Savorgnan de Brazza (aviso) — Wikipédia

Savorgnan de Brazza
illustration de Savorgnan de Brazza (aviso)
Le La Fayette en compagnie de l’aviso colonial Savorgnan de Brazza et des transports d’hydravions Paul Goffeny[1] et Commandant Robert Giraud au large de Nha Trang (alors en Indochine française) en avril 1953

Type Aviso colonial
Classe Bougainville
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Ateliers et Chantiers Maritimes du Sud-Ouest, Bordeaux
Quille posée 6 décembre 1929
Lancement 18 juin 1931
Mise en service 21 février 1933
Statut Réformé le 30 mars 1957. Démantelé
Équipage
Équipage 14 officiers, 121 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 103,70 m
Maître-bau 12,70 m
Tirant d'eau 4,5 m
Déplacement 1 970 tonnes
Port en lourd 2 600 t à pleine charge
Propulsion 2 moteurs Diesel Sulzer ou Burmeister & Wain
Puissance 3 200 ch
Vitesse 15,5 nœuds à 17 nd maximum
Caractéristiques militaires
Armement 3 canons de 138 mm

4 canons de 37 mm anti-aérien 6 mitrailleuses de 13,2 mm 50 mines marine

Rayon d'action 13 000 nautiques(24 000 km) à 8,5 nd
10 000 nautiques à 10 nd (18 500 km)
7 600 nautiques (14 000 km) à 14 nd
Pavillon France
Le Savorgnan de Brazza, dans les eaux du Chao Phraya, 1935

Le Savorgnan-de-Brazza est un aviso colonial français de la classe Bougainville mis en service en 1932 et désarmé le . Il fut construit à Bordeaux, aux Ateliers et chantiers Maritimes du Sud-Ouest et lancé le . Son nom lui a été donné en l’honneur du comte Pierre Savorgnan de Brazza (1852-1905) officier de marine et explorateur français, qui participa à plusieurs explorations en Afrique.

Le Savorgnan-de-Brazza embarque un hydravion. Ses aménagements sont spécialement conçus pour les pays chauds. Les deux moteurs Diesel-Sulzer ont été construits dans les ateliers du Havre de la Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée.

Aux essais, le Savorgnan-de-Brazza a réalisé une vitesse moyenne voisine de 18,2 nœuds lorsque le marché stipulait 15,5 nœuds Le premier commandant de cet aviso est le capitaine de frégate Joseph Rosati.

Avec son sister-ship l'Amiral Charner, il fit partie des forces navales en Extrême-Orient jusqu’en février 1940. Il est en métropole au moment de l’évacuation de la poche de Dunkerque à laquelle il participe. Il s'est réfugié au Royaume-Uni lors de la saisie britannique des navires français, le (opération Catapult). Il est réarmé par les Forces navales françaises libres (FNFL) et commandé par le capitaine de corvette André Roux, futur contre-amiral. Dans les FNFL il participe notamment à la bataille de Dakar puis à celle de Libreville où lors d’un combat fratricide, il met hors de combat l'un de ses sister-ships, le Bougainville appartenant à la marine du régime de Vichy. Il continue ensuite la guerre dans la mer Rouge en participant au blocus de Djibouti entre juin 1941 et avril 1942. Il est ensuite affecté à l’escorte de convoi transatlantique. En juin 1943 on le retrouve du côté de Madagascar avant de passer le reste de la guerre avec l’Eastern Fleet britannique dans le Pacifique sud.

Ses dernières missions seront elles aussi dans le Pacifique puisqu’il participera à la guerre d'Indochine, notamment au bombardement de Haïphong le 23 novembre 1946, avant d’être désarmé en 1957.

Il reçut durant sa carrière deux citations, l’une à l’Ordre de la Division et l’autre à l’Ordre de l’armée.

Personnalités ayant servi sur le bâtiment

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Grand-croix de la Légion d'honneur (1966) Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs

Commandeur de l'ordre du Mérite maritime Croix de guerre 1939-1945 War Medal 1939-1945

Notes et références

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  1. Nommé en hommage à Paul Goffeny.

Articles connexes

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