Stars 80 (film) — Wikipédia
Réalisation | Frédéric Forestier Thomas Langmann |
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Scénario | Karine Angeli Pascal Bourdiaux |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Studio 37 TF1 Films Productions La Petite Reine |
Pays de production | France Belgique |
Genre | Comédie |
Sortie | 2012 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Stars 80 est un film français de Frédéric Forestier et Thomas Langmann, sorti en 2012.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Vincent et Antoine, deux fans des années 1980, dirigent une petite société de spectacle qui fait tourner des sosies dans toute la France. Entre déboires sentimentaux et caprices de leurs pseudo-vedettes, l'affaire finit par péricliter. À la veille du dépôt de bilan, ils retrouvent un carton de vieux 45 tours : Jeanne Mas, Jean-Luc Lahaye, Lio, Desireless, Peter & Sloane, François Feldman, Début de soirée, Images, Cookie Dingler, Sabrina, Gilbert Montagné, tous les tubes des années 1980. Immédiatement, l'étincelle jaillit : pourquoi ne pas faire remonter sur scène les vraies stars des années 1980 ? Les deux producteurs partent alors en quête de ces vedettes oubliées et montent une tournée de concerts qui débutera dans la galère avant de cartonner en province et triompher au Stade de France.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre original : Stars 80
- Titre de travail : Stars des années 80
- Réalisation : Frédéric Forestier et Thomas Langmann
- Scénario : Karine Angeli et Pascal Bourdiaux
- Décors : Carlos Conti
- Musique : Marc Chouarain
- Producteurs : Thomas Langmann et Emmanuel Montamat
- Production : La Petite Reine, TF1 Films Production, Canal+, Studio 37
- Distribution : France : Warner Bros. France
- Durée : 107 minutes
- Budget : 19 950 000 euros[1]
- Date de sortie :
- France :
Distribution
[modifier | modifier le code]Organisateurs de la tournée
[modifier | modifier le code]- Richard Anconina : Vincent Richet
- Patrick Timsit : Antoine Miller
- Bruno Lochet : Willy, le chauffeur de bus
Stars de la tournée (dans leur propre rôle)
[modifier | modifier le code]- Début de soirée
- Desireless
- Cookie Dingler, uniquement représenté par Christian Dingler
- Émile et Images
- Francois Feldman
- Patrick Hernandez
- Joniece Jamison
- Jean-Luc Lahaye
- Léopold Nord et Vous, uniquement représenté par Alec Mansion
- Lio
- Jean-Pierre Mader
- Jeanne Mas
- Gilbert Montagné
- Peter et Sloane
- Sabrina
- Jean Schultheis
Animateurs et autres célébrités (dans leur propre rôle)
[modifier | modifier le code]Autres Personnages
[modifier | modifier le code]- Éric Naggar : M. Guitéra, le banquier
- Marc Andreoni : le patron du kebab
- Caroline Loeb : l'épouse du patron du kebab
- Anthony Dupray : un prisonnier
- Juliet Lemonnier : Camille
- Andy Cocq : Gilles
- Charline Paul : la réceptionniste de l'hôtel à Rouen
- Arnaud Humbert : le régisseur de la tournée
- Jean-Yves Cylly et Vincent Remoissenet : les journalistes
- Farah Benamour : une danseuse au Stade de France
- Philippe Lacheau : Le sosie de Plastic Bertrand lors de l’ouverture du film (scène coupée)
Production
[modifier | modifier le code]Genèse
[modifier | modifier le code]En 2006, deux producteurs, Hugues Gentelet et Olivier Kaefer, ont l'idée de créer la RFM Party 80, un spectacle musical qui réunit des chanteurs des années 1980 interprétant uniquement leurs tubes. Ils demandent à Cookie Dingler, Sabrina, Lio, Jean-Pierre Mader, Émile et Images de faire cinq concerts sans être payés. Devant le succès de ces tests, une tournée est organisée dans les plus grandes salles de France. En particulier au Stade de France le et au Palais omnisports de Paris-Bercy le .
C'est leur aventure qui est racontée sur un mode comique d'autodérision dans ce film, dans lequel les chanteurs jouent leur propre rôle, tandis que les personnages de Hugues Gentelet et Olivier Kaefer sont retranscrits à travers les personnages de Vincent Richet et Antoine Miller, interprétés par Richard Anconina et Patrick Timsit.
