Ravine Sèche ;
  • Les Fourques.
Adrien Le Blanc.- Le Combat du Petit Goüave, 1677.
Vue du Port de Lacul du Petit Goave, dessin de Nicolas Ozanne et gravure de Nicolas Ponce, 1791.
Petit-Goâve en 1981.

Petit-Goâve est l'une des plus anciennes villes du pays, elle est nommée Goâve par les Amérindiens. Les Espagnols, à la fin du XVIe siècle, appellent Aguava la bourgade voisine.

Les Français séparent ces deux agglomérations en Grand-Goâve et Le Petit-Goâve. Cette dernière devient une colonie prospère vers 1663 et le siège du conseil souverain de la colonie de Saint Domingue, qui sera ensuite déplacé à Léogane.

Le , la flotte de l'expédition de la Jamaïque quitte Le Petit-Goâve. Menés par Jean-Baptiste du Casse, le gouverneur de Saint-Domingue, vingt-deux vaisseaux et 1 500 hommes attaquent la colonie anglaise, d'où ils ramènent de l'indigo et 3000 esclaves[3].

En , c'est du Petit Goâve que part la flotte de l'expédition de Carthagène. Les flibustiers emmenés par Jean-Baptiste du Casse y participent à nouveau. Le pillage de Carthagène par les Français rapporte un butin estimé entre 10 et 20 millions de livres. Les flibustiers reçoivent une partie de leur butin en esclaves. Certains d'entre eux s'établissent à terre et s'installent au Petit-Goâve[3]. Le Traité de Ryswick, signée la même année 1697, accorde à la France la partie occidentale de Saint-Domingue. En 1698, Louis XIV crée la compagnie de Saint-Domingue pour développer la culture du sucre sur l'île grâce à une importation massive d'esclaves.

Situé en plein passage de la Nationale no 2, Petit-Goâve relie la capitale Port-au-Prince, le nord au sud du pays. La ville compte un hôpital, trois lycées, cinq clubs de volley-ball et trois clubs de football (2008).

La commune de Petit-Goâve a vu naitre le président Faustin Soulouque qui devint empereur sous le nom de Faustin 1er[4].

En 1902, la ville de Petit-Goâve manifesta des sympathies pour l'intellectuel Antenor Firmin, candidat à la présidence d'Haïti, face au général Nord Alexis, un autre candidat du moment. Le , lors des violents combats entre les troupes gouvernementales et les insurgés, Petit-Goâve est incendiée et pillée. Plus de 400 personnes y sont mortes[5].

Personnalités liées à Petit-Goâve

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Références

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  1. a et b [PDF] (fr) Population totale, par sexe et population de 18 ans et plus estimées en 2009, au niveau des différentes unités géographiques sur le site de l'Institut haïtien de statistique et d'informatique (IHSI).
  2. Villes, communes et sections rurales d'Haïti, Centre national de Statistique, Ministère de l'Intérieur et des collectivités territoriales, Haïti. Ou encore, L'histoire des préfectures et des sous-préfectures d'Haïti, 1989 (inédit).
  3. a et b Moreau de Saint-Méry, Description topographique, physique, civile, politique et historique de la partie française de l'isle Saint-Domingue, Philadelphie, Paris, Hambourg, 1797-1798, (réédition, 3 volumes, Paris, Société française d'histoire d'outre-mer, 1984), p. 1169 et 1170.
  4. « Une constante de l'histoire d'haiti, Episode I: Faustin Soulouque », sur www.lenouvelliste.com, (consulté le ).
  5. Nemours Rigaud, Petit-Goâve, Monographie, Éditions de l'Action sociale, Port-au-Prince, 2 ème édition, 1980.
  6. « Haïti - Social : Célébration de Notre Dame de l'Assomption à Petit-Goâve - HaitiLibre.com : Toutes les nouvelles d’Haiti 7/7 », sur HaitiLibre.com (consulté le ).
  7. « La Notre-Dame de l\'Assomption à Petit-Goâve », sur Le Nouvelliste (consulté le ).
  8. « Petit-Goâve | religion : La fête de Saint Jean Baptiste à Petit-Goâve. », sur Tout le public, (consulté le )
  9. lhommelivre, « Église Saint-Jean Baptiste de l’Acul de Petit-Goâve. », sur Journal le Quotidien®, (consulté le ).
  10. « Un café internet honore la grand-mère de Dany Laferrière | Éric Clément | Livres », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Dany Laferrière de retour à Petit-Goâve | Chantal Guy | Livres », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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