Lieux de tournage
[modifier | modifier le code]- 7e arrondissement de Paris
- Zénith de Paris
- Seine-Saint-Denis
- New York
- Boussy-Saint-Antoine
- Théâtre du Luxembourg
- Meaux (centre-ville)
- Biscarrosse-Lac (L'Ydille Café)
- Clermont Ferrand
- La Coopérative de mai (grande salle)
Bande originale
[modifier | modifier le code]Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.
- I Was Made for Lovin' You de Kiss de (Vincent et Antoine marchent dans le couloir de la prison en passant le long des cellules ; ils chantent sur la scène dans la cantine de la prison).
- Macumba par Jean-Pierre Mader de (Vincent et Antoine chantent assis sur le canapé chez Vincent ; Vincent et Antoine chantent au téléphone à Jean-Pierre Mader, flatté ; ouverture du spectacle à Rouen).
- Femme libérée par Cookie Dingler de (Vincent et Antoine chantent assis sur le canapé chez Vincent ; Vincent et Antoine chantent à Christian Dingler au Zénith à Saint-Étienne.
- On va s'aimer par Gilbert Montagné de (sur le tourne-disque chez Vincent ; le rappel du spectacle au Stade de France).
- Amoureux solitaires par Lio de (sur le tourne-disque chez Vincent).
- C'est l'amour par Léopold Nord et Vous de (Vincent et Antoine chantent à Valéry Zeitoun dans son bureau ; Vincent et Antoine chantent à Alec Mansion dans le studio d'enregistrement ; spectacle à Clermont-Ferrand ; générique de fin : la troupe chante dans le restaurant après le spectacle à Rouen).
- Enola Gay par Orchestral Manoeuvres in the Dark de (Vincent et Antoine quittent la terrasse du café sans payer, ils roulent sur l'autoroute pour aller convaincre les chanteurs).
- Speak Softly Love (Love Theme from The Godfather) de Nino Rota de .
- Débarquez-moi par Jean-Luc Lahaye de (Jean-Luc Lahaye fait expulser Vincent et Antoine par les videurs de sa boîte de nuit).
- Les Valses de Vienne par François Feldman de (pour éviter le hérisson qui traverse la route, François Feldman braque le volant de sa voiture qui fait un tête-à-queue et un tonneau).
- Nuit de folie par Début de soirée de (dans le cadre de porte de la cuisine du restaurant Amigo Arkadas ; générique de fin : la troupe chante dans le restaurant après le spectacle à Rouen).
- Les Démons de minuit par Émile et Images de (Vincent et Antoine chantent à Émile et Images).
- Ève lève-toi de Julie Pietri de (générique de fin : la troupe chante dans le restaurant après le spectacle à Rouen).
- Disparue par Jean-Pierre Mader de (la troupe chante dans le restaurant après le spectacle à Rouen).
- Confidence pour confidence par Jean Schultheis de (la troupe chante dans le restaurant après le spectacle à Rouen).
- Plus près des étoiles de Gold de (la troupe chante dans le restaurant après le spectacle à Rouen).
- Besoin de rien, envie de toi par Peter et Sloane de (spectacle à Clermont-Ferrand ; générique de fin : la troupe chante dans le restaurant après le spectacle à Rouen).
- Joue pas par Joniece Jamison et François Feldman de (spectacle à Reims).
- En rouge et noir par Jeanne Mas de (le public chante spontanément après le spectacle à Reims, pour convaincre Jeanne Mas au téléphone qu'il ne l'a pas oubliée).
- Living in America par James Brown de (Vincent et Antoine vont à New York).
- Oh My Lord (dans l'église à New York).
- Voyage, Voyage par Desireless de (spectacle à Strasbourg).
- Les brunes comptent pas pour des prunes par Lio de (spectacle à Amiens).
- Call Me par Blondie de .
- Boys (Summertime Love) par Sabrina de .
- The Big Blue Overture d'Éric Serra de (Sabrina jaillit de l'eau sous les yeux de Vincent, subjugué).
- L'Été indien de Joe Dassin de (la troupe chante dans le restaurant).
- Elle a les yeux revolver de Marc Lavoine de (la troupe chante dans le restaurant).
- You Can Leave Your Hat On par Joe Cocker de (Christian Dingler, ivre, se déshabille maladroitement dans sa chambre d'hôtel).
- Sweet Dreams (Are Made of This) par Eurythmics de .
- Femme que j'aime par Jean-Luc Lahaye de .
- Wonderful Life par Black de .
- Champs-Élysées par Jean-Pierre Bourtayre et Jean-Claude Petit de .
- Born to Be Alive par Patrick Hernandez de (ouverture du spectacle au Stade de France).
- Sorry Seems to Be the Hardest Word par Elton John de .
- Dream par P. Lion de .
- Toute première fois par Jeanne Mas de (au Stade de France).
- Le Chanteur de Daniel Balavoine de (générique de fin : la troupe chante dans le restaurant après le spectacle à Rouen).
- Le Blues du businessman de Michel Berger et Luc Plamondon de (générique de fin : la troupe chante dans le restaurant après le spectacle à Rouen).
- The Godfather Finale de Nino Rota de .
- Gotta Go Home (en) par Boney M. de .
Accueil
[modifier | modifier le code]Le film totalise 1 809 617 spectateurs en 7 semaines[2].
Accueil critique
[modifier | modifier le code]En France, le site Allociné propose une note moyenne de 2,2⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 17 titres de presse[3].
Box-office
[modifier | modifier le code]- France : 1 866 509 entrées[4] (fin d'exploitation après 12 semaines à l'affiche).
- Doté d'un budget de 19 953 933 €, le film est un échec commercial, ne rapportant que 12 906 433 €[5].
Analyse
[modifier | modifier le code]Références à d'autres œuvres
[modifier | modifier le code]- La scène dans l'église à New York où Vincent et Antoine dansent frénétiquement avec le chœur et l'assemblée de fidèles sur la musique Gospel fait référence à la scène du film Les Blues Brothers.
- La scène dans laquelle Jean Luc Lahaye reçoit Vincent et Antoine dans sa loge et les oblige à lui lire son livre fait référence à la scène du film Le parrain, la musique de Nino Rota en fond sonore l'indique clairement.
- La scène où Sabrina jaillit de la mer, les seins visibles à travers son T-shirt blanc mouillé, est une allusion au clip de sa propre chanson Boys (Summertime Love). En musique de fond, l'ouverture du Grand bleu, composée par Eric Serra, est audible.
Autour du film
[modifier | modifier le code]Tournée Stars 80
[modifier | modifier le code]Une tournée Stars 80 de 36 dates est organisée en France, Suisse et Belgique par Cheyenne Productions, en accord avec les producteurs du film La Petite Reine, TF1 Films Production.
Anecdotes
[modifier | modifier le code]L’acteur, réalisateur, scénariste et animateur de télévision Philippe Lacheau l'invité sur le plateau de Léa Salamé et Laurent Ruquier dans On est en direct sur France 2 pour promouvoir Super-héros malgré lui, a expliqué avoir été "très mal à l'aise" de devoir couper Philippe Katerine au montage à cause d'une erreur scénaristique. Il raconte avoir aussi été victime d’une coupure dans le film Stars 80 pour lequel il avait tourné quelques scènes. Cette mésaventure l'a déçu. En effet, il raconte qu’il faisait toute l'ouverture du film où il était un sosie de Plastic Bertrand. Fier car ce devait être la première fois qu’il allait jouer au cinéma, il ramène toute sa famille au cinéma pour aller voir le film. Lorsque le film commence, il se rend compte que ce n'est pas lui du tout. Du coup, il tape sur l'épaule de son frère en disant : 'Dis à papa et maman que je crois que je suis pas dans le film'…
Suite
[modifier | modifier le code]La suite du film, intitulée Stars 80, la suite, sort sur les écrans en France en .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Exclusif: les tops et les flops du cinéma français en 2012 sur BFM TV.com, publié le , Simon Tenenbaum et Jamal Henni.
- [1]
- « Stars 80 - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
- « Stars 80 », sur JP's Box office (consulté le )
- « Stars 80 (2012) - JPBox-Office », sur www.jpbox-office.com (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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